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6 août 1945. Quand les Américains bombardèrent Hiroshima [Vidéo]

08/08/2017 – 05h55 Hiroshima (Breizh-Info.com) – Le Japon a marqué le 72e anniversaire de l’attaque américaine à la bombe nucléaire dans la ville d’Hiroshima dimanche 6 août 2017, avec la tenue d’une cérémonie par le Premier ministre Shinzo Abe et des survivants.

A cette occasion, une minute de silence en mémoire des victimes a été observée, à 8h15 précise, l’heure à laquelle l’aviation américaine largua la première bombe atomique, le 6 août 1945. Des dizaines de milliers de Japonais furent tués directement, tandis que plus de 140 000 morts furent à déplorer dans l’année qui suivit ce bombardement.

Trois jours plus tard, l’aviation américaine largua une bombe atomique sur Nagasaki, provoquant la capitulation du Japon, le 15 août 1945.

A aucun moment depuis, les dirigeants américains n’ont présenté d’excuses aux Japonais pour ce meurtre de masse. Alors que les Japonais considèrent ces bombardements comme un crime de guerre, la communauté internationale, États-Unis en tête, fait la sourde oreille.

D’une puissance équivalant à près de 16 kilotonnes de TNT, la bombe de Hiroshima a causé une déflagration faisant monter la température au sol à 4.000 degrés.

Plusieurs dessins animés (voir ci-dessous) retracent le massacre d’Hiroshima :

https://www.youtube.com/watch?v=8y9Hk_KRJoo

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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5 réponses à “6 août 1945. Quand les Américains bombardèrent Hiroshima [Vidéo]”

  1. Pschitt dit :

    Selon vous, la bombe lancée sur Nagasaki aurait “provoqué” la capitulation du Japon. Ne serait-il pas plus juste de dire qu’elle l’a précipitée ? Depuis la chute de l’Allemagne et la prise d’Okinawa et d’Iwo Jima, les Japonais ne se faisaient plus d’illusions sur l’issue de la guerre et cherchaient une sortie honorable. En excluant celle-ci, la déclaration de Potsdam, fin juillet 1945, poussait le Japon à poursuivre la guerre. Sciemment ? Cette question politiquement incorrecte n’a pas été tranchée. Vous auriez pu dire aussi que si la bombe de Nagasaki a mis fin à la guerre, celle d’Hiroshima en a déclenché une autre : les Soviétiques ont aussitôt rompu le traité de neutralité soviéto-japonais et attaqué la Mandchourie… ce qui donnait aux Japonais une raison aussi impérieuse que les bombes de déposer les armes.

  2. Nomizoé dit :

    “Alors que les Japonais considèrent ces bombardements comme un crime de guerre, la communauté internationale, États-Unis en tête, fait la sourde oreille.”

    Les USA ont déclaré la guerre au Japon après l’attaque de décembre 1941 sur Pearl Harbor. Quatre jours après, Hitler s’est incliné devant la volonté de Roosevelt et a déclaré à son tour la guerre aux USA.

    Roosevelt était au courant qu’une attaque japonaise se préparait contre Pearl Harbor, mais il a laissé faire, car il lui fallait un prétexte pour lancer les USA dans la guerre contre la Japon et surtout l’Allemagne.

    Jusqu’à Pearl Harbor, le camp anti-guerre était très actif, et Charles Lindbergh était à la pointe de ce combat. Je cite wiki:

    Le 11 septembre 1941, à Des Moines, lors du meeting America First, Lindbergh pose la célèbre question dans un discours radiodiffusé : « Qui sont les agitateurs bellicistes ? », à quoi il répond : « Les Britanniques, les Juifs et l’administration Roosevelt. »

    C’est à dire que les Américains dans leur ensemble étaient contre la guerre. Ils avaient bien raison. Si l’armée américaine était restée aux USA, ça aurait sauvé quelques centaines de milliers de vies américaines (et peut-être quelques millions de vies européennes et japonaises). Par contre, c’est assez logique que les Britanniques aient poussé les USA à aller aider l’Angleterre, qui avait déclaré la guerre à l’Allemagne. Quant aux Juifs, ils étaient remontés contre Hitler depuis 1933.

