Les autorités américaines ont annoncé l’arrestation de plus de 1 030 immigrés clandestins ayant des antécédents judiciaires dans le cadre d’une opération nationale conduite par l’Immigration and Customs Enforcement (ICE). Baptisée Operation Angel’s Honor, cette campagne de quatorze jours s’inscrit dans l’application de la Laken Riley Act, une loi adoptée en janvier et portée par l’administration de Donald Trump.
Selon un communiqué publié le 22 décembre par le Department of Homeland Security, cette législation impose l’arrestation systématique de ressortissants étrangers en situation illégale poursuivis pour des infractions telles que le vol, le cambriolage, les agressions, ou des faits ayant entraîné des blessures graves ou la mort, y compris lorsque ces personnes ont été remises en liberté par la justice locale.
Une loi adoptée après un meurtre très médiatisé
La Laken Riley Act porte le nom de Laken Hope Riley, une étudiante en soins infirmiers de 22 ans, assassinée en février 2024 en Géorgie. Le meurtre avait été attribué à un ressortissant vénézuélien en situation irrégulière, un drame devenu un symbole pour les partisans d’un durcissement de la politique migratoire américaine.
Dans le cadre de l’opération, l’ICE indique avoir interpellé plusieurs profils jugés particulièrement dangereux, parmi lesquels un ressortissant péruvien de 37 ans avec des antécédents de viol et d’agressions, un Nicaraguayen de 24 ans précédemment arrêté pour violence contre un policier, un Mexicain de 27 ans condamné pour exploitation sexuelle d’un mineur, ou encore un Salvadorien de 40 ans impliqué dans une affaire d’agression sur une femme enceinte.
Pour la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, cette opération illustre un changement de cap assumé. Elle affirme que le président Trump a donné mandat aux autorités fédérales pour arrêter et expulser des « millions d’étrangers en situation illégale impliqués dans des crimes violents », estimant que la politique migratoire précédente avait favorisé leur présence sur le sol américain.
Le directeur de l’ICE, Todd Lyons, a pour sa part qualifié l’opération de « succès majeur », tout en soulignant qu’elle mettait en lumière les liens entre immigration clandestine et criminalité violente, un thème central du discours de l’administration actuelle.
Le bras de fer avec les villes sanctuaires
Malgré l’entrée en vigueur de la Laken Riley Act, l’ICE affirme se heurter à la résistance de nombreuses juridictions dites « sanctuaires ». Ces territoires, qui refusent de coopérer avec les autorités fédérales en matière d’immigration, sont accusés de compliquer les arrestations et de mettre en danger les agents contraints d’intervenir sans soutien local.
Le Department of Justice a récemment publié une liste recensant douze États, le district de Columbia, plusieurs comtés et des dizaines de villes appliquant des politiques de sanctuarisation. Certaines municipalités ont même renforcé ces dispositifs. À Minneapolis, le conseil municipal a adopté à l’unanimité un durcissement de son ordonnance sanctuaire, interdisant à la police locale de collaborer avec l’ICE et bloquant l’utilisation de toute donnée municipale à des fins de contrôle migratoire.
Dans l’Illinois, deux lois récentes restreignant l’action des forces fédérales dans les écoles, hôpitaux et tribunaux ont conduit le ministère de la Justice à engager des poursuites contre le gouverneur et le procureur général de l’État, estimant que ces textes entravent illégalement l’action fédérale.
Des opérations d’ampleur dans tout le pays
Parallèlement à Operation Angel’s Honor, le DHS fait état de centaines de milliers d’arrestations et d’expulsions depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. À Chicago et dans le Midwest, l’opération Midway Blitz aurait conduit à plus de 4 500 arrestations. À Minneapolis, plus de 670 personnes ont été interpellées lors de l’opération Metro Surge.
Dans le Massachusetts, les opérations Patriot 1.0 et 2.0 ont permis l’arrestation de plus de 2 860 immigrés clandestins, tandis qu’à Portland, dans l’Oregon, l’opération Black Rose a abouti à plus de 1 240 interpellations.
Selon le DHS, environ 70 % des personnes arrêtées par l’ICE seraient des immigrés clandestins ayant été inculpés ou condamnés pour des crimes aux États-Unis. Un chiffre mis en avant par l’administration pour justifier une politique migratoire résolument axée sur la sécurité et l’ordre public.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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4 réponses à “États-Unis : plus de 1 000 immigrés clandestins criminels arrêtés lors d’une vaste opération de l’ICE”
Demat voilà comment nous ferons en France quand nous aurons recouvré notre souveraineté. Mais quand ma doué ? Justement, une chanson « Masaschussets » des Bee Gees est proposée ( elle a été reprise par ce sacré regretté Claude François) et ce, pour illustrer ce bel article . kenavo
DJT a ete elu par 77 millions de vote pour faire exactement cela, de plus ses plans economiques ont diminue l’inflation. Les reductions d’impots qui vont se produire en 2026 vont le porter encore plus haut. Les immigres comettent la plupart des crimes violent comme par exemple cet hein doux qui a percute une voiture avec un 38 tonnes et laisse une famille d’orphelin dans l’Oregon la semaine derniere. Le pire, la justice de portland l’a laisse libre et lui a laisse son permis.
pensez vous que macron et nunez soient capable de faire la meme chose en France ????
La rapidité des lois nouvelles en Amérique et leur application immédiate nous laissent songeurs….en France, on va créer une commission d’étude, on va discuter des projets avec le Sénat puis l’assemblée et sous la pression des minorités tout va finir à la corbeille !La politique américaine vise le 100 m alors que la française s’inscrit au marathon !