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La langue régionale, cette frontière entre eux et nous ! [L’Agora]

La dernière frontière qui protège les Occidentaux des Extra-Européens est la langue régionale.

Il n’existe plus de frontière physique en Europe. Sur les marges du continent comme à l’intérieur. Dans nos villes, de timides murs sont érigés ici et là, comme à la Roche-sur-Yon par exemple, pour protéger les quartiers blancs limitrophes de la délinquance des « quartchiers », mais, d’une part, cela n’empêche pas les indésirables de passer et, d’autres part, il y aura toujours une opposition « morale » des gens de Gauche pour qui toute barrière physique est insupportable, à part le Mur de Berlin en son temps bien entendu.

Partant de ce constat, il ne nous reste plus qu’à ériger des barrières immatérielles pour nous protéger et protéger nos enfants de la diversité heureuse et de « l’enrichissement ».

La langue régionale fait partie de ces barrières immatérielles. Et c’est la plus efficace !

Et la religion ? La religion ne nous protège qu’à la marge. Allez dans n’importe qu’elle église désormais, notamment en milieu urbain, celle-ci sera peuplée de quelques cheveux blancs âgés mais aussi et surtout de « diversité » de tous les âges. Il y a 24 millions de catholiques au Nigéria, 52 millions en République Démocratique du Congo, etc… croyez-vous que ces potentiels futurs immigrés feront d’excellents Français uniquement parce qu’ils croient en Jésus et la Vierge Marie ? Allons, allons…

Barrière invisible

Aujourd’hui, nous n’en sommes plus à devoir nous prémunir de toute immigration, mais bien à chercher à atténuer le plus possible les effets de cette immigration dans notre quotidien et celui de nos proches. Or, la langue régionale met une barrière quasiment infranchissable entre « eux » et « nous ». Entre des populations parfois francophones souvent allophones qui ne feront jamais l’effort d’apprendre l’occitan ou le gallo. Bien entendu, on trouvera ici et là des individualités qui font l’effort d’apprendre nos langues régionales mais ceci est anecdotique. Il n’y aura jamais des masses d’immigrés à parler le normand ou le franco-provencal, ce n’est pas vrai. Bien entendu, le plus grand poète actuel en breton est, dit-on, un jeune Coréen installé en Bretagne. Mais ce garçon doit être le seul de son pays à apprendre et maîtriser la langue bretonne comme ces deux-trois Russes ou quelques Africains brittophones qui apparaissent parfois dans le milieu bretonnant. Leur maîtrise de l’une de nos langues régionales les place d’ailleurs, de facto, dans nos communautés de destin car cette initiative témoigne d’une envie d’intégration dans une « culture profonde » et n’est pas la simple traduction d’un désir de CAF ou de « papiers ».

Installer des panneaux en langues régionales, exiger des cours de langue régionale dans chaque école de chaque territoire de l’Hexagone où ces langues sont parlées, porter ces langues régionales et les drapeaux qui vont avec comme des étendards de la « France profonde » ou de la « Bretagne profonde » ou de « l’Alsace profonde » face aux masses allogènes qui ne jurent que par l’Islam, le « bled » ou le bling-bling de Dubaï, voici de véritables actes de résistance ! Leurs barbes et leurs foulards sont des étendards de conquête, nos étendards de reconquête à nous seront nos langues !

Mais ces langues régionales sont également des actes de résistance et de foi en la vraie culture occidentale enracinés face aux bobos urbains et mondialisés, aux anywhere qui parlent en franglish et nomadisent de villes en villes, de Starbucks en Zara. Qui se sentent chez eux à Berlin ou Londres mais sont perdus en Lozère. Ces bobos urbains méprisent tout ce qui est nôtre, montrons leur que nous sommes fiers de ce que nous sommes !

Malheureusement, aujourd’hui, beaucoup de mouvements pour la promotion des langues régionales sont minées par les gauchistes. Mais, soyons honnêtes, ces derniers ont pris la place que NOUS leur avons laissé. Réinvestissons en masse ces mouvements, ces réseaux d’écoles Diwan ou Calendreta, créons des cours de langue régionale dans les milieux ruraux ! Les gauchistes en partiront d’eux-mêmes puisque notre simple présence les indispose. Ils auront ainsi tout loisir d’apprendre l’arabe puisque cette civilisation les fascine tant…

Danger de « l’utilitarisme linguistique »

