Attentat à Sydney : une attaque terroriste fait au moins 12 morts sur la plage de Bondi

L’Australie a été frappée par une attaque terroriste d’une extrême violence dimanche soir à Bondi Beach, l’une des plages les plus emblématiques de Sydney. Au moins douze personnes ont été tuées, dont l’un des deux assaillants, et vingt-neuf autres ont été blessées, parmi lesquelles deux policiers grièvement atteints, selon un bilan confirmé par la police de Nouvelle-Galles du Sud.

Les faits se sont déroulés alors qu’un événement de la communauté juive, « Chanukah by the Sea », rassemblait plusieurs centaines de personnes, dont des familles et des enfants, à proximité de l’aire de jeux du parc de Bondi.

Une attaque armée en pleine célébration de Hanouka

Les premiers appels d’urgence ont été reçus vers 18h45 (heure locale). D’après les témoignages recueillis sur place, deux hommes armés, vêtus de noir, sont descendus d’un véhicule stationné sur Campbell Parade, avant d’ouvrir le feu depuis une passerelle surplombant le parc.

Des témoins évoquent une rafale continue de tirs pendant près de dix minutes, certains parlant de plus de trente coups de feu. La scène a été décrite comme un moment de panique absolue, des familles tentant de fuir sous les balles.

Très rapidement, les autorités ont confirmé que l’attaque était ciblée. Le Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns, a déclaré que les assaillants visaient explicitement la communauté juive, l’événement se déroulant à l’occasion du premier jour de Hanouka, la fête juive des lumières.

Le commissaire de police Mal Lanyon a officiellement qualifié l’attaque d’acte terroriste dans la soirée. L’enquête a été confiée aux services antiterroristes, avec le soutien des services de renseignement australiens.

Un bilan humain lourd

Selon les autorités :

  • 12 personnes ont été tuées, dont un des deux tireurs
  • 29 personnes ont été blessées, parmi lesquelles au moins un enfant
  • Deux policiers ont été touchés par balle et se trouvent dans un état grave à critique, tous deux ayant été opérés en urgence

Les blessés ont été répartis dans plusieurs hôpitaux de Sydney, dont St Vincent’s Hospital, Royal Prince Alfred, St George, Royal North Shore, Westmead, Prince of Wales et l’hôpital pour enfants de Sydney.

L’un des tireurs a été formellement identifié par les autorités comme Naveed Akram (nom pakistanais ou afghan)24 ans, originaire de Bonnyrigg, dans le sud-ouest de Sydney. Son domicile a été perquisitionné dans la nuit. Les autorités n’ont pas communiqué d’éléments publics sur son parcours ou ses motivations à ce stade.

Le second assaillant a été interpellé vivant, mais grièvement blessé. Son état de santé et son rôle précis dans l’attaque restent à préciser.

Le chef des services de renseignement australiens (ASIO) a confirmé que l’un des individus était connu des services, sans toutefois être classé comme une menace imminente, ce qui pose déjà la question du suivi des profils radicalisés.

Les forces de l’ordre ont également découvert un engin explosif improvisé (IED) à l’intérieur d’un véhicule stationné à proximité immédiate du lieu de la fusillade. L’engin a été neutralisé et évacué par un véhicule blindé, confirmant que l’attaque aurait pu provoquer un bilan encore plus dramatique.

La zone, un temps entièrement bouclée, a ensuite été rendue aux enquêteurs de la police scientifique.

Dans le chaos, un homme a réussi à désarmer l’un des tireurs à mains nues, un geste salué unanimement par les autorités. Le Premier ministre régional a parlé d’un acte de bravoure exceptionnel, estimant que ce geste avait permis de sauver de nombreuses vies.

Réactions internationales et inquiétudes sur l’antisémitisme

L’attaque a suscité une vague d’émotion internationale. Le président israélien Isaac Herzog a exprimé sa solidarité avec les victimes et appelé les autorités australiennes à agir fermement contre la montée de l’antisémitisme dans le pays.

Des représentants de la communauté juive australienne ont confirmé que des milliers de personnes participaient ou s’apprêtaient à rejoindre l’événement, renforçant la thèse d’une attaque planifiée visant un rassemblement communautaire.

Les autorités australiennes poursuivent désormais une enquête approfondie, tant sur les profils des assaillants que sur d’éventuelles complicités ou réseaux idéologiques. Les motivations exactes de l’attaque n’ont pas encore été rendues publiques, mais le caractère antisémite et terroriste de l’acte est désormais établi par les autorités.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Attentat à Sydney : une attaque terroriste fait au moins 12 morts sur la plage de Bondi”

  1. Yvette Mme Prétet dit :

     »L’un des tireurs était Pakistanais ou Afghan »: nous nous étions douté que ces terroristes  »connus des services de police » étaient musulmans! Je pose la question(encore une fois):Pourquoi ne les a-t-on pas RENVOYES dans  »leur » pays?…Le  »héros », qui a désarmé un tireur et qui a été blessé, s’appelle Ahmed al Ahmed, il a 43 ans et il est vendeur de fruits: il existe, en Australie et en France, des musulmans courageux et bien intégrés… mais j’aimerais que ces musulmans se rebellent contre les islamistes terroristes!…

  2. blasin dit :

    Série BOOMERANG !

  3. Sarah dit :

    @ Madame Yvette très bien dit, il y a en Australie et en France des Musulmans courageux, qui travaillent honnêtement, respectueux des lois et des valeurs républicaines, bien intégrés et qui aiment le pays où ils vivent.
    Ces Musulmans ont toute leur place.
    Malheureusement, il y a beaucoup de racailles qui refusent de s’intégrer et qui veulent l’Islam radical, la loi d’Allah dans la société et dans la politique. Ils veulent combattre le mécréant, la République et toutes les religions (christianisme, judaïsme…).
    Une amie à moi, Iranienne, m’a raconté comment des femmes qui refusaient le voile et la soumission ont été violées et assassinées dans leur pays par des Musulmans Fous de Dieu…
    Ce sont ces Musulmans qui font beaucoup de mal, qui enflent la tête des autres Musulmans, encouragés par des prêcheurs radicalisés dans les mosquées. ils sont soutenus par LFI car ils constituent une réserve de voix électorales.
    Ces Musulmans là n’ont RIEN À FAIRE dans le pays qu’ils détestent. Qu’ils s’en aillent, qu’ils partent au Maghreb, en Afrique, en Afganistan, qu’ils aillent au Diable !
    Il est regrettable qu’en France le gouvernement refuse de voir le réel et de s’occuper de ce problème grave.

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