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Agriculture. André Pochon, met les pieds dans le plat…

On sait que l’agriculture productiviste a joué des mauvais tours à la Bretagne. La FNSEA, les coopératives agricoles et le Crédit agricole ont une grande responsabilité dans la situation actuelle. Pourtant, quelques esprits libres expliquent qu’il est possible de procéder autrement. Parmi eux, André Pochon, ancien paysan, qui, au moyen de livres, de conférences et d’articles dans la presse, met les pieds dans le plat.

Le maïs fourrage, une catastrophe économique et sociale

Le maïs constitue une de ses cibles : « Alors que toutes les études comparatives montrent qu’il en coûte trois fois plus de nourrir une vache au maïs/soja plutôt qu’au pâturage, que des éleveurs herbagers nourrissent deux vaches/hectare au lieu de 1,6 chez les productivistes, la majorité des éleveurs persiste dans le modèle qui mène à l’impasse. Comble de l’ironie, la promotion du lait et de la viande de qualité se fait avec des images de bovins au pâturage. Avec le système herbager, un couple d’agriculteurs s’en tire très bien avec 30 vaches sur 30 hectares au lieu de rechercher des troupeaux de plus en plus grands, souvent pour une seule personne. C’est ainsi que le nombre d’exploitants diminuant, les bourgs se meurent. Oui, le maïs fourrage est bien, à l’échelle de toute la région, une catastrophe économique et sociale. » (Le Télégramme, mardi 21 mars 2023).

Un face-à-face André Pochon/Arnaud Rousseau, nouveau président de la FNSEA, serait des plus intéressants. Ce dernier incarne très bien le syndicat majoritaire : une ferme de 700 hectares (quatre salariés) en Ile-de-France et président du groupe Avril, puissante firme agro-industrielle présente dans les huiles, les agrocarburants, la nutrition animale et la chimie (6,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021). « L’homme, qui se voit d’abord comme un chef d’entreprise, a décidé d’adjoindre une activité de production d’agrocarburant pour se développer. Avec quatre agriculteurs, ils ont investi 5,6 millions d’euros dans un méthaniseur, bénéficiant d’une aide de 750 000 euros de l’Ile-de-France. » (Le Monde, mardi 28 mars 2023).

B. Morvan

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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118 réponses à “Agriculture. André Pochon, met les pieds dans le plat…”

  1. Bisalli dit :

    Sans parler de l’arrosage à outrance du maïs chez nous dans le sud/ouest.
    Des vaches il n’y en a plus dans les champs ou très peu , dans le Gers je connais des bâtiments autonomes pour l’élevage des vaches laitières en pleine campagne entouré de champs .. L’être humain devient débile avec son fric .

    • Noël ENTRAYGUES dit :

      Sur mon exploitation je fais un peu de maïs mais sans irrigation mais dans un but de lutter contre les campagnols terrestres dit rats taupiers

      Concernant les vaches laitières :
      Je suis producteur de viande et non de lait mais je vais prendre leurs défense
      Faire du lait c est matin et soir du lundi au dimanche soir et du 1 janvier au 31 décembre ce que vous même vous accepteriez pas

      Depuis quelques années des robots de traite sont apparus pour soulager les éleveurs laitiers et effectivement l’on peut voir moins de vaches dans les pâturages mais cela ne veut pas dire qu’elles ne mangent pas d herbe

      Cela m’a toujours fait rire les commentaires des certains sur le métier d agriculteurs c’est même personnes qui changent du chaine tv de sur leurs canapés avec une télécommande 😂

      • Thierry Fretay dit :

        Merci bien dit….

      • Patrick Farjou dit :

        Il n’ est pas nécessaire de répondre par le mépris en pensant que les non agriculteurs soient incapables de parler agriculture,le raisonnement de certains agriculteurs vole lui aussi très bas

      • Annou dit :

        Bien repondu
        Ces gens ne connaissent rien à l agriculture mais veulent régenter tout le monde
        Pour qui se prennent t ils?

      • Degat dit :

        Bonjour je suis fille d’agriculture et je comprends ce que vous voulez dire pour les contraintes pour les vaches laitières.
        Cependant lire cet article aujourd’hui donne un peu d’espoir…l’élection du président de la FNSEA ne réjouit que les riches….et le partage du bien commun n’est pas leur préoccupation.
        Et on a peu de recul sur les effets des méthaniseurs…..mais on peut déjà observer que ce qui sera remis dans la terre va l’appauvrir…

      • Giuo dit :

        Patrick tu trouves qu’un professionnel n’a pas plus de connaissances qu’un particulier peut être ? Tu acceptés te faire critiquer dans ton métier parents amateur?

      • Fabien dit :

        La FNSEA seule responsable du productivisme qu’elle a instituée dans les années 60 prône pour une agriculture raisonnée maintenant .ironique?

    • Bugnone dit :

      Mêêê… Dans les prés, qd l’été vient et que l’herbe est jaune et sèche, elles mangent quoi les vaches ? …. Car si l’herbe est vertes après le 15 juillet, c’est que le champ est copieusement arrosé. Et peut être même qu’un près consomme plus d’eau que du maïs…?….

