Royaume-Uni. Sophie de Dundee et le grooming gang roumain incarcéré pour le viol de dix jeunes femmes

« Sophie of Dundee« , l’impavide adolescente écossaise brandissant une hache et un grand couteau revient malgré elle au centre de l’actualité. La jeune fille interpellées pour port d’arme blanche pour avoir voulu défendre sa sœur et sa personne de potentiels agresseurs sexuels fait désormais effet d’annonciatrice. Et pour cause : alors que les médias du système et la police avaient immédiatement appelé à ne pas diffuser de fausses informations sur les réseaux, arguant que les individus qu’elle menaçait n’étaient qu’un « couple bulgare » – plus précisément roms -, deux mois plus tard, un grooming gang composé d’une femme et de quatre hommes roms était condamné pour le viol d’au moins dix jeunes filles dans la région de Dundee.

Le 27 octobre dernier, un gang de prédateurs sexuels roumains a été incarcéré pour avoir commis des viols à plusieurs reprises sur dix femmes et adolescentes dans des appartements, à Dundee. Le mode opératoire est hélas bien connu, et décrit par le juge Lord Scott qui a prononcé la sentence

« Sur une période de 15 mois, de juin 2021 à septembre 2022, chacun d’entre vous a participé à de graves abus sexuels et à l’exploitation de femmes vulnérables, principalement des jeunes femmes, dans la région de Dundee. Leur vulnérabilité était due à diverses raisons, notamment des difficultés familiales et la consommation de drogues. En leur offrant un approvisionnement apparemment inépuisable de crack, généralement gratuit, vous avez exacerbé leur vulnérabilité et les avez ensuite exploitées pour votre propre satisfaction sexuelle et vos propres caprices, et, dans certains cas, pour en tirer un profit financier. »

La Haute Cour de Glasgow a condamné Christian Urlateanu, Alexandra Bugonea, Mircea Marian Cumpanasoiu, Remus Stan et Catalin Florin Dobre à des peines allant de huit à vingt ans d’emprisonnement pour leur rôle dans les abus sexuels graves et l’exploitation de jeunes femmes. Ils risquent tous l’expulsion après avoir purgé leur peine.

La rapidité avec laquelle cette affaire a été jugée et l’intransigeance démontrée par le jury marque un changement significatif dans le traitement des affaires d’exploitation sexuelle commis par des étrangers. La sidérante immunité et le silence assourdissant qui entouraient les grooming gangs semblent désormais révolus, ce qui revient uniquement à ceux qui ont lutté sans répis pour mettre ce scandale en lumière, bafouant le politiquement correct comme les journalistes Andrew Norfolk, Julie Bindel, Marlene Guest, le professeur Alexis Jay, sans oublier celui qui a aussi bravé la répression policière, Tommy Robinson.

Mais quel est le rapport entre cette affaire et l’épisode qui a déclenché la colère de l’adolescente – de son véritable nom Mayah Sommers – à Dundee, en août dernier ? Ne pouvant s’agir des même individus, certains pourraient évoquer le préjugé raciste.

Et un mot est juste : préjugé. Car le pré-jugé – ce qui a été jugé avant soi – est issu des faits et de l’expérience. L’adolescente connaît l’existence des grooming gangs, elle a sans doute été exposée à de nombreux éléments qui pourraient expliquer sa peur et son instinct de protection. Dans ces situations, la peur joue un rôle salvateur, à l’opposé de la délétère phobie du politiquement incorrect qui a causé des milliers de victimes à travers le Royaume-Uni…

C’est regrettable, mais l’actualité qui ne fuite qui grâce aux médias indépendants, démontre quotidiennement à nos filles que les étrangers ne sont plus forcément des inconnus à accueillir avec bienveillance, mais aussi, pour certains, des agresseurs potentiels dont il faut se méfier. Voilà ce à quoi nous ont porté des décennies d’immigration de masse incontrôlée et de justice complaisante envers les criminels étrangers.

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : Capture d’écran @amuse
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Une réponse à “Royaume-Uni. Sophie de Dundee et le grooming gang roumain incarcéré pour le viol de dix jeunes femmes”

  1. Pierre dit :

    Vous n’avez pas souligné, Audrey D’Aguanno, que les inculpés si rapidement, et (modestement) sévèrement condamnés, ne portaient pas de prénoms de la religion de paix et d’amour qui domine les gangs de cette nature dans l royaume dont la tête visible est « Charlie-les-Grandes-Oreilles ». Cela explique pourtant probablement l’exemplarité (toute relative) de l’action judiciaire.

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