Malheureusement, certains électeurs RN ou Reconquête considèrent ces questions comme « passéistes ». Quelle honte ! Comment peut-on mépriser ainsi notre culture profonde ? Comment un Le Bihan né à Quimper dont les quatre grands-parents parlaient le breton peut-il transmettre la fierté de ses origines à ses enfants s’il délaisse lui-même le breton pour passer uniquement au français, langue « utilitaire ». N’a-t-il pas compris que ses enfants, à leur tour, délaisseront bien vite le français pour passer à l’anglais, parce que l’anglais est plus utile que le français au niveau mondial ? Si l’on choisissait les langues qu’on parle uniquement pour leur aspect utilitaire dans le grand marché planétaire, en 2024 il n’y aurait plus de slovène, de danois ou d’islandais mais uniquement de l’anglais, du chinois et de l’arabe !

Rappelons une chose à nos lecteurs les plus sceptiques : la quasi-totalité des langues régionales sont, de nos jours, parfaitement adaptées à la vie moderne. Peuvent parler de philosophie ou d’astronomie sans problème grâce à un travail formidable fait par des spécialistes et des dictionnaires disponibles sur internet. On n’en est plus à la langue de bergers ! En Catalogne et au Pays Basque, côté « espagnol », les études de médecine ou de management se font en catalan et en basque.

Et puis parler une langue régionale en famille ou dans la rue n’empêche nullement de connaître le français qui demeure notre langue commune. Allez voir à Barcelone si les jeunes catalans ne maîtrisent pas deux ou trois langues bien mieux que nos élèves français. Et cela n’empêche que leur langue d’origine, leur langue totem et de travail bien souvent, reste le catalan.

Donc oui ! Parlons nos langues régionales, apprenons-les à nos enfants ! Affichons-les dans nos commerces ! Parlons-les de façon ostentatoire dans la rue, dans les transports en commun et notamment dans ces territoires où nous devenons minoritaires. Nous ferons ainsi comprendre à nos « remplaçants » qu’ici il y a une culture qu’ils ne pourront jamais atteindre, jamais maîtriser pleinement. Est Français qui veut, est Breton qui peut !

Chaque territoire à une langue

Et puis des langues régionales en France, il y en a autant qu’il y a de provinces anciennes. Les Bretons ont les leur, le breton mais aussi le gallo ne l’oublions pas, mais les Picards aussi ont leur propre langue, les Savoyards également. Ces langues ne sont pas uniquement l’apanage des anciennes « marges » de l’Hexagone. Les Basques, les Corses, les Alsaciens, les Occitans et les Bretons ont peut-être juste « désappris » plus tard leur langue d’origine et commencé plus tôt leur travail de « réappropriation »…

Une mairie de gauche, un gouvernement bisounours pourra nous interdire d’ériger une barrière de protection entre tel ou tel quartier et « quartchier » au nom du mélange obligatoire, il pourra exiger de construire des logements sociaux où certaines populations sont prioritaires dans des communes rurales jusqu’alors préservées, il pourra exiger que nos enfants soient scolarisés dans des établissements « enrichis », mais il ne pourra pas empêcher aux gens de parler une langue qui préserve, une langue qui met une barrière de protection invisible entre les communautés puisque le Vivre-Ensemble ne marche plus que dans un sens.

Stéphane Jan

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Illustration : DR
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7 réponses à “La langue régionale, cette frontière entre eux et nous ! [L’Agora]”