      • Pierre Goffioul dit :

        Les arbres fourragers vous avez connu? Mais bon les primes à l’arrachage sont passées par là…..Le fric le fric le fric….pauvre campagne

    • PAUGET dit :

      Réponse très facile, mets toi dans le costume d’un paysan, éleveur laitier sur une petite structure traditionnelle, celle qui plaît tant. Met toi bien dans ce costume, plus de weekend, 12 heures par jour, un hypothétique SMIC, une retraite de misère, comme toute profession indépendante pas d’indemnisation, pas de chômage si tu te plante. Cerise sur le gâteau, de toute façon tu sera critiqué sur ta façon de travailler : pollueur, assisté et j’en passe…
      Alors les critiques à 2 balles c’est un peu facile. Certes il y a des réformes et des réflexions à avoir mais là ton commentaire ne repose sur rien, un vraie immersion dans le monde agricole te ferai du bien.
      CQFD.

    • Faure dit :

      Chez nous dès vaches dans les prés il y en a,et c est bien mais trop , les laisser paître en plein été avec plus de 42 degrés au soleil ,sans ombre parce qu ils ont couper les haies arbustives et ombrageres devrait inciter à reflechir

    • Jouanne dit :

      Oui d’une façon générale le français ne pense qu’à l’argent ne veut plus travailler ne pense qu’aux…subventions

      • Sonk dit :

        Désolé ” ne pense qu’ aux subventions ” est faux .les agriculteurs passionnés demandes que leurs produits soient payés à leur prix de production

    • Emmanuel Bazy dit :

      Moi je pense tout simplement que si nous mettions tous les éleveurs laitiers sans maïs dans leur ration pour leurs vaches laitières en Bretagne nous diminuerions considérablement la production alors que dans moins de 5 ans nous allons parler de sécurité alimentaire c’est un faux problème aujourd’hui tous ces trucs liés à l’environnement l’irrigation et autres et malheureusement ce ne sera plus le problème prioritaire l’agriculture a été trop sabré ces années passées de plus le nombre d’éleveurs est sans arrêt en baisse nous allons en payer sérieusement les conséquences.

      • Mariecailloux dit :

        Oui sans aucun doute. C’est beaucoup mieux la culture du soja ? Pour ces végans, combien d’arbres détruits ? Et on vient embêter un paysan qui enlève une haie au milieu de sa petite parcelle pour pouvoir mieux la mettre en valeur et qui a anticipé en laissant d’autres haies se développer dans la même parcelle.

    • G. Grison dit :

      Merci à André pochon de témoigner une fois de plus qu’il existe des pratiques intelligentes.
      L’agriculture peut ne pas polluer ni conduire tant d’agriculteurs au suicide.
      Je vous invite tous à lire les bouquins d’A. Pochon ; vous n’y trouverez que de bonnes idées.

    • GOASDUFF JOSEPH dit :

      Bonsoir
      J’ai eu de la chance de quitter ce métier ,car en temps d’agriculteur, on ne pouvait plus rien faire sans l’avis des banques, des coops ou d’autres industries agroalimentaires. Aujourd’hui quand on voit les pollutions des nappes phréatiques, c’est une honte. Les coops qui normalement devraient améliorer la vie des agriculteurs les enfoncent dans des dettes qui les amènent au suicide et c’est cela dit on c’est le progrès

  2. Glaçon dit :

    Ni de l’impact environnemental : la culture du mais est la plus polluante que ce soit sur le plan du lessivage de l’azote que des phytosanitaires….A qui le crime profite? les marges dans les poches de l’agro business, les coûts à la charge du citoyen via sa facture d’eau et ses impôts..
    Enfin le développement de la culture du mais couplé aux changements climatiques engage sévèrement l’avenir et le potentiel agricole de la Bretagne par l’érosion des sols en pleine croissance il suffit de se promener dans les plaine de Loudéac, Pontivy, Vitré etc… en période pluvieuse pour en observer ses traces.

    • Philippe dit :

      Il n’y a pas de changement climatique mais de petites fluctuation.
      La France n’est pas le Sahel.

    • PAUGET dit :

      Voilà un commentaire d’expert, j’en suis sur le c…
      Je pense que vous devez avoir de super connaissance pour écrire un commentaire aussi affûté.
      Ma curiosité est attisée, vous pouvez me dire votre cursus en temps qu’agronome et économiste?

    • Gaillot dit :

      Mais arrête de raconter ta poésie idiote,le Maïs est la plante en agriculture qui pollue le moins, parce que les périodes d’épandage correspondent aux périodes les moins pluvieuses,pas de fongicide en plus.
      En Lorraine nous n’avons pas la CHANCE de pouvoir irriguer, parce que c’est une chance de pouvoir nourrir les ingrats pour la misère que vous y consacrer.

    • Giuo dit :

      Vous confondez méthodes de cultures et espece de plante. Le mais, avec une forte biomasse est ultra efficace pour capter du carbone quand toutes les autres plantes sont en galère

  3. Michel dit :

    La phrase un couple d’agriculteurs peut vivre avec 30 vaches et 30 ha.
    Cela me laisse dubitatif.
    Il faudrait sans doute avoir de la terre gratuite et un parcellaire regroupé autour d’un bâtiment que nous n’aurions pas à acheter.
    Il y aura quand même des charges à payer (MSA, assurance, électricité,le fuel ,le garagiste…et le plus important son salaire pour 2 personnes).
    Je ne sais pas Mr Pochon à combien il estime un revenu disons correct.
    Je voudrais vraiment connaître l’exemple qu’il a en tête.

    • Guillaume dit :

      Et oui cela existe, mais quand ces agriculteurs veulent expliquer leur système dans la presse, ils sont mis sous silence par une presse financée par ceux qui vivent du modèle le plus courant….

