Rennes. Manifestation de soutien à Maryvonne Thamin, victime de squatteurs

manif_squatteurs

02/05/2015 – 07h00 Rennes (Breizh-info.com) – Alors que les syndicats et les militants de gauche et d’extrême gauche battaient le pavé à Rennes pour célébrer le 1er mai, plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles des militants d’Adsav, des identitaires mais aussi des particuliers, se sont rendus devant la maison de Maryvonne Thamin, cette octogénaire délogée de sa maison occupée par des squatteurs depuis 18 mois.

Dès leur arrivée sur les lieux, certains manifestants ont été contrôlés par la Brigade Anti Criminalité (BAC), ce qui a fait dire à l’un d’entre eux que “le régime de surveillance de Manuel Valls vis à vis des militants politiques fonctionne à merveille“.

Les manifestants ont d’abord tenté de faire sortir les squatteurs, qui n’ont donné aucun signe de vie – à croire qu’ils n’étaient plus là, ce dont on peut néanmoins doute à la vue des chaînes et autres cadenas mis sur toutes les entrées, transformant la maison de Mme Thamin en véritable Fort Alamo. Impossible de pénétrer dans les lieux, la loi française protègant ceux qui revendiquent un squat 48 heures après leur intrusion.

« Notre objectif n’est pas de braver la loi. La police nous a clairement fait comprendre qu’en cas de soucis, ils n’hésiteraient pas à nous arrêter et que nous serions poursuivis. C’est fou, mais c’est comme ça » explique Jean-Charles, un des portes-paroles du rassemblement. « Par contre, les pouvoirs publics doivent savoir que nous reviendront tant que ces individus n’auront pas été délogés et cette maison libérée . Hors de question que nos anciens soient traités comme cela sur leur propre sol», affirme ce militant d’Adsav.

Après une heure de bruit et de slogans comme  « squatteurs dehors » « Bretons, maître chez nous » ou encore « Police, Etat, Justice, tous complices », un cortège improvisé s’est finalement constitué et les manifestants ont déambulé de la rue de Châtillon à la préfecture de Rennes, située à côté du jardin du Thabor, en centre-ville. Le tout dans une ambiance contestataire, déterminée, mais pacifique.

Au bout de trois heures, les manifestants ont reflué vers la maison de Mme Thamin, avant de se disperser. Joint par téléphone, Maître Billaud, qui ne s’attendait pas à une telle manifestation, témoignait de son contentement, tout en  refusant toute récupération politique.

Selon des proches du dossier, la mairie de Rennes, visiblement agacée par toute l’agitation faite autour de cette affaire, aurait fait pression sur certains quotidiens locaux pour ne pas « en rajouter » sur cette affaire. Les priorités sont en effet ailleurs, comme nous l’a confié jeudi l’attachée de presse de Rennes Métropole.

Une chose semble certaine : les manifestants sont déterminés à revenir , tant qu’une solution d’urgence n’aurait pas été trouvé et tant que la maison de Madame Thamin ne lui sera pas restituée.

« Merci à vous d’être venu, il est temps de passer un grand coup de balais à Rennes » disait même un riverain à un manifestant présent ce vendredi , signe d’un ras le bol silencieux qui monte à Rennes.

Reportage vidéo à venir la semaine prochaine.

Crédit photo : breizh-info.com
[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

11 réponses

  1. intéressant cette loi française en terre bretonne , les bretons pourraient reprendre les résidences secondaires dans le golfe du morbihan et sur la cote d émeraude .

  2. Comment des personnes peuvent voter une loi comme çà ,ne plus voter est une solution ,les virer serait beaucoup mieux par tous les moyens car ils se foutent de nous.

- Je soutiens BREIZH-INFO -

PARTAGEZ L'ARTICLE !

LES DERNIERS ARTICLES

ARTICLES LIÉS