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Retraites. Et si nous changions absolument tout sans tenir compte des boomers ? [L’Agora]

Alors que des dizaines ou des centaines de milliers de Français s’apprêtent à descendre dans la rue pour s’opposer à la réforme des retraites sur laquelle le gouvernement entend passer en force avec l’appui de la droite d’Eric Ciotti, il semble intéressant de se pencher, non pas avec des chiffres, mais avec un raisonnement communautaire logique, sur ce à quoi pourrait ressembler un système de retraites bien plus juste qu’il ne l’est actuellement.

Le problème en France, comme dans tant d’autres pays, c’est cette volonté d’uniformiser les retraites (comme beaucoup d’autres choses) et de ne pas vouloir tenir compte des différences abyssales qui peuvent exister, notamment en matière de niveau de vie, entre un agriculteur, un ouvrier à la chaine et un journaliste, ou un cadre qui travaille toute sa vie dans les bureaux.

Ainsi, en France aujourd’hui, et avant la réforme souhaitée par le gouvernement, vous devez disposer de 166 trimestres (soit 41 ans et 6 mois) pour une retraite à taux plein. Et cela quel que soit votre statut, hormis quelques corps de métier qui ont su, après des années de luttes sociales intenses et de rapport de force, faire entendre raison aux gouvernements précédents de la 5ème République.

Mais revenons à nos moutons. Ne peut-on pas imaginer qu’une agricultrice qui a commencé à la ferme à 18 ou à 20 ans, qui a gagné moins que le SMIC toute sa vie (et parfois beaucoup moins) le tout en travaillant souvent 7 jours sur 7 et toute l’année, puisse espérer partir en retraite à taux plein à 55 ans par exemple, après 35 ans de dur labeur ? Et pas avec une retraite digne du SMIC, mais avec une bonne retraite, que l’on pourrait chiffrer plutôt autour des 2000 ou 2500 euros nets aujourd’hui en fonction du coût de la vie. Ne peut-on pas imaginer qu’il en soit de même pour tous les ouvriers qui ont passé leur vie à l’usine, dans des travaux durs, pénibles, épuisants ? Et de même pour certains artisans, mais aussi pour les travailleurs de nuit, donc nous savons qu’ils perdent de toute façon 10 ans d’espérance de vie en 40 ans de travaux de nuit (ou de 3X8) ?

Ne serait-il pas normal, dans un système idéal, que ces ouvriers, ces petits artisans, ces agriculteurs, dont on sait que l’espérance de vie est moins importante, largement moins importante, qu’un conseiller en communication, qu’un journaliste, qu’un travailleur du tertiaire, puisse bénéficier d’une bonne retraite à un âge raisonnable pour leur permettre de souffler, et de profiter de leurs 55-60-65 ans…eux qui pour beaucoup sont de toute façon condamnés, si ce n’est à mourir tôt d’un cancer ou des suites d’une pathologie contractée du fait de la dureté du travail, au moins à connaitre d’énormes difficultés à vivre convenablement et en bonne santé durant leurs retraites ?

Ne peut-on pas imaginer à contrario que le cadre, qui a bien gagné sa vie durant toute sa carrière, qui a mis de côté, qui a investi, qui est devenu propriétaire, qui a du patrimoine (qu’il faudrait pouvoir transmettre à sa famille sans la moindre taxe ni ponction par l’Etat) , touche moins que ce qu’il a gagné durant sa carrière ? Quel est le besoin d’avoir une retraite à 4000, 5000 euros, et même plus, lorsque vous êtes déjà propriétaire, que vous n’avez plus de crédit, que vous avez de l’argent sur votre compte en banque ou via des investissements effectués durant votre carrière ?

Est-il difficile d’imaginer un rééquilibrage, une fois l’heure de la retraite sonnant, à 55, 60, 65 ans selon les types de métier, que les comptes se rééquilibrent un peu, le tout dans une société homogène bien évidemment, c’est à dire dans une société où tout le monde ne peut prétendre à avoir une nationalité européenne, une société fermée, une société où les hommes ont encore l’impression d’avoir un destin collectif et populaire ? Ne peut-on pas penser qu’au même titre que la Sécurité sociale, cette merveille aujourd’hui massacrée du fait des abus mais aussi de l’immigration qui ouvre nos portes-monnaie à tous les vents, la retraite pourrait être un formidable outil de redistribution sociale et de rééquilibrage populaire ? Donner, sur 10 ou 15 ans, la possibilité à des millions de citoyens abimés par des carrières difficiles, par des travaux compliqués, d’avoir une fin de vie active paisible. Pour pouvoir travailler tranquillement son jardin, voyager, s’instruire, lire, s’occuper de ses enfants, de ses petits enfants…donner de son temps pour des causes qui leur sont chères…et au final, avoir des journées toutes aussi remplies et productives que durant une carrière professionnelle, mais au service de soi, et de sa communauté…