      • Gilles Michel dit :

        Je ne pense pas que ce soit la presse qui soit à mettre au banc des accusés.
        Aujourd’hui il y a tellement de façon de faire connaître ses idées et surtout ses résultats .

      • Guyon dit :

        Je suis d’accord le pot de fer contre le pot de terre….pourquoi ne pas écouter…aussitôt qu’une exploitation familiale arrive à la retraite il y a surenchère pour accaparer les terres par un céréalier ou /et entrepreneur agricole…. premier travail on arrache les haies et on met tout en céréales et ensuite on demande des aides à la collectivité pour compenser l’érosion…ou est le bon sens….

    • Rossignol Frédéric dit :

      Je suis entièrement d’accord avec vous, ça me paraît peu réaliste.
      Est-ce que la pensée de ce Monsieur serait restée bloquée dans les années 50 ?

      • Paul dit :

        Ce monsieur est le bon sens que vous avez perdu, car la FNSEA est responsable de la situation actuelle car complice des pouvoirs qui ont vidées les campagnes pour enrichir les multinationales de la pharmacopée et des phytosanitaires qui pollue notre planète. Étant moi même un ancien paysans, j’emploie ce terme pour vous rappeler que de notre temps nous subvenions à notre consommation et nous exportions le surplus. Alors qu’actuellement nous sommes tributaire pour les fruits et légumes, par contre les céréaliers eux se goinfre grâce aux subventions que nous leur payons…

      • Valck dit :

        Si vous étiez né en ce temps vous sauriez qu’une ferme de 15 ha faisait vivre quelques familles dans le village.
        La mecanisation à outrance à detruit des milliers demplois

      • Jézéquel dit :

        Il me semble que c’est la pensée de la FNSEA qui est restée bloquée au temps de de Gaulle avec l’agriculture intensive et polluante.

    • OLLIER dit :

      Je suis bien de votre vie. Mais à l’heure actuelle tout le monde veut avoir un avis sans même connaître les tenants et les aboutissants de ce qu’ils avancent. Personne est assez macho pour pour se tuer à la tâche avec 60 ou 80 bêtes s’il pouvait vivre correctement avec 30. Quand au maïs il ne sert pas que l’alimentation animale comme on veut bien nous le faire croire

      • Patricia Gagneur dit :

        Le maïs fut un temps abordable aujourd’hui cela et moins ce qui concerne le maïs il apporte beaucoup d acidité aux corps du bovins

    • Collet dit :

      Complètement d’accord
      Petit calcul : 30 vaches à 8000 l (c’est déjà une sacré moyenne à l’herbe) : 240 000 l
      A 400 €/1000 l (les aura t on a l’avenir ?) : 96 000 €
      * 40 % (moyenne à 35…) d’ebe /chiffre d’affaires : 38 400€
      Reprise d’une ferme de 240 000 l : environ 240 000 € hors foncier. En étant simpliste sur le plan de financement, je mets tout sur 12 ans (on oublie le renouvellement du tracteur au bout de 5 ou 7 ans, etc…) : 20 000 € rien que pour le capital.
      Il reste donc 18 400 € pour notre couple. 766 €/mois par personne !!!
      Et j’ai été très large dans mes calculs…

      • Guillaume dit :

        Large dans les calculs ???
        À l’herbe c’est 60% d’Ebe/produit, donc 60000 d’ebe. Et la magie de microBA fait le reste…..

      • Cyrille dit :

        Tu as oublié la PAC et les 7-8 réformes.
        Mais cependant, plutôt 4500 l vendu/vl en tout herbe

      • Pech jacques dit :

        Ben pourquoi vous comptez le foncier ?

      • Boucri dit :

        Je partage votre calcul et encore avec
        40 % d’EBE, faut être au top!
        Je suis en Ardèche et la recette bretonne à l’herbe ne peut malheureusement pas s’appliquer!

      • Simon dit :

        Ce sont des calculs sur la base de production intensive. Effectivement, à l’herbe( tout herbe !), 8000 l par vl est un peu grossi… Concernant le % d’EBE / produit, les systèmes herbagers sont plus près de 60% que de 40. De plus il n’est pas utile de changer de tracteur tous les 5 ou 7 ans puisque les vaches paturent et le tracteur n’effectue pas énormément d’heures. Perso nous produisons 200000 l/ an avec 35 vl en bio, tout herbe sur 50 ha séchants, et ma femme et moi nous prélevons plus de 1500€ par mois chacun.

      • Moi dit :

        Je suis exploitant individuel en système herbager en Vendée, plus séchant et moins de rendement. Pour l EBE ,je confirme à 40%.Pour le micro BA, cela veut dire aussi, micro retraite avec 70 heures de travail par semaine.

      • J-LUC dit :

        Tu as oublié les aides, pas besoin de vaches à 8000 l pour dégager un revenu, c’est l’autonomie qui compte.
        Moi j’ai 45 vaches que de l’herbe, un salarié mi-temps et je gagne très bien ma vie.

      • Le Boss dit :

        Nous sommes dans un cycle,où la météo est dans un perpétuel changement, un siècle à l’échelle humanitaire est dérisoire, l’énergie renouvelable n’est peut ou pas rentable sans les aides, quand au fonctionnement et à la rentabilité des méthaniseurs,sont très loin,d’être rentable agronomiquement,car dans les substrats,les sucre et les graisses ont disparus, sur dix ou 15 ans,quel avenir pour ces sols!!!!!

