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Nantes. feu dans une école, rébellion, cambriolages et drogues tous azimuts

Le 6 janvier vers 10h35, les pompiers ont été appelés rue du Coudray pour un incendie en cours dans les sanitaires d’une école. Le feu s’était déclaré dans un distributeur de papier. Près de 180 personnes ont été évacuées et l’incendie rondement maîtrisé. Un autre feu a eu lieu dans la nuit du 6 au 7 janvier rue Cassegrain, en plein centre de Nantes, où il a touché un conteneur à verre.

Le cinq janvier dernier, un homme de 21 ans a été placé en garde à vue pour violences, rébellion et dégradation de bien public, vers 17h, après son interpellation rue du Couëdic, près de la place du Commerce, après avoir cassé un rétroviseur d’une voiture de police municipale alors qu’un policier municipal tentait de le contrôler. Il a ensuite frappé un des policiers au bras ; il s’est révélé fin saoul avec 1.28 grammes d’alcool dans le sang.

Toujours le 5 janvier, mais vers 19h30, la police est intervenue sur un flagrant délit de cambriolage rue de la Garde, dans le quartier de la Beaujoire, et est tombée sur trois hommes en passe de changer les serrures d’une maison dont ils avaient forcé l’entrée, pour en faire un squat. Ces derniers avaient sur eux un tournevis et une pince multiprise, ainsi qu’un bijou et un collier volés sur place. Extra-européens, ils ont été placés en garde à vue.

Dervallières : après la fusillade, trois dealers parisiens interpellés au Building

Après la fusillade du 1er janvier au 38, rue Watteau aux Dervallières, les policiers ont monté une opération coup de poing dans le même secteur, d’abord pour interpeller un acheteur muni de cocaïne et d’héroïne, puis de trois dealers en pleine action, avec 2750 € sur eux – la recette d’un soir.

Agés de 20, 21 et 31 ans, ils ont été interpellés sur les lieux – les deux plus jeunes seront jugés en comparution immédiate. Ils sont originaires de la Seine-saint-Denis et l’un d’eux a déjà été condamné pour infraction à la législation sur les stupéfiants à Bobigny, il était sous le coup d’un sursis probatoire qui sera probablement révoqué. Recrutés sur les réseaux, Snapchat le plus souvent, parfois Whatsapp, ils n’ont pas d’adresse à Nantes – ce qui déjoue les perquisitions – et viennent pour de courtes missions, quelques jours, une semaine, payées en liquide (200 € la journée), avant de repartir et de laisser la place à d’autres intérimaires de la drogue.

Louis Moulin

Photo d’illustration : DR
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