Il y a 20 ans, l’occitan connaissait sa première manifestation sous la forme Anem Òc ! à Carcassonne. Depuis, les manifestations se sont succédées pour défendre la langue d’Oc dans toutes ses variantes. Ce samedi, ils étaient un peu plus d’un millier, sous la pluie, dans les rues de Villefranche-de-Rouergue, sous-préfecture de l’Aveyron, au coeur de la Grande Occitanie linguistique et populaire.
Des pancartes et banderoles « Descolonizam Nos » ont notamment été brandies, c’est à dire, « Décolonisez-nous », car loin des délires décolonialistes pro-Tiers-Monde, la seule colonisation qui existe encore en France de nos jours est la colonisation de Paris sur les « territoires » : langue française unique, éoliennes imposées, « répartition des migrants », préfets, culture banlieue wech-wech, les nations qui constituent la France veulent leur autonomie et faire vivre leurs cultures propres sans les diktats parisiens et l’influence néfaste et viciée des bobos de centre-ville alliés au racaillisme de banlieue.
Cette manifestation de Villefranche-de-Rouergue avait été organisée en hommage à Joan Petit, chef d’une révolte paysanne et populaire contre l’absolutisme royal des débuts du XVIIè siècle.
« Val mai manifestar trempes que crevar secs » (il vaut mieux manifester trempés que de crever secs ») avaient écrit des manifestants sur une pancarte. Aujourd’hui, la France urbaine croule sous l’immigration et sous sa suffisance envers la « province », les langues régionales nous rappellent qu’elles font partie, avec la religion catholique, de la solution.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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