    • Marie dit :

      Oui, il faudrait “un peu de chance” pour que ça fonctionne, la nostalgie de M. Pochon lui joue peut-être des tours.
      Il y a tellement de paramètres pour que ça fonctionne, qu’il faudrait vendre le lait ou la viande de qualité herbagere plus chers.. ce qui n’intéresse pas beaucoup ni le consommateur ni les intermédiaires…

      • Juju dit :

        Les paysans sont des aspirateurs a frics et a subvention.
        Arrêter de résonner pour vous mais au global. Vous seriez près a quoi pour gagner plus de fric.
        Parceque aujourd’hui vous êtes en train de fabriquer de la saleté de la maltraitance pour pas un Ron.
        Donc il faut changer de modèle, fini le tracteur a 200k€ le hangar etc.
        La viande le lait de qualité et en petite quantité, ne vendez pas vos produits a n’importe qui.
        Le système n’est pas viable il faut le changer, de toutes façons seul le bio pourra survivre. Le reste a la poubelle. A vous de vous informer de vous former et de changer de syndicat. La FNSEA veut votre mort et la nôtre.

    • Claude dit :

      Bonjour
      Comment ils faisaient avant. Je suis issu d’une famille d’agriculteurs qui s’est reconvertie en 1965 suite à cet engouement pour les grosses exploitations. L’histoire nous montre que ce n’est pas le bon modèle et que ce n’est pas viable ce système. De plus le maïs n’est pas une céréale adaptée à notre climat. Bonne continuation avec ces idées qui vous mènent droit dans le mur.

      • Le Boss dit :

        N’oubliez pas, que l’Europe est une Europe à l’américaine, c’est effectuer des volumes de plus en élevé, avec des petites marges, alors quand les marchés sont porteurs, même le plus mauvais est bon,la guerre en Ukraine, non la montré,les céréaliers on doublé leur revenu, quand à moi producteur de lait, mes charges ont augmenté de 40%,et le prix du lait 5%,,j’ai effectué une ébauche de mon bilan, il ce rapproche dd zéro, or les années précédentes je dégageait un résultat de 50KE environ…..

    • Indepen'dance dit :

      Est ce vraiment en toute connaissance de cause ou a t on été tellement calibré dès l’enfance par ce système productiviste qu’on ne peut plus virer de bord

    • Carrier dit :

      30 vaches sur 30 ha sans aucun doute peuvent porter une famille. Avec moitié moins la génération précédente l’a fait. Chercher l’erreur. L’augmentation des charges de services pour quels services ? Une protection sociale , des assurances pour quelles protections ? Un modèle productiviste qui a été fondé sur le revenu financier pour quel bonheur, quelle santé ? Un énorme mensonge économique et social gangrené par la corruption et le pouvoir de l’argent. Tout est à refonder suite à une politique et une utilisation de la science et de la technologie nuisible à l’homme et la planète. L’agriculture et la politique pose la question de répartition du sol. Il y a un accaparement des surfaces par une logique scientifique et financière antisociale. Il y a deux façons de s’octroyer le pouvoir : soit vous éliminez les hommes pour conquérir le sol , soit vous faite la conquête du sol pour l’exploiter et se faire exploiter par un pouvoir abusif. L’agriculture est à l’image de ce que le 21 eme siècle révèle: un mensonge ou l’homme court à sa perte. Il faut faire du revenu pour cotiser de plus en plus de bureaucratie improductive et irresponsable.
      Quand est ce que l’homme va vivre d’amour et d’eau fraîche,
      Pas de poubelles et de sécheresse,
      Pas de politique et de sa tristesse,
      Pas d’orgueil et de paresse,
      Sous drogues et politesse..
      Quand est-ce que l’acte va marier la parole,
      Au-delà de l’expérience du vol et du viol,
      En suivant la voie du ciel et du sol,
      Par la voie de l’humilité et du bol,
      Pour muter le ras le bol en saint bol.
      Etc.

    • Jean Pierre RANCON dit :

      Bonjour,si avec 30 vl sur 30ha vous ne pouvez vivre c’est vraiment le moment de jeter un oeil en arrière sur l’évolution de l’agriculture….

  4. Pat22 dit :

    Pas le sien .
    Il a toujours gagner de l’argent à vfaire des conférences .
    Pas en étant paysan

  5. Le Coq paul dit :

    Depuis toujours, André Pochon a été un fervent défenseur d’une agriculture raisonnée et respectueuse de l’environnement.Il sait de quoi il parle.Dommage que ses conseils ne soient pas plus entendus des néo agriculteurs dont le seul souci est de faire un maximum de “blé” au détriment de tout le reste.Andre Pochon restera un exemple à l’inverse de Christiane Lambert de la FNSEA qui ne laissera derrière elle qu’un sillon sanguinolent…

    • Durand G dit :

      D’accord avec vous j’ai eu l’occasion de discuter avec lui et je l’ai trouvé très intéressant contrairement à ces gros culterreux qui ne pensent qu’à leur fric

    • philippe lagadec dit :

      En effet cette viandarde a toujours fait les beaux jours de l’agroalimentaire et maintenant elle peut se prélasser aux Antilles en repensant à tous les dégâts que sa politique a commis durant son règne.
      Ça l’aide à se refaire une santé mentale.

    • J-Luc dit :

      Très bien dit

    • Giuo dit :

      Un exemple dans les mémoires mais personne ne prendra la peine de dupliquer ce qu’il raconte. C’est la clique de Mme Lambert qui aura rempli les assiettes, pas MPochon.

