Nantes : encore deux fusillades dans le week-end

Deux fusillades ont encore eu lieu à Nantes ce week-end, dont pour une fois une dans le quartier Graslin. Jusque-là ce dernier n’a été concerné qu’à ses abords, lors de deux fusillades rues d’Ancin et de l’Héronnière en août 2018 – 500 mètres au sud-est à vol d’oiseau du cours Cambronne, sur fond de règlements de comptes liés à la drogue. Les auteurs présumés avaient alors été arrêtés à Rezé.

Cette fois, ce 31 août vers sept heures du matin au croisement des rues Franklin et Scribe, un homme a été touché à la hanche par un petit plomb. Les circonstances de sa blessure restent floues, même s’il semble établi que la victime sortait de la discothèque le Loft, qui dément toute altercation dans ses murs ou devant – elle est située un peu plus haut dans la rue Franklin, au croisement avec la rue Buffon. La victime, un homme âgé de 20 ans, est inconnue de la justice.

Par ailleurs, la lunette arrière d’une voiture stationnée a été brisée ce dimanche par trois balles de 9 mm entre les rues de Mayenne et de Charente à Bellevue. Aucun blessé par balle n’a été relevé, mais les habitants ont entendu plusieurs détonations.

Un point de deal florissant

Rue de Charente, trois fusillades en un week-end avaient eu lieu au 5, début juillet dernier, et par la suite les forces de l’ordre avaient retrouvé un sac d’armes sur les lieux. « Il y avait un point de deal florissant là, qui faisait concurrence à ceux de la place Mendès France », explique un proche du dossier, qui n’exclut pas cependant que les tirs de ce dimanche soient « aussi le fait d’un gars qui a voulu essayer son arme, cela arrive de temps à autre et ils ne tirent pas toujours en l’air ». Près de Malakoff par exemple, « on peut régulièrement entendre des tirs la nuit prairie de Mauves – ce sont des délinquants qui s’entraînent ».

Un habitué des quartiers sensibles affirme par ailleurs que « d’autres règlements de comptes auront lieu en septembre, quand les mecs rentreront du bled [des pays du Maghreb] Il y a diverses histoires de règlement de dettes de stupéfiants, entre Bellevue, Malakoff et les quartiers Nord, les armes vont parler ».

Louis Moulin

Crédit photo : DR
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