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Projets miniers en Bretagne : que recherche Variscan Mines ?

01/06/2015 – 07h00 Bretagne (Breizh-info.com) – La société Variscan Mines a déposé récemment une demande pour un cinquième permis de recherche en Bretagne. Créée par trois anciens ingénieurs du BRGM, Variscan Mines est basée à Orléans. Ses capitaux sont essentiellement australiens. Alors que cette société a déjà obtenu un permis de recherche à Merleac (22) mais aussi de Beaulieu (44) et qu’elle devrait obtenir les trois autres dans l’année après un parcours du combattant administratif, nous avons demandé à Michel Bonnemaison, directeur adjoint, quels sont les minéraux qu’elle recherche et quels pourraient être les impacts de la réouverture de mines en Bretagne.

Chercheur en métallogénie depuis 1981, Michel Bonnemaison  a mené des recherches en Afrique, Canada, Chine, Arabie etc. qui ont abouti à la définition d’un nouveau modèle de gisement, le shear zone aurifère. Par la suite, il explora pendant une dizaine d’années pour le compte du BRGM le potentiel de gisements en Espagne, tout en enseignant la géochimie d’exploration à l’université de Madrid. En 1998, après que le BRGM abandonna l’exploration minière, il rentra en France pour réintègrer le service des ressources minérales à Orléans, où il a développé notamment le Geological Knowedge Representation (GKR) , une base de donnée qui permet d’organiser les données géologiques qui caractérisent les travaux d’exploration minière. Il a rejoint Variscan Mines après sa création en 2010.

Zinc, cuivre et plomb à Merléac

La société Variscan Mines détient actuellement un permis de recherche à Merléac (Côtes d’Armor) et en a encore quatre autres en instruction à Loc-Envel dans le même département, Silfiac (Morbihan), Beaulieu (Loire-Atlantique) et Dompierre du Chemin (Ille-et-Vilaine). A Merléac, “la prospection a commencé il y a plusieurs mois; une géologue a fait ses observations”, explique Michel Bonnemaison. “Sur la base de ses observations, un hélicoptère muni d’un engin ad hoc va survoler la moitié sud-ouest du gisement, au-dessus de plusieurs communes. Ce moyen n’a encore jamais été utilisé en France“. Il s’agit en fait d’établir une carte de la conductivité du sous-sol jusqu’à 500 mètres de profondeur : là où c’est plus conducteur, il y a des métaux. Variscan se base sur des travaux antérieurs du BRGM dans les années 1970 pour orienter les siens : “nous recherchons là-bas du zinc, du cuivre, du plomb qui y sont associés. Il y a des très petites teneurs d’argent, environ 100 grammes par tonne, et d’or (1 gramme par tonne) mais ça ne vaut la peine de les exploiter qu’avec un autre minerai, pour que ça soit rentable“. Après quoi, des forages sont prévus dans les endroits les plus prometteurs : “rien de bien extraordinaire, ce sont des carottages larges de 5 cm“, précise-t-il. “Si on trouve quelque chose, ce sera épais (2 à 6 mètres) et profond. Donc il n’y aura pas de carrière“.

 

Du tungstène hyper-stratégique en Ille-et-Vilaine et Côtes d’Armor

A Dompierre, en Ille-et-Vilaine, Variscan recherche de l’étain et du tungstène, ce dernier métal étant prioritaire puisqu’il fait partie des “métaux stratégiques“. Il fond à  3422°, ce qui le rend incontournable pour de nombreuses pièces d’usures, les super-alliages et surtout les industries spatiales et aéronautiques. “Par ailleurs, pour l’instant il n’est pas remplaçable“, explique Michel Bonnemaison, “et on dépend de la Chine à 85% ; or ils en ont besoin eux-mêmes et restreignent leurs exportations. Bref, on est sûrs que les cours de ce métal vont continuer à s’apprécier dans les 10-15 prochaines années“.