  6. Longin dit :

    Je regarde assez les résultats de groupes en compatibilité lait , que ce soit en conventionnelle,qu’en Bio, pour vous dire monsieur pochon, malgré tout le respect que l’on vous doit, faire vivre un couple avec 30 hectares et 30 vaches, ça n’existe plus depuis,je pense au moins 10 ans.

    • Manu dit :

      Bonjour, nous sommes un jeune couple installé en lait en bretagne sur 38 ha avec 35 vaches en tout herbe et nous degageons de 40 à 45 000 euros chaque année avec notre ferme. André Pochon a eu un coup d avance par le passé malgré une Pac pas à son avantage et l a toujours. Peut être serait-ce aux systèmes maïs soja de s actualisé ? Avec le coup de l énergie qui s envole, certains vont devoir revoir leur copie. Quand aux coût écologique…

      • Jean Luc du 29 dit :

        Je suis enchanté de constater que le chemin qu’André Pochon invite à suivre depuis des dizaines d’années est l’un des plus vertueux; le sujet est bien de changer de modèle autant que faire ce peut sans polémique. Le système maïs tourteau a permis aux eleveurs laitiers de vivre à l’époque où les fermes avaient 30ha de sau dont 10 ha de maïs en rotation avec ray grass anglais trefle blanc . Mais aujourd’hui la sau moyenne par exploitation laitière en Bretagne est de 75 ha ( la pyramide des âges est passée par là ) ce système à entraîné pollution de l’eau par excès d’azote , ainsi que phosphore, par les traitements atrazine ( dont on retrouve présence de métabolites 20 ans après interdiction usage ) , destruction des forêts en Amérique du Sud pour produire du soja dont on importe le tourteaux , captation de l’eau en période estivale . Ce modèle doit prendre un virage majeur : réduire la sole maïs, augmenter la surface herbagere à base de graminée pérenne et luzerne ou trefle violet et trefle blanc ( légumineuses qui permettent de capter l’azote de l’air (78%!)et limiter les importations de tourteaux et la déforestation ainsi que les importations d’engrais de synthèse produits via du gaz. Et nos exploitations par leurs surfaces herbageres deviendront des puits de carbone et permettront à nous éleveurs de mieux vivre et de proposer des produits sans pesticides et sans fumure . Des solutions existent alors n’hésitons pas à emprunter le chemin qu’André Pochon et d’autres agronomes comme Marc Dufumier ( agroparitech) nous invite à emprunter ; urgence climatique oblige.

  7. Jean dit :

    Mr Pochon participe de toutes ses dernières force à diaboliser la culture du maïs avec les verdâtre gauchos,
    Pourtant ,même en 2023 , année de sévère sécheresse, si on n’avait pas eu le maïs qui est non irrigué chez nous ,ce n’est pas avec la maigre production de nos prairies qu’on aurait réussi à nourrir le troupeau cet hiver ,il faut se rendre à l’évidence ,quand il fait chaud et sec ,les prairies ne poussent pas …..

  8. Jean dit :

    Mr Pochon participe de toutes ses dernières force à diaboliser la culture du maïs avec les verdâtre gauchos,
    Pourtant ,même en 2022 , année de sévère sécheresse, si on n’avait pas eu le maïs qui est non irrigué chez nous ,ce n’est pas avec la maigre production de nos prairies qu’on aurait réussi à nourrir le troupeau cet hiver ,il faut se rendre à l’évidence ,quand il fait chaud et sec ,les prairies ne poussent pas ,alors que le maïs a quand même assuré du volume…..

    • Bernard Delaunay dit :

      Autant rétrograde qu’absurde, même s’il est vrai qu’il faille repenser le faire valoir agricole…

  9. Petite fleur dit :

    Après avoir acheté une propriété à la campagne avec un hectare et demi de terre labourable maintenant je ne me pose plus pourquoi la maison que j’ai acheté est tombé subitement 15 jours avant la vente l’agriculture est une véritable mafia

    • Lingot Albert dit :

      Après des problèmes rencontrés dans le monde agricole. Une personne femme d’agriculteur m’avait dit : tu te buttes a une mafia. Je confirme. J’essayerai de mettre au grand jour tout ça.

  10. Petite fleur dit :

    Il y a un peu plus d’une dizaine d’années j’ai acheté une propriété à la campagne avec un hectare et demi de terre labourables maintenant je ne me pose plus question pourquoi la maison sur la propriété est tombé 15 jours avant la vente l’agriculture intensif est devenue une véritable mafia maintenant

  11. Robin dit :

    Heureusement que le modèle agricole est bien différent de celui de Mr Pochon . Nous ne pourrions pas nourrir les français avec ce type d agriculture.

    • JL dit :

      Ce que veut te faire comprendre mr Pochon ,c’est qu’il n’y a pas besoin de 100 vaches laitieres pour vivre, 30-40 pour une personne suffit. Avec on peut dégagé un très bon revenu .
      Il suffit juste qu’elle pâture quasi toute l’année, pâturage tournant dynamique pour tout le monde, être autonome.
      Et ne plus utiliser de produits phytosanitaires, engrais, aliments…ça fait vivre le monde industriel et ça tue l’agriculture traditionnelle que nos anciens nous on transmis.

