La 4ème saison de Vikings est disponible en intégralité (VOST) sur Canal + à la demande, pour quelques jours encore, et en téléchargement sur les sites habituels. Après visionnage intégral des dix premiers épisodes ( la saison est divisée en deux parties de dix épisodes ; il faudra patienter jusqu’à l’automne pour voir la suite), c’est un constat mitigé : oui, la série Vikings et les aventures de Ragnard Lodbrok sont toujours intéressantes, bien filmées, agréables à regarder mais une bonne partie des dix premiers épisodes n’arrivent pas au niveau des saisons précédentes.
La faute sans doute à un personnage de Ragnard Lodbrok devenu petit à petit toxicomane, et qui s’effondre progressivement au fil des épisodes, se révélant incapable de diriger son peuple. La faute aussi à des longueurs en début de saison, et à une véritable difficulté à démarrer. D’autre part, les enchainements entre la France, l’Angleterre et le royaume Scandinave se font moins bien, sont moins bien placés.
Le dixième épisode semble d’ailleurs confirmer nos dires : une forte avancée dans le temps se produit sans que le spectateur s’y attende, comme si le réalisateur, Michael Hirst, n’arrivait pas à se sortir de son histoire qui commence à devenir longuette .
Toutefois, cette saison vaut tout de même d’être visionnée ; que va faire Rollo en France ? Que se passe-t-il dans les royaumes anglais ? Comment grandissent les enfants de Ragnar ? Les acteurs, fidèles à eux-mêmes, brillent dans leurs rôles respectifs. Mention spécial à Gustaf Skarsgard (Floki) , à Katheryn Winnick (Lagertha) et à Alexander Ludwig (Björn), qui arrivent à faire oublier la prestation étrange de Travis Fimmel (Ragnard Lodbrok). L’intrigue anglaise est intéressante, les scènes de bataille (notamment la bataille navale entre Francs et Vikings sur la Seine) sont excellentes, les costumes, la musique, les décors sont toujours aussi plaisants. Si bien que malgré une petite déception sur le fond de l’histoire et sur la fin de la première partie « en eau de boudin », on attend tout de même la suite avec impatience.
En espérant retrouver (mais le pari est difficile elles furent exceptionnelles) le rythme et l’intrigue des trois premières saisons.
Yann Vallerie
Crédit photo : DR
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