L’autre permis de recherche des Côtes d’Armor, à Loc-Envel, est lui aussi axé sur le tungstène. “Il y a beaucoup de petits filons qui ont été exploités aux XVIIe-XVIIIe siècles dans le coin. Par ailleurs on peut se baser sur les travaux de prospection d’Elf Aquitaine qui en a trouvé d’importantes concentrations dans les années 1970.” Les teneurs sont effectivement importantes  “de l’ordre de 1%, alors qu’on arrive à exploiter à partir de 0.4%“. Par ailleurs l’exploitation de ce minerai limite les impacts sur l’environnement : “c’est un minerai plutôt propre, puisqu’il ne vient pas avec des métaux lourds ou d’autres polluants“.

 

De l’étain en Loire-Atlantique; du germanium entre Morbihan et Côtes d’Armor
Sans grande surprise, le permis de Beaulieu en Loire-Atlantique vise à exploiter les ressources en étain. Il s’étend cependant à travers le centre-nord du département, de Guéméné-Penfao à Saint-Sulpice des Landes, où divers minerais ont été exploités ou prospectés entre le XVIIIe et l’immédiat après-guerre. La mine d’étain d’Abbaretz elle-même, la plus connue et la plus visible – puisque le terril d’Abbaretz est le point culminant de la Loire-Atlantique (121 mètres au-dessus du niveau de la mer, cinq de plus que la colline de la Brétèche à Fercé qui elle, est naturelle) a chu car les exploitants n’ont pas su anticiper correctement les teneurs d’étain dans la roche – à l’époque, c’était difficile – a cependant permis de reconnaître des teneurs importantes d’étain aux alentours. Notamment au lieu-dit “le Bé” en Nozay où une petite exploitation d’étain a été faite avant et après la première guerre mondiale jusqu’en 1921, et interrompue bien qu’il restait du minerai sur place.
A Silfiac, au centre de la Bretagne, ce sont des concentrations de plomb et de zinc qu’entend prospecter Variscan. Plus exactement, sur la commune de Plélauff, en Côtes d’Armor, bien plus connue pour son église sans clocher… mais avec trois cloches longtemps supportées par des arbres et maintenant tenues par une structure en béton; sorte d’adaptation bretonne du carillon orthodoxe. Là-bas, dans le zinc, il y a aussi du germanium. Un autre métal stratégique. Transparent dans l’infrarouge, il est utilisé dans l’optique, l’électronique et les fibres optiques. Des concentrations importantes de germanium ont été observées à Plénauff :  “de l’ordre de 500 à 600 grammes à la tonne“.

 

Des impacts limités sur l’environnement grâce à l’évolution des techniques d’exploitation minière
Si la prospection aboutit à l’existence d’un gisement qu’il serait rentable d’exploiter, “les impacts seront très limités“, assure Michel Bonnemaison. “Germinal, c’est terminé, les terrils aussi. Aujourd’hui, on gère bien mieux les aspects liés à la pollution minière et à l’hydrogéologie“, alors que la gestion des eaux d’exhaure et des anciennes galeries minières, confiée au BRGM depuis 2006, reste encore un casse-tête pour bien des régions, du Nord à l’Albigeois en passant par la Provence et la Lorraine.”Déjà, en Bretagne, le terrain est sec, il n’y a presque pas d’eau une fois passés les 30-40 premiers mètres.”, explique l’ingénieur minier, qui précise que les gisements recherchés sont bien plus bas. “Ensuite, on ne remonte plus les stériles, on les laisse sur place en les tassant dans les anciennes galeries. C’est une source importante de pollution qui disparaît, parce par exemple dans le cas de présence de plomb, il y en a toujours un peu dans ces stériles, et en les remontant on les expose au lessivage par les pluies, ce qui finit par envoyer du plomb dans les eaux de surface.” Enfin, les infrastructures minières sont bien plus compactes : “un carreau de mine aujourd’hui, ça a l’emprise d’un supermarché“.