  12. Ferey pascal dit :

    S’il y a des candidats pour vivre avec 30 vaches sur 30 ha(Mr Pochon parle de 2 vaches ha en système herbager,donc 15ha)je lui demande avec quelle salaire mensuel il peut prélever sur sa trésorerie pour vivre ?un smic pour être chef(fe) d’entreprise !!Mr Pochon à certainement la bonne martingale pour cela .Pourquoi pas je demande a voir qq exemples suffisamment nombreux et chiffres attestés par un centre de gestion.

  13. Boscher dit :

    De quoi a vécu A Pochon? De ses livres et conférences où de sa ferme

  14. Parisse dit :

    C est peu être valable dans les zones où l herbe pousse même l été pas exemple la Bretagne mais ailleurs sans mais comment nourrir les vaches et faire des stocs ,l’importance du troupeau conditionné le revenu sauf près des villes ou l on peu faire de la vente directe

  15. Gigon Yves dit :

    Le commentaire de Michel 30 vaches 30ha un couple est effectivement interrogatif! Il serait intéressant de connaître les détails de cette exploitation type Pochon, notamment quels salaires pour le ménage, et quelles en sont les charges, je n’en connais plus de ce modèle des années 60/70… un peu de explications claires pour comprendre !

    • Eve dit :

      Bonjour ce modèle existe bien mais en AOP, AB ou avec transformation et vente en circuits courts . C’est sûr qu’en conventionnel et en filière longue ça paraît compliqué.

  16. Beucher dit :

    Les productions herbagères ont été mise en pratique en bio depuis les années 60. La rémunération du lait a été acquise dès les années 80. La recherche de l’autonomie fourragère restera incontournable et la rémunération encore plus qu’hier.

  17. Arno dit :

    Bonjour
    On ne parle pas non plus de la santé des animaux et des sols qui sont bien pauvres à l’ensilage de maïs qu’au pâturages.. C’est peu être pour ça qu’elles sont enfermées.. Imaginons le lait que ça peut donner et les conséquences sur la santé de ceux qui en consomment..

  18. Linette dit :

    Bonjour pour moi ce n ai plus possible de vivre avec 30 ha pour un couple de plus de la viande on nous demande de plus en produire et il dit 2 vaches à l ha il faut vraiment que l annee soit pluvieuse et ensoleillée à la fois faut être réaliste aujourdhui tout est fait pour gérer une ferme comme une entreprise la ferme familiale va disparaître comme le textile a disparu de notre territoire pour des coûts moins cher à l etranger le sucre et le poulet sera du Brésil la viande d Argentine les écologistes nous ont fait beaucoup de mal voilà j en ai fini

    • Personnat dit :

      Si les agriculteurs doivent suivre toutes les exigences de l écologie,il faudra que le prix des produits de la ferme augmentent,sinon l agriculture disparaîtra avec un manque dramatique de produits alimentaires.Nous dépendront du bon vouloir de pays étranger et là c’est très grave,très très grave,à vous consommateurs de choisir.

  19. Gilles dit :

    Ce sont les gens qui connaissent le moins un domaine qui en parle le plus

  20. Maugars dit :

    Le gouvernement a toujours obéi à la FNSEA, dont les dirigeants peuvent devenir ministre de l’agriculture à première demande.
    M Pisani, fossoyeur de l’agriculture française, qui a mis en œuvre le productivisme, à d’ailleurs eu le courage d’écrire son Mea culpa avant de disparaître.
    M Pochon fait certes sourire avec ses 30 vaches, mais les tenants à outrance du maïs font pleurer…

  21. Bruno Sergent dit :

    Faux
    Mon pote élève 30 vache a viande
    En biodynamie et vie plutôt bien
    En vente direct biensur et avec 1 peu d autre culture sur sa ferme
    Et ne compte pas ses heures

    • claude Maisonnave duhourcau dit :

      L agriculture très beau métier
      On supporte la météo il faut s.adapter
      Agriculteur d aujourd’hui est un vrai chef d entreprise
      A vous agriculteur a monter vos grandes enseignes d alimentation
      Après Leclerc et les.autres qui tu le paysan il faut l enseigne géré par.les agriculteur eux même et tous le.monde ce.retrouvera dans les prix paysan et consommateur
      Et on pourra produire moins avec prix plus élevé et le consommateur payera moins cher que aujourd’hui
      A vous jeunes paysans de relever ce défi.
      Vous êtes suffisamment instruit et plein d idée pour monter le.supermacher qui appartiennent à tous les producteurs a qui vous pourrez reversé une partie des bénéfices
      Stop aux coopérative oublier les.
      Bonjour au nouveau défi de la vente
      Éclair vert

    • Giuo dit :

      C’est grâce à son débouché commercial réservé à une minorité .
      On ne parle pas de production

  22. Vince dit :

    Mr Pochon a en partie raison sur le maïs ensilage mais aujourd’hui la norme en système herbager lait c’est 50 VL sur 50 ha et par UTH !!!

  23. Lingot Albert dit :

    La diversité est la mère de la sécurité.
    Qu’est la vente directe à beaucoup de clients.
    Ne pas mettre ses œufs dans le même panier. Ce que trop ont oublié.

  24. Etienne dit :

    Complètement déphasé monsieur pochon
    Les agriculteurs méritent de vivre comme tout le monde

  25. Arnaud dit :

    Merci Jean, enfin du bon sens dans les commentaires. Vous au moins, vous savez de quoi vous parler.