Il est parfois sidérant de lire ici ou là, de grandes théories sur les retraites, des calculs d’apothicaires, des réformes toutes aussi iniques les unes que les autres, sans que jamais, ceux qui nous gouvernent ne semblent vouloir réellement combler les désirs de leurs administrés;  Il est par ailleurs irritant de voir que le diviser pour mieux régner fonctionne toujours à merveille dans ce pays, où plutôt que de s’en prendre aux nantis et à ceux qui font les lois, certains citoyens jalousent les « statuts particuliers » que certains corps de métiers ont acquis de luttes sociales parfois très dures au siècle dernier.

Mon propos n’a pas pour vocation à verser dans l’égalitarisme. Mais il en appelle au bon sens et à la communauté. Une fois  notre peuple libéré d’une immigration source de pillage économique sans précédent (en plus de tous les autres effondrements que nous connaissons parallèlement), n’est-il pas tant de renverser la table et de tout revoir ? Pour permettre à toute une partie de notre peuple sans qui, aujourd’hui, certaines productions ne seraient plus assurées, de profiter, durant 10 ou 15 ans, de ce que d’autres ont pu bénéficier pendant plusieurs décennies, à juste titre du fait de leurs études, de la valeur estimée supérieure de leur travail, mais aussi de leurs choix de carrière initiaux ?

Encore une fois, cette réforme des retraites qui se profile est une réforme par et pour les boomers. Ces boomers ont voté massivement pour Mitterrand qui a fait la retraite à 60 ans. Puis pour le gouvernement Jospin et les 35 heures, pour travailler moins. Et aujourd’hui, ils craignent de ne plus pouvoir continuer à jouir sans entrave, et prétendent donc du haut de leurs 70 à 80 ans et de leur peur du lendemain, à ce que nos générations travaillent toujours plus longtemps. Pour les servir le plus longtemps possible. Ils ont fait de Macron leur idole. Nos générations héritent déjà de tous les maux que cette génération égoïste a provoqués ou laissés s’installer dans le pays. Il serait temps de signifier à ces boomers la fin de la fête.

Et l’envie de tout reconstruire, non pas pour leur permettre des voyages à l’autre bout du monde, ou de vivre jusqu’à 110 ans dans des EHPAD à nos frais. Mais bien pour permettre à tout un peuple, après une carrière de dur labeur, de pouvoir, sur un temps qui sera moins long pour les plus fatigués, les plus usés, faire autre chose que de continuer à servir un patron…et espérer autre chose que de finir avec un infarctus ou une maladie handicapante à 65 ans du fait d’un travail acharné.

Oui, il faut réformer les retraites, de toute urgence. Mais sûrement pas pour satisfaire les appétits de boomers qui ont se sont appliqués à détruire ou à laisser détruire notre monde depuis plusieurs décennies déjà. Oui, redistribuons une partie de notre argent, mais avant pour notre peuple et pour ceux qui le méritent du fait de leur travail, de leur fragilité économique et de leur service rendu à la société !

Julien Dir

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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31 réponses à “Retraites. Et si nous changions absolument tout sans tenir compte des boomers ? [L’Agora]”

  1. Colas dit :

    le système de la retraite par répartition a été créé bien avant, les boomers n’ont rien à y voir. En Europe il remonte à Bismarck, mais plus généralement il a été mis en place à la fin de la 2ème guerre mondiale. Les socialistes ont en effet abaissé l’âge de la retraite à 60 ans, spécificité française.
    Un socialisme redistributeur comme celui qui est décrit ici (les “petits” auraient une plus grosse retraite) n’a pas fait ses preuves, historiquement, jusqu’ici. Et quant au financement d’un tel mécanisme, il faudrait une économie encore plus planifiée et plus étatique que celle qui existe actuellement.