 

Un enjeu pour l’emploi breton

Variscan ne prévoit pas de déposer d’autres demandes de permis de recherche : elle en a déjà huit en France, dont trois accordés (Merléac, Saint-Pierre-Montlimart et Tennie). Tous sont orientés sur les métaux stratégiques, sauf celui de Saint-Pierre-Montlimart dans les Mauges angevines, qui est un gisement potentiel d’or, et où d’ailleurs le métal jaune a été exploité de 1895 au début des années 1950 au château de la Bellière. La société ne s’intéresse pas non plus à l’uranium ou aux hydrocarbures, voire au charbon : “l’économie est chancelante, la perception sociale désastreuse“. En revanche il estime qu’il y a de la place pour d’autres : “la Bretagne est truffée d’indices aurifères“. Deux autres société s’intéressent notamment aux ressources des sols près de Loperhec.

L’expertise accumulée par les fondateurs de Variscan et les méthodes utilisées permettent à la société de prospection de sélectionner les zones de prospection les plus à même d’être exploitées. “Si d’habitude il faut 100 prospections pour 1 gisement exploité, nous on estime approcher un taux de réussite de 1 sur 10“, explique le directeur adjoint de la société.
L’intérêt des mines pour la Bretagne réside aussi dans l’emploi. Même si les mines n’emploient plus des centaines voire des milliers de personnes comme au XIXe – sauf dans les plus importants bassins miniers du globe, comme l’est encore le Donbass ravagé par la guerre – une mine représente encore “au moins 150 emplois” selon Michel Bonnemaison et environ 600 à 1000 emplois induits dans la sous-traitance. Etant donnés les emplacements des permis de recherche minière – des zones plutôt en déclin, trop éloignées des métropoles et des grands axes pour pouvoir bénéficier de la “rurbanisation” des banlieues éloignées, il y a un enjeu important pour l’emploi local, d’autant plus que les postes sont spécialisés et qualifiés, donc bien payés.

 

L’exploitation durable des gisements mise en avant
Une question reste ouverte : pourquoi de si gros permis de recherche, puisqu’ils s’étendent sur plusieurs dizaines de communes à chaque fois ?  Michel Bonnemaison explique : “par le passé, bien des exploitations minières ont fermé car elles n’ont pas su anticiper l’exploitation ailleurs que sur le gisement choisi“. C’était d’ailleurs le cas de la mine d’Abbaretz, et l’extrême division des concessions charbonnières dans le nord et l’est de la France a posé de nombreux problèmes à l’époque de l’exploitation minière, d’autant plus que les demandes d’extension étaient souvent refusées.
Pour Variscan, prospecter sur une large zone permet de planifier aussi les investissements, et anticiper l’exploitation du minerai sur plusieurs gisements successifs s’il le faut. “Un petit gisement sera toujours exploité avec des petits moyens, ça sera toujours le bricolage au gré des événements”, précise Michel Bonnemaison qui affirme “une usine de traitement aujourd’hui, c’est 2 à 300 millions d’euros. Il faut les amortir, donc avoir une vision globale des possibilités de la zone.”

 