    Dans le même discours, Lindbergh déclare que “la pire menace pour ce pays est que [les Juifs] détiennent et influencent grandement notre cinéma, notre presse, notre radio et notre gouvernement”.

    Et donc, grâce aux médias, le gouvernement a pu lancer le pays dans la guerre malgré l’opposition du peuple. Du coup, les leaders du mouvement anti-guerre se sont tus pour ne pas être accusés de traîtrise. Lindbergh s’est engagé dans l’armée. Et au bout d’un moment, il n’était sans doute plus possible de dire un seul mot contre la guerre et ses responsables.

    Je pense que c’est cette atmosphère d’intolérance qui a rendu possible les massacres de populations civiles par l’US Air Force, au Japon, en Allemagne, et même en France, avec les applaudissements des médias. Il était sans doute devenu difficile de critiquer le gouvernement. On peut ajouter que Churchill était un gros taré, et que la presse était aussi contrôlée en Angleterre qu’en Amérique.

    Alors on peut considérer comme un crime la destruction de villes entières par les USA, mais en fait, la population américaine n’était pas plus mauvaise que nous. Les criminels sont les politiciens, les activistes, les journalistes, les propriétaires de journaux, qui ont diabolisé l’ennemi, et ont donné carte blanche aux militaires en les encourageant à commettre ces exactions, et en faisant régner la censure. J’ajoute qu’on a exactement le même problème de censure de nos jours.

  3. Nomizoé dit :

    “Alors que les Japonais considèrent ces bombardements comme un crime de guerre, la communauté internationale, États-Unis en tête, fait la sourde oreille.”

    Le gouvernement et les médias américains passent leur temps à traiter les Blancs américains de salauds de racistes. Ça ne les gênerait pas de leur mettre quelques massacres de plus sur le dos.

    Les Américains en général auraient tort de se sentir personnellement responsables de ces crimes, mais la plupart d’entre eux seraient quand même prêts à reconnaître qu’il s’agit de crimes. Le blocage ne vient pas d’eux, mais d’une petite minorité agissante.

    Le problème est que si l’incinération des villes japonaises par l’US Air Force est officiellement déclarée comme un crime, certains demanderont comment il faut considérer l’incinération des villes allemandes par la même US Air Force (avec l’aide de la Royal Air Force).

    On sait que le mot “holocauste” désigne justement un sacrifice par le feu, mais c’est un mot réservé. Les Allemands n’y ont pas droit. Donc, les bombardements incendiaires sur l’Allemagne ne doivent pas être dénoncés. Du coup, pour des raisons de cohérence, le massacre des civils japonais ne peut pas être officiellement dénoncé non plus. Les Américains n’y sont pour rien.

  4. Eschyle 49 dit :

    Sur Hiroshima , lisez ceci ( 28.836 vues ) : http://reseauinternational.net/avons-nous-elu-un-fou/
    En particulier la troisième partie . Détail supplémentaire : en 1945 , les USA ne maîtrisaient pas la technique du système d’allumage , vulgairement parlant , du détonateur de la bombe atomique . Les trois détonateurs nécessaires à Alamogordo , Hiroshima et Nagasaki , ils les ont trouvés à Ohrdruf , et les ont aussitôt placés sur les bombes en question . À trois semaines près , Hitler gagnait la guerre . Toutes les informations en question ( 40.000 pages de rapports sur l’opération Manhattan ) , on les trouve dans les archives russes , déclassifiées sous Eltsine . Quant aux archives françaises ( brevets de Joliot-Curie ) , la loi du 15 juillet 2008 en interdit la déclassification : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/04/restriction-dra.html

  5. Nomizoé dit :

    À propos de crimes commis à grande échelle, et qui ne sont pas officiellement dénoncés, il y a aussi tout ce qui s’est passé en URSS dans les années 1930, avec Kaganovitch, Yagoda et leurs lieutenants. Des millions de morts, mais c’est censuré par la télé, l’école, et le cinéma. Là encore, il s’agit de ne pas faire d’ombre aux victimes officielles de l’histoire, désignées par le bloc État-LICRA-Médias. Il faut rappeler au passage que dans les années 1930, la LICRA soutenait le camp des massacreurs bolchéviques.

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