À l’occasion de la conférence annuelle du Democratic Unionist Party (DUP), le député d’Upper Bann, Jonathan Buckley, a livré un discours très offensif contre ses adversaires nationalistes et centristes, accusés de trahir leurs électeurs sur des sujets de société jugés essentiels.
« Les électeurs veulent du bon sens »
Selon lui, une partie croissante des électeurs nationalistes se sent abandonnée par le Sinn Féin et le SDLP, notamment sur les questions d’immigration et de politique de genre. « Les gens en ont assez des absurdités wokistes. Ils ne veulent pas d’immigration incontrôlée, ni de dirigeants incapables de définir ce qu’est une femme », a-t-il déclaré.
M. Buckley estime que ce rejet dépasse le clivage constitutionnel traditionnel : « Il y a des électeurs qui ne partagent pas notre vision de l’Union, mais qui se retrouvent dans notre défense de la famille, de l’identité et du bon sens. »
Le député unioniste a accusé ses adversaires de former une « coalition décadente » coupée du peuple, cherchant à imposer « des frontières ouvertes » et à « effacer les protections liées au sexe et au genre ». Selon lui, ces trois partis « se disputent le titre de formation la plus woke » et méprisent les préoccupations des familles.
Le retour aux racines militantes du DUP
Jonathan Buckley a rappelé que son parti était né d’un mouvement populaire, avant de devenir une force électorale. « Nos racines sont dans l’activisme, la défense des familles et des principes traditionnels. Aujourd’hui encore, les lignes de front sont tracées : il nous faut tenir bon », a-t-il lancé à ses partisans.
Il a également dénoncé les pressions exercées par les « médias dominants, les juristes, les fonctionnaires et les agences publiques » qui chercheraient, selon lui, à censurer la liberté d’expression : « Nous ne serons pas muselés. »
S’il se définit comme un « unioniste traditionnel », Buckley appelle à la coopération entre les différentes sensibilités pro-Union. Il a cité en exemple ses relations cordiales avec Timothy Gaston (TUV), tout en rappelant la nécessité de maintenir un exécutif local : « Stormont n’est pas la solution à tout, mais l’Irlande du Nord a besoin d’un gouvernement élu localement. »
Ce discours de Jonathan Buckley illustre une tendance croissante en Irlande du Nord : l’émergence d’un front transversal contre le gauchisme sociétal, où certains électeurs nationalistes partagent désormais les inquiétudes des unionistes sur l’immigration et les questions de société.
Crédit photo : DUP
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