  2. Le dantec dit :

    Bien écrit comme tjs mais étant un boomer je ne peux que constater qu’au delà des salaires il y a la façon de vivre la priorité donnée à l’essentiel ( un logement un minimum d’économie etc). De plus ce qui plombe bien des familles ce sont les divorces répétés …. Dire qu’il est bon de voir des gens partant à 55 ans avec plus de 3000 par mois est super… me laisse dubitatif. Les secteurs concernés sont presque tjs des domaines à statut en béton ayant un pouvoir de nuisance qui fait reculer les politiques. Cela dit bravo pour l’immigration qq idées généreuses. Aux boomers d’aider leurs descendants et ceux qui autour d’eux dérouillent.

  3. Gillic dit :

    L’immigration africaine en général et musulmane en particulier est la source de tous nos maux, tant que ce qui nous sert d’hommes politiques n’ aura pas compris cela, la France poursuivra sa descente aux enfers !!!

  4. van hoecke dit :

    Les retraités gagnent moins que quand ils travaillaient et c’est normal: vous l’avez justifié. Par contre vouloir récompenser tardivement au seuil de la mort l’agricultrice qui a gagné moins que le SMIC toute sa vie est une idée tordue: la justice sociale tant qu’à faire, c’est tout de suite. Pour le cas particulier de l’agriculture si vous voulez savoir comment, regardez comment fait la Suisse pour protéger son agriculture.

  5. Marc FRANCOIS dit :

    Démagogique et dystopique. De plus infinançable, sauf pillage encore plus totalitaire des actifs ayant contribué à l’accroissement de la richesse nationale par cette horreur immorale qu’est la Sécurité Sociale et ce monstre socialiste qu’est l’Etat quand il sort de ses fonctions régaliennes. Ces responsabilités régaliennes que l’Etat n’assume plus au demeurant et sur lesquelles il vaudrait mieux le recadrer, pour qu’il y concentre nos efforts, plutôt que de s’immiscer dans la vie économique, sociale et surtout privée des Français.
    Simpliste et larmoyant également. Les catégories sociales envers lesquelles ce texte envoie une charité lacrimale, en se donnant bonne conscience pour pas plus cher qu’un édito, sont en voie de disparition : c’est là que se situe le vrai scandale et le véritable drame, tant pour les ouvriers et paysans que pour notre nation. Avant de prôner un collectivisme caritatif forcé en faveur de la retraite de ces catégories sacrifiées sur l’autel du mondialisme et l’immigration, les intellectuels au grand coeur feraient mieux de lutter avec des propositions réalistes pour leur survie. Leurs retraites, pour des populations où la fuite de ces métiers et les suicides font des ravages, ça ne les concernera que s’ils y arrivent. C’est là que réside l’urgence.

  6. Dominique dit :

    Une pension de retraite de 2.500 euros pour une agricultrice qui a trimé toute sa vie ?
    Ah la belle idée ! Sauf qu’il n’y a plus d’agriculteurs et encore moins d’agricultrices.

    Et vous embrouillez tout. La ” retraite ” se prépare tout au long de sa vie en se constituant un capital personnel. Il s’agit d’une préoccupation individuelle et familiale, où le collectif n’a pas à mettre ses grosses pattes de prédateur.

    Et arrêtez de cracher sur les ” boomers “. Ils ont suffisamment travaillé, eux, 45 à 54 heures par semaine et n’ont pas de critiques à recevoir d’un marxiste.

  7. Marsaudon dit :

    Les retraités dont tu parles si négligemment ont construit après la guerre ( j’ai 80 ans)le monde
    feutré dans lequel tu t’épanouis depuis ton petit bureau ( je ne doute pas que ton activité soit épuisante) et tes grosses 35 heures par semaine. Pendant ce temps nous avons payé les retraites
    de nos aînés sans rechigner, avec le travail de nos mains, et nous avons trouvé ça juste..penses-y..

  8. PERSAT M. dit :

    Une agricultrice qui gagne beaucoup moins que le SMIC et qui part avec 2000 euros ou plus de retraite, c’est beau ! Mais il finance ça comment le gros malin ?
    Je suis né en 1935 mais je ne me considère pas comme un “boomer”.
    Ceux qui sont en bonne santé à 65 ans et qui ont des envies de voyage, on devrait les envoyer en Afrique pendant 28 mois de service civil, pour construire des routes, des puits et des écoles.

    • Rédaction dit :

      Les boomers sont nés entre 1950 et 1960 grosso modo.