  26. Joseph dit :

    Oui attention , les médias avides de solutions “miracle” font la part belle à tous ceux qui critiquent ce qui existe sur le terrain et proposent des solutions “naturelles” ..; peut être devraient ils enquêter sur la réalité du terrain , et pourquoi pas sur les revenus de ces vendeurs de rêve ( stages , livres visites , conférences a 800 e/ jour etc. )

  27. Cailleau dit :

    Pourquoi opposer maïs et pâturage cela se complète plutôt bien,3 a 5 kg de ms de maïs équilibre la ration notamment quand il y a beaucoup de trèfle et donc un excédent d urée s il n’ y a pas de maïs.
    Pour ma part je cultivait 15 pour cent de maïs dans la sfp
    Évidemment si on a un climat très favorable au paturage c est le plus économique et bien moins de travail,faut pas s en priver et oui on peut atteindre des EBE très supérieurs.poir vous en persuader le mieux est de faire partie d’un groupe lait et de faire des visites de tous système avec les chiffres,l historique et de poser toutes les questions.
    Bon courage a vous

  28. Marinette dit :

    Moi.je suis en montagne en laitiere .j ai 30h de surface. sur ma commnune et de là pente aucune parcelle autour du bâtiment.
    La parcelle là plus proche 500m,je suis en etable entravée
    Des parcelles de 0.40ares à 2hect maxi
    Si je ne fais pas 3 hectares maïs fourrager je creve
    Je vais faire des parcelles à 18kms de chez moi 30 hectares obligée
    J ai récupéré des parcelles que personne ne veut faire.,le tracteur ne passe pas par les chemins trop etroit

    Quand on est dans les bureaux facile de parler.
    Ils ont la paie ,rien à foutre du reste (Fdsea etc) tous à mettre dans le même sac)
    Je suis en individuelle.,malade ou pas il faut aller boulot
    Jamais un jour congé
    Et laiterie ns prenne pour des cons,ça baisse ts les mois

  29. Chilliard dit :

    Pour faire simple.
    En fait..
    Arnaud rousseau(nouveau président de la fnsea)
    C est le clone de macron avec des bottes!

  30. Charles dit :

    Avec ce genre d’analyste ultra simpliste, nous faisons malheureusement évoluer la culture Zadiste, petits champs, petite culture, petite production, revenu ridicule. La France a décidément perdu toute ambition pour elle même et surtout pour ses acteurs. Nous brulerons bientôt sur la place public ceux qui osent réussir.

  31. Bernard dit :

    Monsieur Pochon a certainement raison de promouvoir ce type d’agriculture non productiviste mais qui suppose d’avoir peu d’exigence en matière de type et de style de vie privée, et aussi de savoir gérer la perception de toutes les aides possibles, aides bien souvent financées par les productivités. Vive la solidarité subie par les uns et optimisée par les autres

  32. Abgrall dit :

    Ce sujet est complexe. Il faut donc éviter d’etre simpliste et prendre ‘le temps d’analyser tous les éléments y compris les conditions de travail des agriculteurs. Si c’était simple, comment comprendre que le nombre d’agriculteurs ne cesse de diminuer drastiquement.

  33. Daroux dit :

    Votre commentaire deborde de méconnaissance. Désolé mais ces remarques sont fausses et dénudées de réalisme sur le terrain. Les productions françaises sont certainement les plus saines au monde et les plus contrôlées. Quand au terres je voyage beaucoup en France je n’en ai jamais vu de désertique ou rien ne pousse.

  34. Hidrio Stephane dit :

    Quand il était installé a saint bihy il était un des plus grands pollueur.

  35. Ravet patrice dit :

    15 vaches ,15 chèvres sur un territoire très pauvre ,en bio, 80 hectare.
    Seulement 40 cultivables entre les cailloux .
    2 personnes à mi temps 2 personnes pleins temps ,48000 euro de salaire pour l’ ensemble , transfo en fromage et vente directe.
    35 heure semaine temps plein .
    5 semaines de vacances .
    1week-end sur 3 de travail .
    Et surtout on n’empoisonne pas nos clients ,on respecte et on vie en harmonie avec la nature .
    On n’
    engraisse pas les banques ni les marchands de tracteurs.
    On ne prend pas la terre des voisins pour s ‘agrandir et même on souhaite voir arriver d’autres paysans.
    Oui il est vrai que l’on peut faire autrement. A ce jour l’agriculture industrielle représente 24% des gaz à effet de serre. Ces mêmes gaz qui créent les dérèglements climatiques ,qui nous amènent vers une diminution dramatique de la production agricole.
    (Ceci est notre quotidien)

  36. C dit :

    De toute façon d’ici 5 ans l’élevage laitiers n’existera plus. Vue que de toute façon ont veux plus d’agriculture en France. S’est sa la politique de l’écologie plus d’agriculteurs plus de pêcheurs

  37. claude Maisonnave duhourcau dit :

    A vous agriculteur monter vos grandes surfaces gérer par vous même

  38. Quero dit :

    Si le mais n’avais pas été cultivé en Bretagne nous serions tous dans les banlieues des grandes villes. J’ai connu les betteraves semées ,binees ,arrachées à la main .qui aurait voulu continuer à travailler de cette manière?Sachant que l’exode était passé par la.il fallait bien vivre et l’arrivé du mais conjugué avec de l’herbe paturee permettait une production acceptable. Et un travail un peu moins pénible qu’au auparavant sans oublier qu’ on fait 70 heures par semaines en élevage bovins. Pour un revenu avoisinant les vingt mille euros par an avec une quarantaine de vaches laitières et la suite pour le renouvellement.je conseille à ceux qui ne connaissent pas notre métier de se taire pour arrêter de faire circuler de fausses informations.

