La région des Pouilles dans l’extrême sud de l’Italie a récemment introduit des mécanismes de contrainte vaccinale : sous couvert de lutter contre la désinformation, le secret médical est levé pour les étudiants et des infirmiers ont été exclus d’un stage obligatoire en hôpital. Deux dangereux précédents qui pourraient faire jurisprudence.
Adieu le secret médial pour les étudiants
Le Conseil régional des Pouilles a récemment approuvé à l’unanimité une loi stipulant que « l’inscription aux parcours d’enseignement, prévus pour la tranche d’âge 11-25 ans, y compris le parcours universitaire, est subordonnée à la présentation d’une documentation certifiant la vaccination contre le Papillome virus« , un certificat délivré par les centres publics de vaccination (ASL), attestant de l’inoculation ou du refus de se soumettre au vaccin… et cela même alors que le vaccin du contre le virus du Papillome n’est pas obligatoire en Italie.
Si pour ses promoteurs – les conseillers régionaux Fabiano Amati et Pierluigi Lopalco – il s’agit de « réduire les non-vaccinés au seul pourcentage d’enfants et de familles qui choisissent le refus en pleine conscience« , on comprend aisément que cela est faire fi du secret médical. Le Garante per la privacy, l’autorité italienne de protections des données personnelles, s’en est inquiété et a demandé à la Région des Pouilles de clarifier certains points controversés du projet, tout en rappelant que le « Règlement européen prévoit une interdiction générale du traitement des données de santé, à moins que des exemptions spécifiques ne soient prévues« . Or, nous avons bien vu les limites de l’interdiction générale de traitement des données de santé de l’Union européenne durant la période covidienne.
La disposition concerne aussi la prévention de la bronchiolite et prévoit « l’administration des anticorps monoclonaux humains approuvés par les autorités réglementaires, qui sera effectuée en milieu hospitalier, avant la démission de la maternité, pour tous les enfants nés dans la période épidémique octobre-mars« . Et, avant la « fin de la période épidémique pour les enfants nés dans la période avril-septembre« . Or, pareillement le vaccin contre la bronchiolite n’est pas obligatoire.
Pas de 4ème dose anti-Covid, pas de stage
À Lecce, plusieurs étudiants infirmiers ont été exclus d’un stage de 1.800 heures en hôpital, car dépourvus de la quatrième dose de l’injection anti-Covid19. Bien qu’il s’étaient déjà soumis à trois doses et sont en possession du certificat de guérison du Covid, le droit à l’instruction leur a été refusé et ce, alors même que la quatrième dose n’est qu’une recommandation au niveau national.
Une des étudiantes a porté plainte auprès du Sportello dei diritti, une association de défense des droits des citoyens, car l’interdiction de participation au stage – obligatoire -, nuirait fortement à sa carrière.
Rappelons que durant l’épidémie de Covid-19, tous les travailleurs italiens étaient contraints à la vaccination ou à défaut, à se soumettre à un test PCR toutes les 48 heures pendant 6 mois et demi. Pour les législateurs, il ne s’agissait donc pas d’une obligation vaccinale.
Par contre, il s’agissait bien d’un vaccin, même si le produit injecté ne satisfaisait pas aux critères pour être défini de la sorte.
Audrey D’Aguanno
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Une réponse à “Dictature sanitaire en Italie : certificat de vaccination HPV et 4ème dose anti-covid obligatoires pour étudier ?”
L’Italie devient la mafia médicale et certainement des subventions des grands laboratoires. Que les italiens dénoncent cela ou descendent dans les rues , la masse fait le pouvoir. Grève générale allez y vous êtes supérieurs aux dirigeants.