      • MELINE Stéphane dit :

        Une génération c’est 25 ans, le baby boom c’est en gros de 1940 à 1965.
        C’est donc les 30 glorieuses, un pays à reconstruire, pas de chomage, pas d’immigration de masse, prix du pétrole au plus bas et un pays bien géré par des politiciens qui avaient la grandeur de la France au coeur. Tout le contraire d’aujourd’hui.
        Un minimum de réflexion s’il vous plait.

      • Henri dit :

        Je dirais : plutôt entre 1945 et 1965.

  9. Franck dit :

    Ce n’est pas la société qui paye les EHPAD des retraités et encore moins leurs voyages à l’autre bout du monde. Ils ont trimé toute leur vie, et pas 35 heures par semaine

  10. ALREN dit :

    C’est quoi un boomer ? Quand on veut redresser les torts, il convient de préciser de quoi on parle. Même si officiellement dans l’après guerre on était dans le 40h hebdomadaires officiellement depuis Léon Blum mais pour la reconstruction et aussi pour gagner sa vie tout simplement il fallait faire des heures supplémentaires.
    Jusqu’à 48 h dans les années 60. Les discours anti boomers tels que ceux de Greta Thunberg visant à culpabiliser les vieux actuels est assez injuste. Ces générations ont actuellement entre 70 et 80 ans (nés en 1943 sous les bombardements alliés pour ceux-ci). Ils n’ont pas trop abusé des ressources de la planète pendant leur enfance. On se lavait dans les campagnes à l’eau froide tirée du puits, l’électrification des campagnes bretonnes est arrivée vers la fin des années 50 avec la mécanisation avec les premiers tracteurs. On peut leur reprocher d’avoir connu les 30 glorieuses mais c’était par leur travail. Il n’en manquait pas mais aujourd’hui, on dit que les nouvelles générations n’en veulent plus car incompatible avec une civilisation des loisirs. Chacun aura ce qui lui reviendra sans doute.

  11. Jean-Louis d'André dit :

    Lorsque fut institué l’actuel système de retraite par répartition, c’était l’époque du “baby boom”, également appelé “30 glorieuses” caractérisé par une expansion économique et démographique et le plein emploi. Il y avait donc une population en âge de travailler et travaillant effectivement très supérieure à la population des retraités. Il n’y avait donc aucun problème de financement du système de répartition.
    Mais, comme son nom l’indique, cela n’a duré que 30 ans. Ensuite est venu l’hiver démographique (la population active n’augmente plus mais diminue chaque année) joint au progrès de la médecine qui augmente régulièrement l’espérance de vie des plus vieux. Or c’est justement ce moment qu’ont choisi les socialistes pour abaisser l’âge de la retraite de 65 ans à 60 ans.
    Les conséquences n’ont pas été immédiates (il faut le temps que les enfants du “baby boom” soient en âge de travailler) mais aujourd’hui le “baby boom” est devenu un “papy boom” et le système est infinançable.
    Dès lors il n’y a que trois solutions :
    Ou bien on augmente les cotisations retraite (mais leur montant est déjà insupportable, le taux exorbitant des prélèvement sociaux mettant à mal notre économie).
    Ou bien on diminue le montant des retraites (mais il est déjà trop faible, certaines retraites étant même scandaleusement insuffisantes et ce ne sont pas les moins nombreuses).
    Ou bien on relève l’âge de la retraite. Cette dernière solution est assurément la moins mauvaise avec le double avantage d’augmenter le nombre des cotisants et de diminuer le nombre des retraités sans augmenter le montant des cotisations ni diminuer celui des retraites.

  12. breizh dit :

    votre idée est généreuse, mais avec l’argent des autres : cela s’appelle le socialisme et ne même qu’à la ruine, pénurie, dictature.
    la seule solution est le basculement à la capitalisation. La répartition n’est pas viable (sauf à voler les gens).

