Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.
Une révolution numérique plutôt qu’une transition timide
Aujourd’hui, le numérique en France est un mélange d’hypocrisie et de retard : bureaucratie numérique, réglementation étouffante, surveillance permanente. Une Bretagne autonome ne doit pas répéter ces erreurs. Elle doit au contraire devenir un phare de liberté et d’innovation digitale, à l’image de ce qu’ont su faire l’Estonie, la Suisse ou certains États américains.
La Bretagne autonome pourrait se positionner comme un refuge européen pour les cryptomonnaies et la blockchain. Cela signifie :
- reconnaissance légale du Bitcoin et d’autres cryptos comme moyens de paiement ;
- fiscalité minimale sur les transactions et les entreprises liées aux cryptos ;
- création d’un « port franc numérique » où les start-ups et les investisseurs viendraient développer leurs projets sans étouffer sous la paperasse ;
- mise en place d’une blockchain bretonne publique, servant à la fois aux transactions, aux contrats intelligents et à la démocratie directe (vote sécurisé, budgets participatifs).
Devenir un paradis crypto, c’est attirer capitaux, talents et innovations, tout en renforçant la souveraineté économique.
Une Bretagne autonome doit garantir que les données des Bretons appartiennent aux Bretons. Cela suppose :
- des serveurs implantés sur le territoire, gérés par des acteurs locaux, hors du contrôle de Paris ou de Bruxelles ;
- le développement d’un « internet breton souverain », relié au monde mais protégé de la censure et de la surveillance abusive ;
- la protection constitutionnelle de la liberté d’expression en ligne, hors du carcan des lois liberticides actuelles (comme l’Online Safety Act britannique ou les règlements européens sur la « haine »).
Dans une Bretagne libre, Internet doit être un espace de liberté, pas de contrôle.
Un écosystème d’innovation radical
À l’image de l’Estonie avec son e-citoyenneté ou de la Suisse avec ses politiques bancaires, la Bretagne pourrait :
- lancer une identité numérique bretonne sécurisée, garantissant l’accès à tous les services administratifs en ligne ;
- devenir une zone franche technologique, attirant les start-ups européennes dans l’IA, la cybersécurité et les biotechnologies ;
- encourager la recherche appliquée en lien avec nos priorités : agriculture intelligente, énergie, océanographie, défense maritime.
L’objectif est clair : faire de la Bretagne non pas un suiveur, mais un acteur de pointe en Europe, un territoire où l’innovation est possible parce que la bureaucratie est réduite et la liberté garantie.
Attention : la Bretagne numérique ne doit pas devenir un « Big Brother » local. Toute innovation doit être encadrée par un principe simple : aucun outil ne peut être utilisé pour surveiller ou contraindre les citoyens.
Les technologies doivent renforcer :
- l’autonomie des individus et des familles ;
- la rapidité des démarches (administration zéro papier, procédures instantanées) ;
- la transparence des décisions (budget public consultable en ligne, référendums numériques sécurisés).
Une Estonie celtique, mais enracinée
La Bretagne autonome doit viser haut : devenir l’Estonie celtique, un territoire pionnier de la liberté digitale et de l’innovation.
Un paradis pour les cryptomonnaies, un havre pour les start-ups, une terre où les données sont protégées et où la liberté d’expression est garantie. Un lieu où la technologie sert le peuple au lieu de l’asservir.
En un mot : faire du numérique non pas un outil de contrôle, mais un levier d’autonomie et de prospérité.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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