Entre l’administration et les opposants, faire de la prospection minière est loin d’être simple
Obtenir un permis de prospection minière en France tient aujourd’hui du parcours du combattant – comme souvent lorsqu’il faut avoir affaire à l’administration française. Le numéro 177 du magazine Géologues (avril 2013) explique à l’exemple du permis d’exploration de Tennie (bien que les prospections ont eu lieu en grande partie à Rouez) ce gymkhana, aggravé par le fait que la procédure de mise en concurrence actuelle date des années 1970, lorsque le BRGM soumettait ses découvertes aux entreprises concernées, et n’est plus adaptée à la situation actuelle, alors que pendant trente ans la prospection a été quasi abandonnée en France.
Ainsi, avec le dossier initial de demande de permis, envoyé au ministère concerné, il faut livrer une notice d’impact et une notice d’incidence sur les zones protégées; le ministre nomme un préfet compétent et le choisit quand le permis est à cheval sur plusieurs départements. La DREAL instruit le permis, puis le préfet promulgue un avis de mise en concurrence, qui doit être publié à la charge du demandeur au JO et dans deux journaux régionaux. Ensuite vient la concertation publique, organisée par la DREAL sur son site internet, mais où l’entreprise prend contact avec toutes les parties prenantes – associations, maires, communes, intercommunalités, syndicats intercommunaux etc. Le dossier initial est lui-même tout un roman puisqu’il faut fournir des informations sur le demandeur, de la documentation cartographique, les statuts de l’entreprise demandeuse, les actes d’engagement éthique et financier, des précisions sur les capacités financières, une mission technique, un budget prévisionnel, des précisions sur la stratégie… le tout complété par des pièces nouvelles au gré des demandes préfectorales. A la fin les traditions sont respectées : le préfet envoie un avis à la direction générale de l’aménagement et de la nature (DGALN), celle-ci envoie un avis au Conseil Général de l’Economie, de l’Industrie, de l’Energie et des Technologies (CGIET), qui envoie un avis au ministre, auquel appartient in fine la décision, et qu’il prend après avoir organisé une nouvelle consultation publique de 21 jours. Moralité :  deux ans de procédure par permis de recherche.
Et après avoir affronté le monstre administratif français aux mille têtes, ou pendant le combat, interviennent les opposants. Certains ont des arguments, mais pas tous : “il y a aussi des anti-tout qui font le plus de bruit mais qui ne sont pas majoritaires, loin de là“, s’agace Michel Bonnemaison. “On nous a affirmé par exemple que la Bretagne était un grand massif de granit sur lequel nous allions répandre de l’acide fluorhydrique.” Pourquoi pas de l’acide sulfurique ou chlorhydrique ? “Ou encore qu’on allait détourner les rivières souterraines de leur cours. Voire qu’on allait perturber les ondes telluriques des druides entre le Mont-saint-Michel et la forêt de Brocéliande !
A Tennie et Rouez, deux communes sarthoises limitrophes de la Mayenne, la mobilisation contre un projet minier a pourtant fait reculer Variscan qui a suspendu ses recherches après avoir obtenu le permis. Il faut dire que deux enjeux ont pesé, bien plus que le ram-dam de la contestation : le retrait de la concession de l’ancien site minier de Chantepie par les pouvoirs publics et le passé minier local : entre 1989 et 1997, Elf puis Total ont exploité une mine d’argent, en laissant derrière eux 250.000 m3 de stériles et une forte pollution au cyanure. Voilà qui explique aisément que certains habitants ne veulent plus entendre parler de mine, même si Variscan s’était engagé à dépolluer le site.
Michel Bonnemaison précise que “pour l’instant, on laisse Tennie de côté. Puisque ils n’en veulent pas dans le coin, on ne va pas les forcer. Mais on ne peut pas nous accuser pour les manquements d’une exploitation plus ancienne. Pourquoi pas nous mettre sur le dos les accidents miniers d’il y a un siècle?“. Pour le directeur-adjoint de Variscan Mines, avoir suspendu la prospection dans ce secteur est finalement une bonne chose : “dans ce coin là, il y a eu une moissonneuse verbalisée pour tapage nocturne. Le paysan il bossait pour sauver sa récolte, et il récupère une prune ! Franchement, c’est révélateur d’un certain état d’esprit“.

Photo : Wikipedia (cc)
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6 réponses à “Projets miniers en Bretagne : que recherche Variscan Mines ?”

  1. jean francois vallee dit :

    Tout cela apparait de bon aloi, bon enfant, de bonne venue, bonne mines bien propres et de bon rapport.Je vous invite a lire le texte, entre beaucoup d’autres, pour ceux qui veulent un semblant de sérieux sur la question, sur les demineurs.com

  2. jean francois vallee dit :

    Tout cela parait de bon aloi, bon enfant, de bonne venue et de bon rapport. Entre parenthèses, il n’y a pas cinq, mais six sites, avec celui de Lopérec, sur le paysage sauvage et vierge de Braspars dans le Finistere, près de la Centrale nucléaire abandonnée, et sans doute bien d’autres a venir sur le Massif armoricain, le Grand ouest, le Limousin, etc… J’invite ceux qui qui souhaite une information plus sérieuse sur la question à lire , entre bien d’autres , le texte sur lesdemineurs point com.