  13. JTL29 dit :

    J’ai déjà remarqué que dans presque tous ses articles, Julien Dir ne peut s’empêcher de critiquer systématiquement les générations nombreuses de l’après-guerre.
    Julien Dir oublie ceux qui, à cette époque, ont vécu leur enfance dans une relative pénurie alimentaire, dans des villes détruites comme Brest avec pour logement, écoles primaires et le début du lycée, les baraques inconfortables et mal chauffées des villes en reconstruction. A Brest, je n’ai quitté ces écoles en baraques qu’en 4ème lorsque le lycée de Brest a été reconstruit à Kerichen. Mais même dans ce grand lycée tout neuf, il y avait jusqu’au bac 39 élèves par classe. Le bac à cette époque, parlons-en, avec ses 2 parties, une en première et une autre en terminale, un écrit d’admissibilité et un oral obligatoire d’admission, pas de rattrapage en juin en dehors d’une session de septembre en général plus difficile que celle de juin et un pourcentage d’admis ne dépassant pas 65 % pour les bonnes années (moins de 50 % pour les deux sessions en 1966). A cette époque, on travaillait souvent 44 h par semaine (y compris le samedi matin) et on avait seulement 4 semaines de congés par an. L’exode vers la région parisienne ou les régions industrielles était trop souvent obligatoire pour les bretons.
    Alors faites une comparaison avec la situation actuelle, le bac donné à tout le monde (c’est devenu un exploit d’être collé), vos semaines de 35 h (quand je suis parti en retraite d’une grande entreprise nationalisée en 2005 – j’avais 11 semaines de RTT par an !) et j’arrête là mes comparaisons, car à l’époque de notre jeunesse, on avait un immense avantage, on croyait à un futur plus favorable et on n’avait pas à subir l’invasion migratoire de tous ces parasites qui n’apportent que l’insécurité et le désordre.
    Alors Julien Dir, essayez d’être plus réaliste et d’éviter de faire croire à vos lecteurs que tous nos problèmes actuels viennent de vos ainés du baby-boom. C’est ridicule et de plus, infondé.

  14. NOEL dit :

    L’auteur de cet article vise les boomers dont je fais partie , ceux-ci voyez vous n’ont jamais connu les 35 heures mais plutôt les 48 – 50 heures , j’ai fini ma carrière en faisant 40h30 . Dans une dizaine d’années , ceux qui partirons n’auront connu que les 35 heures alors si on fait le total d’heures effectuées pendant leur activité et celle effectuées par les ” boomers ” y’a pas photo et en plus , les gens rentrent plus tard sur le marché du travail , la pénibilité au travail de mon temps en était vraiment une , car l’automatisation n’existait pas où peu .

  15. Michèle dit :

    La faute originelle de tous ces débats, c’est d’avoir voté pour Masttrich, d’avoir accepté sans broncher la trahison de 2005 et d’avoir obéi ‘comme un seul homme’ aux injonctions d’un gouvernement et d’un président soumis à Mc Kinsay lors de la pandémie. Le Français sédaté, tourneboulé et sidéré n’a qu’à reprendre son destin en mains!
    Où êtes-vous citoyens ? Réfléchissez au fait que tout est fait pour nous opposer, nous habituer à nous isoler soit par la peur, soit par idéologie. Nous solidariser, nous parler, nous comprendre…… c’est la peur panique à Paris !!!!
    Demain, et après !?!?!….

  16. Jacques Gautron dit :

    Discours parfait auquel je souscris mais malheureusement l’auteur ne dit pas comment il fait. Faudrait-il instituer un fonds souverain puis laisser totalement libre l’âge de départ à la retraite. Certains se contenteraient de peu et partiraient tôt d’autres travailleraient très longtemps en fonction d’une santé qui ne dépend pas systématiquement des efforts au travail. Ces derniers ayant assez pour vivre penseraient surtout à laisser le plus possible de ressources à leurs descendants. Enfin j’ai connu beaucoup de personnes qui partant assez jeunes à la retraite sont morts très vite de désœuvrement.

  17. kaélig dit :

