Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.
La justice française est lente, bureaucratique, politisée. Elle protège plus volontiers les accusés que les victimes, elle s’effondre sous les délais et elle a perdu la confiance du peuple. Une Bretagne autonome doit tout reprendre à zéro : la justice n’est pas là pour se protéger elle-même, mais pour protéger le peuple.
Dans une Bretagne autonome, le principe est simple : les droits des victimes passent avant ceux des accusés.
- indemnisation immédiate des victimes via un fonds régional alimenté par les biens confisqués aux criminels ;
- accompagnement systématique (juridique, psychologique, social) ;
- priorité donnée à la réparation, pas aux arguties procédurales.
Celui qui a subi une injustice doit être entendu et aidé avant tout.
La Bretagne doit s’inspirer de traditions de justice plus enracinées et plus proches du peuple :
- jurys populaires permanents (à l’américaine), où les citoyens participent réellement au jugement, pas seulement comme figurants ;
- juges tirés au sort pour certaines juridictions locales, afin d’éviter la constitution d’une caste judiciaire fermée sur elle-même ;
- référendums locaux possibles pour valider ou révoquer certains juges ayant perdu la confiance du peuple.
La justice doit redevenir un service rendu par et pour la communauté, pas une institution coupée de ceux qu’elle juge.
Rapidité et efficacité : robotiser une partie du système
Une grande partie des lenteurs judiciaires provient de la paperasserie et du manque de moyens dans les greffes. Là encore, la Bretagne autonome doit être révolutionnaire :
- automatiser et robotiser tout ce qui peut l’être (gestion des dossiers, notifications, suivi administratif) grâce à l’intelligence artificielle ;
- numériser l’intégralité des procédures, accessibles en ligne de manière sécurisée ;
- mettre en place un système de justice accélérée pour les délits simples, inspiré de certains États américains ou asiatiques : jugement en 48 heures, peine exécutée immédiatement.
Cela permet de concentrer les magistrats humains sur les affaires graves, où leur discernement est indispensable.
La justice bretonne doit être lisible et ferme :
- tolérance zéro pour les violences, les trafics, les atteintes aux personnes ;
- sanctions rapides et effectives (travaux d’intérêt général, peines de réparation directe, prison ferme pour les crimes graves) ;
- expulsion immédiate des délinquants étrangers.
Le système carcéral doit être repensé : des prisons régionales modernes, mais tournées vers le travail et la réparation, pas vers l’oisiveté. Celui qui a commis un tort doit contribuer à la société qu’il a blessée.
S’inspirer du meilleur du monde
La Bretagne ne doit pas avoir peur de regarder ailleurs :
- des jurys populaires et une justice rapide comme aux États-Unis ;
- des procédures simplifiées et numérisées comme en Estonie ;
- une justice communautaire et réparatrice comme dans certaines traditions nordiques, où la victime est réellement remise au centre.
Il ne s’agit pas de copier, mais de combiner le meilleur, pour créer une justice bretonne nouvelle, efficace, enracinée et populaire.
En Bretagne autonome, la justice ne sera plus l’affaire d’une caste, mais celle du peuple tout entier. Les victimes seront enfin placées au centre, les criminels sanctionnés sans délai, et la bureaucratie réduite par la robotisation et la numérisation.
Une justice qui protège, qui répare et qui rend des comptes : voilà la justice qu’attend le peuple breton.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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