  1. T. Gwilhmod dit :

    Mis à part le délire gallomaniaque, la réflexion de cet article comme quoi le breton est une protection pour conserver notre identité bretonne (et catholique : voir le pélerinage Feiz e Breizh ce weekend avec au moins 1600 personnes, intié par des laics du bout du banc…) est juste et place le combat pour notre langue dans le contexte de la lutte contre la submersion allogène et la mondialisation. Je l’ai toujours pensé : parler breton est révolutionnaire puisque cela remet en cause le modèle dominant qui nous opprime et nous détruit ni plus ni moins en fait. En parlant breton nous prenons une part active dans ce combat vital au niveau planétaire où la moitié au moins des7000 langues de la planète disparaitront dans les décennies qui viennent. Mais si l’article est septique sur la religion en tant que ‘rempart’ je ne suis pas d’accord car à l’image du solgan Feiz ha Breizh, Breizh est notre conditionnement horizontal, mais la foi donne la finalité, la verticalité : les deux vont ensemble en fait. Est-il possible de vivre sa foi de manière équilibrée sans un enracinement dans une culture compatible avec elle ? Je ne le crois pas, tout comme la foi dit la vérité sur l’homme.
    Maintenant quid des Parisiens et autres qui n’ont qu’une culture française ? Je pense qu’il faut qu’ils créent une nouvelle culture française débarassée des Lumières. Vaste programme pratiquement impossible.
    Youenn Olier disait que le but de l’Emsav est de détruire la société française à cause du poison qu’elle porte et qui fait partie consubstanciellement de sa culture, malheureusement pour nous.
    Komz brezhoneg zo kinnig un dazont d’hol ledenez, hag en ober evel kristenien a zo kinnig gwir ster ar vuhez d’an dud, a zo deskiñ karout.
    D’autre part je ne suis pas d’accord sur l’asertion qui est faite au sujet de la religion : je pense qu’en tant que chrétien il est bon d’agir pour la conversion des populations non chrétiennes pour la foi elle-même puisque je suis chrétien, mais au-delà de cela la foi inculturée ici est facteur en soi d’enracinement donc d’assimilation puisque la foi (dans n’importe quelle religion) est en réalité le fondement d’une civilisation. La question fondamentale est donc : de quelle civilisation voulons nous ? De la mondialistation matérialiste qui parle anglais ou de la civilisation de l’amour annonçé dans toutes les langues à la première Pentecôte ?

  2. Ronan dit :

    Bonjour, dans les annés 60 70, ma grand-mère parlait le breton avec les commères de choses se passant dans le coin pour que nous enfants parlant le français et ne comprenant pas ce qu’elles disaient ne le disions pas à nos parents mais ma regrettée grand mère m’a appris quelques expressions comme « ya mat » « ya mad » ou loukeus (quand je faisais une bêtise, j’étais ainsi traité) ; je reste donc attaché à ma langue bretonne que j’essaie d’apprendre en ligne mais c’est dur dur en vue de la parler entre nous ; courage Ronan et amis bretons pour la soutenir et s’exprimer comme on peut mais on progresse. Trugarez, Kenavo.

  3. taliesin dit :

    L’église conciliaire est aujourd’hui le cheval de Troie de l’invasion migratoire. Chaque petite commune à sa petite église dont le curé prêche la bonne parole. Les mamies qui y sont encore font preuve de tout le dévouement nécessaire pour s’acheter une bonne conscience auprès de leur Dieu, celui de la religion universelle.
    Un catholique breton préférera toujours un africain catholique à un blanc athée pour marier sa fille. Fin de l’histoire, et surtout, fin de NOTRE histoire.
    La religion catholique a fait son temps, et il n’est pas possible de se convertir lorsque l’on sait pertinemment que tout cela n’est que conte pour adulte. Il nous faudra trouver un autre liant.

  4. Yann Herve dit :

    Il n’existe que deux langues parlees en France .Le Breton et le Basque.Le reste n’est que patois.

  5. T. Gwilhmod dit :

    à Taliésin
    La religion post conciliaire débouche, c’est concrètement ce que fait le pape actuel, sur une religion syncrétiste au mieux et inspirée par les Lumières en tout cas. Et en effet les chrétiens de cette Église sont immigrationnistes.
    Maintenant, vous dites qu’il faut chercher un autre liant, mais vous ne faites aucune proposition alors que c’est vital. Moi, je pense qu’il faut renouer avec la vraie tradition catholique représentée de manière absolument providentielle par ces’laics du bout du banc’ ostracisés depuis 60 ans par l’Eglise officielle et qui tout seuls rassemblent 1600 pèlerins ce week-end : Feiz e Breizh.
    En tout cas vous faites un constat important : il faut un liant pour notre Emsav. Selon moi il ne peut être le même que la société mondialiste matérialiste, athée et française, et quoi de plus motivant que le projet d’une société basée sur l’amour ? C’est bien le résumé de la véritable religion catholique. Il faut redécouvrir cette religion qui en plus habite notre culture bretonne depuis qu’elle existe.

  6. Henri dit :

    J’ai vécu trois ans en Corse. Là-bas, il y avait de nombreux immigrés marocains (essentiellement ouvriers dans le bâtiment) qui parlaient le corse sans problème ! ils l’avaient appris au boulot, auprès de leurs compagnons de travail corsophones. Quadrilingues, les mecs : arabe, berbère, français et corse !

  7. Pierre ESCLAFIT dit :

    Pendant l’occupation nazie, les gens du sud s’exprimaient avec beaucoup d’humour devant les occupants en parlant l’occitan, et se foutaient de la gueule des boches qui n’y comprenaient rien.

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