    Né en 1944, je ne me considère pas comme un boomer, ni même un soixante-huitard d’ailleurs.
    D’accord avec Alren et JTL29.
    En 1960, dans mon Pen Ar Bed natal, la vie était dure pour tout le monde. Même dans les bourgs, c’était l’eau du puits ou la fontaine, on lavait le linge au lavoir, déchets ménagers et organiques (y c humains) dans les bourriers au fond de la cour, on voyait plus de charrettes que d’automobiles, 3 téléphones par bourgs, l’eau courante quant elle existait, c’était un filet d’eau pour remplir un broc, la salle d’eau ? une grande bassine d’eau réchauffée sur le poêle à charbon, l’électricité à 110 volt avec coupures assorties.
    Dans la campagne de mon grand-père (de 8 enfants) du coté de Camaret: sols en terre battue, pas d’électricité, bougies et lampe à pétrole, chauffage au bois dans l’âtre de la cuisine…Les tracteurs commençaient à apparaître…La belle vie quoi !
    J’ai connu le Lycée Kérichen dont le dortoir des internes se trouvait à Ménez-Paul dans des barraques courantes à Brest détruit j’ai passé le BEPC dans les barraques du collège-Lycée L’Harteloire, des oncles et tantes logeaient dans des barraques.
    L’eau courante (au robinet) n’est apparue que vers 1970 du moins autour de Rennes où je travaillait en Entreprise BTP-Génie-Civil à l’époque: nous n’arrêtions pas de construire des châteaux-d’eau (Bain de Bretagne, Goven, Bruz, Bédée, Chavagne…) des réservoirs enterrés, des stations d’épuration en plus de grands immeubles…Le boulot ne manquait pas.
    Conditions de travail dans mon entreprise à l’époque, vers 1968: 45 h/semaine l’hiver, 51h/sem l’été (le WE commençait le samedi aprem….on est loin des 35h/sem voire des 32 h !
    C’était l’époque durant laquelle on aimait le travail !!! Pour ma part: Entreprises, Bureau d’Etudes, 4 administrations ou assimilées, formation en permanence y c en cours du soir après le boulot, concours externes à gogo…Bref, je m’amusais au travail !
    Certes, nous post-boomers, nous avons bien profité du fruit de nos efforts certains en se payant du bon temps, d’autres dont moi, plutôt soucieux de l’avenir de mes descendants qui auraient mauvaise grâce de me traiter de boomer profiteur car je considère de mon devoir de les gâter pour ne pas répéter les errements de mon père, Fêtard au possible, mort très tôt, en 1959, laissant une veuve et 4 enfants avec un héritage de 3,5 millions d’anciens francs de dettes.
    Je demanderais aux jeunes pleurnichards actuels qui diabolisent les boomers de faire seulement la moitié de ce qu’ont accomplis leurs anciens.

  18. stag dit :

    Mal bien français, pour défendre ses idées et sa catégorie sociale il convient d’en démolir une autre.
    Je fais partie des boomers, ces pelés, ces galeux soit-disants nantis.
    Avec une retraite qui tourne autour de 1300€, en butte à l’inflation galopante et jamais revalorisée, je n’ai pas l’impression de prendre quelque chose à quelqu’un.

  19. FRANCHETTI Patrice dit :

    Le problème n’est pas les boomers, mais le gâchis abyssal des finances publiques et le pillage honteux de nos impôts et taxes par ces politiciens corrompus jusqu’à la moelle qui ne pensent qu’à nous voler jusqu’au moindre centime, auquel s’ajoute les détournements de nos finances par l’U.E. (frexit!) qui nous impose de financer tous les malheurs du monde via l’Ukraine et l’immigration invasion par exemple. Commençons par confisquer tous les comptes en banque et les biens privés de tous ces politiciens, de leur famille et de leurs descendants, avec effet rétroactif, condamnés pour détournement de fonds publics et fausse déclaration de patrimoine. Depuis 1958, cela ferait une très belle cagnotte. Justice doit être rendue au peuple souverain qui accepte, malheureusement depuis toujours, de se laisser piétiner par ces criminels et brigands au pouvoir. Pouvoir par ailleurs illégitime.