  39. J.C dit :

    Il n y a pas dans notre métier une dimension carré , chaque type d exploitation est viable suivant son climat, sa population, sa main d oeuvre , la vie que veut s’offrir l’exploitant . Par contre chambre d’agriculture, syndicats, et tout les soit disant agriculteur qui règnent en maître dans ces sphères son là pour vous faire trimer car eu vive du fruits de notre travail. Il aime le travail bien fait mais surtout par les autres . Coluche disait le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le syndicaliste c’est l’inverse. A bonne entendeur salue J.C

  40. Faucon dit :

    Mon grand père était un agriculteur qui a connue les 2 premier guerres et il fallait produire le plus possible pour éviter la famine et remonter la France. Une fois a la retraite on l’a insulté de pollueur. Mon père a suivie les directives PAC , moi je ne souhaite pas être en bio mais ça fait 17 ans que je fait de la poules pondeuses j ai utilisé que 2 fois de m antibiotique en 17 ans et aujourd’hui je ne fait plus que 1 désherbage et un fongicide sur mes blé (triticale) et la luzerne un seul désherbage pour 5 année de production. Et pourtant on nous voie Encore comme des pollueur

  41. Rondeau dit :

    Rien n’est désespéré.
    Quand la profession dépend du climat et que le climat commence a varié trop vite il faut aller vers le plus important l’eau et la vie.
    Les haies et les arbres ne pousseront pas plus vite si il n’y a plus d’eau . L’ombre et la respiration des arbres avec leur humidité sont importantes pour l’herbe en dessous .
    Certaines fois il faut osez ne plus écouter le banquier ni le négoce céréalier ni la laiterie . Ils sent foute c’est pas eux derrière le cul des vaches.
    Il faut changer son regard pour se protéger dans le futur . Il n’y a pas que les vaches qui bouffe de l’herbe. Et pas forcément des ruminants pour garder les céréales et les fabacées pour mes humains.
    A bon entendeur

  42. Daniel Cretois dit :

    Mes parents ont connu la dernière guerre mondiale et l après guerre. La nourriture de base était porc et pomme de terre. Beaucoup ne mangeaient pas à leur faim.
    L agriculture a répondu à ces besoins vitaux de la société, des erreurs ont sans doute était commises,rectifiées à partir des années 90. Il est toujours facile de dire à posteriori ce qu’il fallait faire. Certains ont la nostalgie d une agriculture des années 50 ( qui n arrivait pas à nourrir la population française pourtant beaucoup moins nombreuse qu aujourd’hui).Certains voudraient que les paysans vivent comme autrefois. Ils ont droit comme les autres aux vacances, aux loisirs…ce ne sont pas des sous citoyens…et non! 30 vaches ne permettent pas à un couple de vivre décemment aujourd’hui.
    L agriculture française est reconnue comme étant une référence mondiale qui allie diversité, qualité sanitaire et organoleptique, aménagement du territoire…
    Que les français s en rendent compte!!

  43. jacques dit :

    A chaque fois qu’on parle d’agriculture, nous autre citadin, on ne sait pas si “c’est du lard ou du cochon.”..Au final, quel est le fin mot de l’histoire, comment” ce sortir de ce pétrin”, et qui nous nous donneras enfin une explication simple, claire, compréhensible et abordable…flûte a la fin !!!

    • Michel dit :

      C’est à nous tous consommateur de savoir ce qu’on veut.
      Le légumier du coin ou la grande surface le boucher ou jambon sous nitrites ,la ferme laitière qui vend ses produits ou les yaourts emballés de la distribution.
      Et il n’y a pas que l’alimentation…

  44. Arnoutl Marie-Pierre dit :

    Mon gendre, éleveur laitier, a tenté de reprendre des terres afin d’augmenter la surface paturée de ses vaches mais comme toujours un gros céréalier a fait une offre plus avantageuse. La SAFER dirigée par des gros céréaliers ne fait pas son travail considérant que un agriculteur reste jeune agriculteur jusqu’à 40ans. Les gros deviennent de plus en plus gros et les petits e peuvent pas ou s’agrandir.
    À quand un grand le ménage qui permettra à tous une égalité. Ce problème récurrent existe depuis très longtemps, fille d’éleveur, mes parents avaient les même soucis.

  45. Steph 50 dit :

    Dans une exploitation , au vue des differences de subventions , d attribution de droit a produire depuis 30 ans nous ne sommes pas tous a egalite pour comparer ses resultats n est pas toujours pertinent . Toutes les fermes n ont pas un parcellaire regroupe qui permettent un paturage au maximum , ou la portance des sols .Chaque ferme est differente .. .

  46. Agri 22 dit :

    En réponse à Arnoutl Marie Pierre,maintenant en retraite j’étais producteur de lait sur 52 ha ,tous accessible aux vaches et maintenant 4 agris se sont partagés les terres et il ni a plus de vaches .L’un d’entre euxfait 15 kms aller retour pour exploiter sa partie .C’est irresponsable de voir les choses de cette manière.ou est la rentabilité ? Et l’impact écologique?en plus le loyer est élevé. Il y en a qui rigole bien de la bêtise de certains agris .De mon côté j’avais trois candidats pour prendre l’exploitation dans le but de conserver l’intégralité. C’est une honte d’en arriver la ,mais comme vous dites c’est le fric qui commande .et tout le reste c’est du baratin.

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