    • jaouen dit :

      loperhec n’a pour l’instant pas de PERM déposé, et surtout Variscan n’a rien à voir avec.

      • jean francois vallee dit :

        variscan ou les autres, je ne vois pas la différence,. Le permis de Lopérec, comme ceux de Dompierre Ile et vilaine ou de Beaulieu Loire atlantique, sont dans les tuyaux, ça n’est qu’une question de mois.

  3. GEORGE dit :

    Bonjour,
    Afin de rétablir un peu de vérités suite aux propos du directeur adjoint de Variscan Mines,

    quelques éléments supplémentaires;
    A Rouez, nous ne sommes pas connus pour être des agitateurs patentés, donc le terme de ramdam est vraiment inaproprié car selon le Petit Larousse ramdam= vacarme, tapage. Nous avons en 2012 attiré l’attention des pouvoirs publics sur un cumul d’incohérences dans le dossier de demande de PER . Ces éléments sont venus renforcer notre méfiance qui s’est transformée en refus général de la population locale quand elle a pris conscience de la fragilité des échafaudages des sociétés juniors.

    La société Variscan a d’emblée avancé qu’elle allait se charger de nettoyer l’ancienne mine, bigre! mais trés vite elle s’est rendue compte de l’impossibilité

    La concession de l’ancienne mine n’est pas “en stade avancé de renonciation” comme il est indiqué dans le courrier accompagnant le dépôt de demande de PER.

    Les coordonnées des sommets de l’aire de prospection nous renvoient directement en Antarctique et non pas en Sarthe!
    Prospection n’étant pas Exploitation alors pourquoi avancer un potentiel d’emplois plus qu’hypothétique, en 1981 Elf et BRGM nous avaient promis 1500 emplois pour 20 ans, résultat 5 emplois sur la commune pendant 3 ans!
    …et combien d’emplois détruits?

    Notre “ramdam” a incité le ministre signataire du PER, d’y adjoindre la création d’une Commission Locale d’Information et de Suivi, ceci nous ayant permis de recadrer les débordements de la société orléannaise
    nous menaçant de faire appel à la force publique-au fait qui fait du ramdam?-
    Le directeur adjoint de Variscan s’est plaint du surcoût que nous lui avons occasionné par nos refus d’accéder aux parcelles agricoles, on lui suggère de renégocier le tarif des analyses des carottages réalisés par le laboratoire e-mines de DUN dans l’Ariège qui laisse apparaitre un bilan plus que positif.

    Et l’on pourrait continuer ainsi la série des éléments à charge selon notre lecture.
    Non Variscan n’est pas le bienvenu dans notre secteur, ni ailleurs à en croire les différents commentaires.
    Mine propre, mine “durable”, on attend toujours les premières démonstrations, qu’on ne nous prenne pas en exemple la fameuse mine autrichienne de tungstène qui n’a vraiment rien à voir avec le petit potentiel des gîtes susceptibles d’ être exploités en France.
    Le Président de Rouez-Environnement.

  4. Romain Roux dit :

    Mais dis donc, quelle leçon de journalisme de la part d’un média qui se vante de faire de la “REINFORMATION”!!! C’est ça votre modèle de journalisme ? Donner la parole sans contradiction à un représentant du capitalisme mondialiste, sans même se donner la peine d’aller entendre les arguments des opposants ? Non, vous préférez plutôt laisser ce dirigeant faire sa com’ et dézinguer si grossièrement les opposants, qui auraient reproché à ces messieurs ” de perturber les ondes telluriques des druides entre le Mont-saint-Michel et la forêt de Brocéliande”. La ficèle est tellement grosse ! En fait votre projet c’est de remplacer une propagande par une autre non ? Breizh-info, la blague ! Comme quoi, vanter son “indépendance” ne veut jamais dire que l’on est indépendant de ses propres conceptions politiques.

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