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« Eduquer sans préjugés, premier pas contre le sexisme ». Vers une séance de bourrage de crâne à la médiathèque de Dinard ?

La Bretagne , ou plutôt les collectivités bretonnes vis à vis desquels les citoyens ne sont sans doute pas assez regardant, s’affirment comme étant une région en pointe dans la politique de la table rase vis à vis de tout ce qui touche de près ou de loin à la civilisation Européenne. Après la lecture pour enfants par des Drag Queens à Lamballe, après les nombreuses subventions votées à SOS Méditerranée, voici la rééducation des enfants et des parents « contre le sexisme et les préjugés ».

Ainsi la Médiathèque de Dinard va-t-elle invité, Manuela Spinelli, maître de conférences à l’Université Rennes 2, auteur du livre Eduquer sans préjugés : Pour une éducation non-sexiste des filles et des garçons (Lattès, 2021)  ce samedi 11 mars, à la médiathèque sur le thème : Eduquer sans préjugés, premier pas contre le sexisme.

En plein coeur de la Bretagne, terre Celte par excellence qui a été une société matriarcale durant une partie de son histoire (Lire à ce sujet « Le Matriarcat psychologique des Bretons » de Philippe Carer), cela prête à sourire.

Interrogée par Ouest France, Manuela Spinelli explique : « L’éducation est plurielle, sort du cadre privé. Elle prend une dimension collective, politique » (découvrir toute l’interview ici). La société qui se substitue collectivement e à l’éducation des parents, cela peut très vite déraper, les idéologies totalitaires du 20ème siècle qui voulaient fabriquer une sorte d’homme nouveau (communisme comme nazisme), en sont un bel exemple. Ici, en l’occurrence, un être hybride, ni vraiment homme ni vraiment femme, qui peut se sentir homme le matin, poney le midi, petite fille le soir, et araignée avant de se coucher.

Dans un autre article, Ouest France avait déjà fait la promotion de celle qui doit se sentir « comme à la maison » à l’université de Rennes 2 après être passée par Nanterre la rouge. Voici ce qu’on pouvait lire : « Ce modèle, Manuela Spinelli l’applique pour élever sa fille. « Les vêtements roses, c’est vraiment la bataille », lance-t-elle d’une voix amusée. Elle habille Elena avec des tenues aux couleurs neutres et choisit ses pantalons dans le rayon garçon, car « ils sont plus souples et permettent une meilleure motricité ».

Pour les jouets, la maman de 39 ans se montre parfois radicale. L’été dernier, sa sœur Francesca a offert une Barbie. La poupée est cachée au fond d’un placard. « On ne peut pas mettre notre enfant sous cloche, elle sera forcément exposée à des comportements stéréotypés. Mais puisqu’elle a des activités très genrées à la crèche, on équilibre à la maison. »

Une grosse partie du travail de Manuel Spinelli, en Français comme en Italien, est basée sur une focalisation au sujet de la question du « genre ». Et de la lutte contre le prétendu « sexisme ». Pourquoi pas. Néanmoins, la médiathèque de Dinard pourrait avoir au moins l’honnêteté d’avertir les participants à la conférence qu’ils auront face à eux une militante féministe radicale, marquée idéologiquement. Et face à laquelle aucun contradicteur n’a été convié. Il y a pourtant nombre d’intervenants qui sont capables de débattre et de mettre à mal les arguments féministes que certains voudraient faire pénétrer dans la tête d’enfants innocents.

Vous voulez en débattre ? Cela se passe Samedi 11 mars, à 16 h, à la médiathèque L’Ourse. Gratuit. Sur réservation au 02 99 46 28 30.

Crédit photo :  JC Lattès

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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9 réponses à “« Eduquer sans préjugés, premier pas contre le sexisme ». Vers une séance de bourrage de crâne à la médiathèque de Dinard ?”

  1. Pschitt dit :

    Appeler “absence de préjugé” le fait de penser que filles et garçons sont différents, c’est un abus de langage stupéfiant ! Un “préjugé” est une opinion préconçue. Normalement, on y renonce après observation du réel, sans quoi il devient un acte de foi. En l’occurrence, le préjugé est la croyance en une indifférenciation entre garçons et filles.

  2. P.G. dit :

    On est en train de fabriquer une société complètement dépravée, et personne ne réagit. C’est plutôt inquiétant pour l’humanité !

  3. kaélig dit :

    Il faut supprimer le sexe…C’est sale…Beurk.
    Les mères la Pudeur sont de retour.
    Costume bonne soeur ou Mao pour tout le monde.

  4. NOEL dit :

    Dans le progressisme , la bien- pensance et l’accueil de l’autre , la Bretagne est pionnière , une terre d’immigration d’avenir .

  5. DAVID dit :

    Le réel, c’est la nature. L’être humain est un mammifère sexué. Tout le reste n’est qu’élucubrations de psychologues de comptoir atteints d’une pathologie qui mériterait l’attention de la recherche médicale.

    • PETIT dit :

      Désolée,mais l’être humain n’est pas et ne peut être réduit qu’a l’espèce de mammifères… Il est surtout un être de relations humaines qui a un rapport aux autres façonné par la culture du groupe dans lequel il vit ou duquel il vient et non seulement par le besoin de survie de l’espèce….et cela même sur le plan de sa sexualité RT c’est pourquoi…la domination des mâles sur les femelles peut y être moins pregnantrs que dans la plupart des espèces animales…si l’on décide d’adopter une culture cherchant d’égalité entre les sexes…

  6. Erwan Berric dit :

    Le résultat c’est plutôt: imposer des prejugés sans éduquer.
    Le gauchisme de la sodosphère est une constante et une pathologie mentale.

  7. patphil dit :

    en 1979, j’avais offert à mon fils de 3 ans, une poupée; il l’a jeté dans un coin de sa chambre, préférant s’amuser à goldorak dans un carton que je trainais dans la maison pendant qu’il fusillait des ennemis

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