Justice inversée, abandon de l’État, impuissance face aux squatteurs : dans un entretien coup de poing diffusé sur Radio Courtoisie, Yann Vallerie, rédacteur en chef de Breizh-info.com, tire la sonnette d’alarme. Le cas d’Andernos illustre une nouvelle fois la tragédie française de la propriété bafouée.
En pleine trêve hivernale, période durant laquelle les expulsions sont suspendues même en cas d’occupation illégale, un fait divers hallucinant a récemment défrayé la chronique à Andernos-les-Bains, en Gironde. Une propriétaire a été condamnée à douze mois de prison avec sursis pour avoir – selon la justice – « commandité » une expulsion musclée de l’individu qui squattait sa maison. Deux hommes ayant délogé le squatteur ont été incarcérés trois mois en détention provisoire avant de recevoir eux aussi une peine de prison avec sursis.
Quand défendre sa maison devient un crime
Dans son intervention sur Radio Courtoisie, Yann Vallerie dénonce l’absurdité d’une justice qui, au lieu de protéger les victimes, criminalise les propriétaires. « Cette femme, Karine Lelouche, a hérité de la maison de son père. Elle comptait la vendre pour payer les droits de succession. En la retrouvant squattée, elle a tout tenté : appels aux forces de l’ordre, à l’administration… sans aucun résultat. »
À bout, elle accepte la proposition de deux hommes qui, contre rémunération, dégagent le squatteur. Une opération expéditive mais efficace – ce que l’État lui-même n’a pas su faire. Résultat : une propriétaire condamnée, des exécutants jetés en prison, et un squatteur qui… porte plainte. « Cette inversion totale des responsabilités est intolérable. La France est devenue un pays où défendre son bien est puni plus lourdement que l’envahir », s’indigne Yann Vallerie.
L’État complice, les politiques absents
Au micro de Liselotte sur Radio Courtoisie, le rédacteur en chef de Breizh-info ne mâche pas ses mots : « L’État ne veut plus protéger les Français. Il préfère des citoyens dociles, impuissants, qui payent et se taisent. » Il fustige également l’absence de réaction politique. « Où sont les députés ? Où sont les élus censés représenter les propriétaires abandonnés ? Ils brillent par leur lâcheté. »
Vallerie rappelle d’ailleurs le précédent de Maryvonne, cette retraitée bretonne dont la maison principale avait été squattée à Rennes en 2015. Là encore, il fallut une mobilisation citoyenne – et non institutionnelle – pour obtenir le départ des squatteurs.
Derrière ces affaires se profile une remise en question plus large : celle du droit de propriété, pourtant fondement de toute société libre. « L’extrême gauche rêve d’abolir l’héritage et la propriété. L’État, lui, se frotte les mains : il veut des individus dépendants, sous perfusion d’aides sociales, sans racines ni biens à transmettre. »
Yann Vallerie évoque également une idée inquiétante en gestation dans certains cercles : la récupération automatique des biens immobiliers par l’État au bout de 99 ans. « Ce projet, né en Espagne sous l’impulsion socialiste, vise à déposséder les familles de leur patrimoine. Une société sans propriétaire est une société d’esclaves. »
Vers un mouvement national de résistance ?
Face à cette situation, la résignation n’est pas une option. Le journaliste appelle à la constitution de collectifs d’action et de soutien. « Tant que les cas seront isolés, les propriétaires seront broyés un par un. Mais le jour où un mouvement national, structuré et déterminé, se lèvera contre les squatters et leurs protecteurs, l’État ne pourra plus faire la sourde oreille. »
Il conclut avec gravité : « On ne demande pas l’anarchie. On demande le respect d’un droit fondamental : le droit de vivre et de disposer de ce qui nous appartient. Si l’État ne l’assure plus, alors les citoyens ont le devoir – et non simplement le droit – de se défendre. »
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