Alors que l’Assemblée nationale débat actuellement d’un projet de loi destiné à simplifier la vie économique, une étude récente révèle une profonde frustration parmi les patrons de petites et moyennes entreprises. Selon l’Observatoire WiiSmile, mené en collaboration avec l’institut Viavoice, 8 dirigeants sur 10 attendent des mesures concrètes pour se libérer d’une bureaucratie qu’ils jugent pesante et chronophage.
Une simplification attendue mais rarement ressentie
79 % des dirigeants interrogés expriment l’espoir que la simplification leur permettra de se recentrer sur leur cœur de métier. Plus inquiétant, seuls 16 % se souviennent d’une mesure gouvernementale ayant, par le passé, réellement allégé leurs démarches. Cette défiance souligne un écart inquiétant entre les annonces politiques et les réalités de terrain.
Les priorités des patrons sont claires : ils réclament en premier lieu une réduction du nombre de démarches et formulaires (62 %), suivie d’une reconnaissance du droit à l’erreur pour éviter des sanctions injustes (53 %). Viennent ensuite l’allègement des charges fiscales et sociales (51 %) et la réduction des délais de réponse administrative (48 %).
Un enjeu pour la compétitivité
Les chefs d’entreprise ne se contentent pas d’une simple revendication. Ils identifient précisément les bénéfices attendus d’une réelle simplification : une organisation interne plus fluide (41 %), plus d’autonomie dans la gestion administrative (32 %) et même un gain de compétitivité pour 30 % d’entre eux.
Cependant, la majorité déplore que les dispositifs de simplification soient conçus « d’en haut », sans réelle consultation des premiers concernés. Cette méthode génère scepticisme et désillusion, certains doutant même de l’utilité des mesures à venir si les réalités des TPE et PME ne sont pas mieux prises en compte.
Parmi les solutions avancées par les dirigeants eux-mêmes, la création d’un guichet unique avec un interlocuteur clairement identifié revient fréquemment. Ce dispositif leur permettrait de gagner un temps précieux et de réduire la complexité des démarches administratives.
Sylvain Bianchini, président-fondateur de WiiSmile, alerte : « Tant que les dirigeants ne seront pas associés à la conception des mesures, il y a un risque réel qu’ils n’en perçoivent ni l’efficacité ni l’utilité ».
En définitive, cette étude souligne une fracture grandissante entre le discours politique ambiant, qui vante la simplification, et l’expérience quotidienne de milliers de patrons de PME. À l’heure où ces entreprises constituent le socle de l’économie française, leur appel à des mesures pragmatiques et adaptées semble plus que jamais vital.
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3 réponses à “Les dirigeants de PME en quête de vraie simplification administrative : un appel ignoré ?”
La simplification administrative, c’est comme la proportionnelle, la décentralisation…Une véritable chasse au Dahu, une Arlésienne que nous promettent nos Zélites depuis de décennies.
Dans la pratique, dur, dur…on ne touche pas au corps des bureaucrates dont le job est de pondre des réglementations et en plus çà dérange les copains recasés dans les agences ou autres.
Le mieux est qu’ils ne fassent rien, sinon çà pourrait être « plus pire ».
Il existe une solution évidente: la Bulle Parens Scientiarum. Voulez-vous en savoir plus ?
La France se tire une balle dans le pied car celles et ceux capables ayant une solide formation risquent de créer une entreprise. Moi même lorsque j’ai vu le parcours du combattant avec 2 autres associés nous nous sommes installés à l’étranger ou les charges sociales sont de 15 % et les impôts 20 % et basta. Cela vous permets d’élaborer l’avenir des perspectives de recherches et ne pas payer des montagnes à L’URSAAF pour 56 % de charges une pure folie. Pour les grandes et moyennes entreprises l’état achète donc des emplois en donnant des subventions jusqu’à plusieurs milliards. La sidérurgie qui met dehors 600 personnes à reçu 300 millions de subventions en plusieurs fois. Le coût salarial pour 600 personnes base de 2000 euros mensuels plus les charges allez je compte le double, 4000 euros cela 29 millions d’euros à l’année plus toutes les autres charges donc invivable. Une fois épuisé les cadeaux car les charges vous bouffent un capital investi en 6 à 7 ans, vous fermez, vous décentralisez et vous allez vous installer ailleurs en Europe aux subventions dans les pays de l’est UE, au Canada Australie et maintenant USA. Et ainsi en 30 ans la France a perdu 6 millions d’emplois et s’est endetté de 8600 milliards de dettes engagements et déficits un record absolu depuis 7 ans. A qui profite donc cette mafia d’une gabegie administrative qui consiste à ruiner les entreprises ? Aux importateurs avec offshores obligatoires pour cacher le 80% des bénéfices. On crée de minces succursales en France pour le fun, produits venant d’Asie Chine Viet Nam etc qui se font des milliards. Le chômage devient exponentiel en France comme les dettes. Tout le monde s’inquiète mais personne ne fait rien. Le pouvoir entretient les milliardaires millionnaires et vice et versa. Entre la nomenklatura du fonctionnariat hauts fonctionnaires élus et autres, 4 fois trop d’élus et toutes les dépenses d’état une défense démesurée contre les martiens, 800 agences d’état qui exercent à double à triple pour le pouvoir en place des ministères de 600 à 800 personnes et vous allez avoir un effondrement retentissant que les pauvres et au SMIG paieront en défilant le 1er mai.