Nouvel épisode révélateur de l’absurdité judiciaire et migratoire en France. À Vannes, un Afghan de 33 ans, déjà connu pour agression sexuelle, a été condamné mardi 2 septembre à six mois de prison ferme après s’être déshabillé devant trois policières au commissariat. Son objectif ? Protester contre son maintien en France et réclamer son renvoi dans son pays d’origine.
Un geste de « contestation » transformé en délit
La scène s’est déroulée lundi 1er septembre. Placé en garde à vue pour une agression sexuelle, l’individu s’est entièrement dénudé dans le hall du commissariat, refusant de se rhabiller malgré les injonctions et les tentatives d’interprétation. Il a indiqué que si on le renvoyait pas en Afghanistan, il recommencerait à se mettre nu .
L’homme, analphabète, sous curatelle renforcée depuis juillet (aux frais des contribuables et prenant la place de ceux qui attendent des places parmi les autochtones) et déjà sous contrôle judiciaire pour une agression sur une infirmière en Charente, a expliqué avoir déboursé 27 500 € à un passeur pour venir en France, tout en affirmant vouloir désormais rentrer en Afghanistan auprès de sa famille.
Le tribunal correctionnel de Vannes n’a pas retenu cet appel au départ. Au lieu d’examiner une expulsion, la justice a choisi de l’incarcérer à Rennes-Vezin (à vos frais donc) pour six mois, assortis d’une interdiction de port d’armes pendant cinq ans et de dommages et intérêts (200 € à chacune des trois policières « particulièrement choquées »).
Au-delà des faits divers, l’affaire illustre une impasse : un étranger en situation judiciaire compliquée demande explicitement à être renvoyé dans son pays, mais la justice française choisit de le maintenir en détention sur le territoire. Le président du tribunal a d’ailleurs souligné l’impasse bureaucratique : sans passeport, il est juridiquement impossible de l’expulser, son pays refusant de le reprendre. Résultat : il reste enfermé en France, aux frais du contribuable, alors qu’il clame vouloir partir.
Ce cas ubuesque s’ajoute à une longue liste de dysfonctionnements : incapacité à expulser les délinquants étrangers, multiplication des procédures judiciaires sans effet, et enfermement absurde de ceux qui souhaitent quitter le territoire. Un paradoxe qui en dit long sur la faillite de l’État en matière migratoire : les clandestins violents ou multirécidivistes restent, parfois relâchés, tandis que celui qui exprime la volonté claire de rentrer dans son pays est maintenu en détention en Bretagne.
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2 réponses à “Ubu juge à Vannes : il veut repartir en Afghanistan, la justice l’enferme en prison… en France”
Il est totalement faux de dire que sans passeport, on ne peut pas rentrer en Afghanistan.
Il peut obtenir un passeport dans un consulat afghan ; ou un laissez-passer.
les pakistanais et les iraniens ont explusé 500.000 afgans qui sont retournés en Afghanistan.
Il est totalement faux de dire que sans passeport, on ne peut pas rentrer en Afghanistan.
Il peut obtenir un passeport dans un consulat afghan ; ou un laissez-passer.
les pakistanais et les iraniens ont explusé 500.000 afgans qui sont retournés en Afghanistan .