  20. Franz dit :

    Vos propos sont injustes.
    Tous les boomers ne sont pas des profiteurs.
    Je défie aux jeunes pleurnichards d’aujourd’hui de vivre la vie que nous avons vécue au début des années ’60. Et encore moins celle qu’on vécue nos parents et ancêtres !
    Dans le village en Belgique début des années 60, on chauffait uniquement la cuisine avec un poële au charbon, pas les autres pièces, il n’y avait pas d’isolation, de double vitrage et de vrais hivers. On prenait son bain dans une bassine en zinc le samedi à 2 dedans, on allait au lit avec une brique réfractaire chauffée sur le feu entre les draps ou une bouillotte. Il y avait un seul téléphone au café du village et très peu de voitures. Il y avait la radio mais pas encore la TV, pas d’ordinateur ni de portable. Peu de délinquance, toutes les maisons étaient ouvertes et le restaient dès le départ des hommes au travail à 6h. du mat. et on allait les uns chez les autres sans frapper. On allait à l’école le samedi matin… On faisait son potager, on élevait des lapins, des poules. Pour les vacances, c’était en famille, la mer ou les Ardennes, 1 semaine pas plus, en plus du camp scout, du patronage ou de la colo.
    Certes, ça s’est amélioré en effet entre 60 et 74, date de 1ère crise pétrolière – 1er accroc dans la courbe que l’on, croyait définitivement ascendante et prélude à la lente déglingue que nous avons sous les yeux aujourd’hui … Mais toutes ces améliorations, c’est nous, les boomers, qui les avons conquises et par notre travail de reconstruction après la guerre. C’est tellement plus noble que de pleurnicher et de vouloir prendre le fruit du travail des autres !
    Je suis entré dans les hôpitaux en 1978 comme aspirant infirmier et je vais prendre ma retraite comme cadre de santé en 2025, au jour près, après 47 ans de carrière, pendant laquelle j’aurai été fort peu malade, serai retourné 6 fois à l’école (en sus de mes 40 puis 38 h/semaine – certainement pas 35 ni 32 !) pour conquérir souvent de haute lutte et après TFE, des diplômes complémentaires et autres spécialisations. J’aurai travaillé 26 ans en soins intensifs, en médecine d’urgence, en cancérologie, en service pour handicapés physiques lourds, 15 ans de service de nuit en une époque où ce métier était déjà en pénurie mais sans commune mesure avec la situation actuelle. Le seul avantage, je n’ai jamais connu le chômage !
    Lorsque j’accéderai à la retraite à 65 ans (en Belgique, elle passera à 67 ans en 2026), dans 2 ans, je (ne) toucherai (que) 60% de mon salaire et quelques « piliers » complémentaires d’épargne personnelle. Alors que la France profitait du Miterrandisme, le gouvernement belge, dès 1982, incitait les citoyens à se forger une retraite complémentaire personnelle par capitalisation en contrepartie d’incitants fiscaux, car il prévoyait des difficultés futures dans l’équilibre du système de pension et voulait éviter l’appauvrissement des futurs retraités. Et encore, cette somme – une épargne de 40 ans – est loin d’être faramineuse.
    J’ai inculqué à ma progéniture (5) le goût des études, du travail bien fait et l’évitement des multiples visages de la décadence sociétale. A contre-courant. Sans vouloir crier une victoire définitive, pour l’instant, ça fonctionne, mais que de drames parmi des proches…
    Tout ceci pour vous dire que je juge vos propos sur les « Boomers » au mieux déplaisants, à la limite de l’injure. Vos articles sont en général bien mieux inspirés …

  21. mouchet dit :

    Des commentaires pour ou contre mais l’article est excellent et comme toujours les réalités et les vérités sont dures à avaler. J’ai l’avantage d’avoir fait plusieurs métiers et donc de connaître parfaitement le contexte de l’agriculture, de l’élevage, du bâtiment, des rénovations et du tertiaire dans les financements en travaillant de 50 à 70 heures par semaine. J’ai une passion pour tous ces métiers quelquefois très durs en se levant à 5 heures du matin, rénover avec peine, ou exerçant jusqu’à à 23 heures pour convenir aux différents fuseaux horaires. Toujours en activité pour conseils gestion participation j’effraie pour ma présence horaire. Mais je comprends très bien les réticences de ce scandal des retraites et j’approuve totalement les explications de cet article qui dévoile des vérités, dû essentiellement à une catastrophique gestion financière de notre pays endetté de près de 4’100 milliards irremboursables. L’Etat ce sont nous tous et si nous décidons que cet état doit financer 30 milliards pour nos retraites si durement mérité, c’est notre droit le plus élémentaire, nous payons assez de taxes TVA et impôts pour cela au lieu de nourrir les nantis incompétents qui ruinent notre pays.

  22. Commandoair40 dit :

    Julien Dir, faut pas dire de telles absurdités .
    Comme tous plus haut , j’ai le même parcours .
    Peut être en plus 5 années aux Commandos Parachutistes , ceci forge un homme .
    Gardez vos propos Socialo/Coco .
    Bossez pour payer vos beuveries , vos portables et vos produits illicites , vos vacances , vous , notre belle jeunesse de “Feignants” .
    Même plus le respect des Anciens ……………………déprimant de ne même plus pouvoir compter sur vous pour l’avenir de notre Pays ?

    Commandoair40 .

  23. Ifig GAUTON dit :

    Je ne suis pas un “boomer” mais un enfant de l’après guerre , je n’ai jamais voté pour la gauche ni pour l’extrême centre .Quand ils ont fait la retraite à 60 ans j’avais 31 ans et je combattais aux côtés des Chrétiens Libanais et j’étais contre parce que je pensais encore une réforme pour les gauchos !Treize ans plus tard tout le monde de défilait car il fallait financer les retraites et Juppé nous sortait un plan pour trouver les Gwenneg. J’ai dû bosser après la retraite jusqu’à 66 ans pour finir de payer la maison et aider les enfants qui débutaient dans la vie .En plus je n’ai pas souvenance d’une jeunesse de luxe :nous ne sommes sortis de l’après-guerre qu’en 1960.L’eau courante n’était pas dans toutes les maisons .Ne nous mettez pas sur le dos la bêtises des gauchos . Nous ne sommes pas responsables de la dèche actuelle et le “club Méditerranée” ce n’était certainement pas pour tout le monde . Ma retraite je ne l’ai pas volée ,j’ai mon dos qui me le rappelle tous les jours ! Par contre c’est vrai qu’une réforme qui amène plus de justice est nécessaire .En commençant par un certain nombre de régimes spéciaux …

  24. Fanny dit :

    il y en aurait long à dire des agriculteurs qui enquillent les primes mais évitent de les afficher, des agris qui n’ont pas beaucoup de retraite dites vous, mais qui n’ont pas accepté, fut un temps, de cotiser autrement qu’au ras des paquerettes en terme de tarifs donc ils ont ce qu’ils ont choisi ! qu’ils s’en prennent à leurs représentants gras et bien mis, leurs délégués européens et locaux, qui édifient des hangars à perpette et des palaces , sans vergogne à faire pleurer sur la marge sur une salade opérée par la grande distribution qui elle, fait vivre des millions de gens quand eux, tout se passe en famille ou en cercle fermé …fermé pour les infos, fermé pour la solidarité ! basté !
    Parallèlement on a habitué les générations à ”profiter” de tout, le tout pour tous mais personne ne leur a dit que travailler moins c’était gagner moins, et c’est ainsi que sont nées les 35h, sans dire les contreparties sous jacentes, on a aussi habitué les gens aux “week ends” , moralité, allez recruter dans des métiers qui imposent d’y travailler continuellement ? on voit ce que cela donne ! pour finir les universités emplies de prêts à tout et bons à rien, qui se devraient recruteurs au mérite et non à la flopée ce qui nous rend les incapables qu’on sait, à haut comme petit niveau, dans des filières choisies aux débouchés plus qu’à la vocation ….d’ailleurs ça existe encore, ça ?

  25. Travis dit :

    Pas de Nation, de Patrie, de communauté de destin sans solidarité. Sans attendre la retraite, une redistribution des profits engrangés grâce à l’effort collectif pourrait être envisagée envers tous ceux qui participent à cet effort. Le système reste à inventer, mais dans le principe, pourquoi un individu qui commence à bosser à 16 ans, dans des conditions d’exercice difficile, est payé 20 fois moins qu’un autre qui a eu le loisir de suivre des études, travaille dans le confort, parfois même bénéficie en plus d’un métier de prestige ou de responsabilité, c’est-à-dire cumule les avantages. Rien ne justifie les différences de traitement abyssales que connait l’actuelle pyramide des revenus .

  26. Erwan Berric dit :

    J’ai ĺu le titre et j’ai refusé de lire davantage.
    Assez de boomer bashing, laissez ça aux macroniens et aux collabobos de la gauche sodo- maçonnique.
    Le premier imbécile qui me sortira:
    “OK boomer!” se prendra mon poing dans la gueule, un crochet au foie, et mon genou dans les glaouis, accompagnés d’un “Fuck you, loser!”
    A bon entendeur, avec’hall!

  27. Dominique dit :

    En plus c’est un salaud qui invite à tuer les vieux : ” Mais sûrement pas pour satisfaire les appétits de boomers qui ont se sont appliqués à détruire ou à laisser détruire notre monde depuis plusieurs décennies déjà “

  28. Dominique dit :

    Au fait, savez vous que les fonctionnaires ne paient PAS de charges sociales ” PATRONALES ” ?
    Et qu’ils peuvent investir dans un fonds de retraite par CAPITALISATION : le Préfond ?
    Non ? Alors demandez vite à un fonctionnaire de vous montrer son bulletin…

    Il faut SAUVER les retraites des ponctionnaires 😊😊😊

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