Au Pays basque sud, scandale autour de camps de vacances « transféministe » pour enfants

La police autonome basque (Pays Basque sud) vient d’enregistrer quatre plaintes pour des atteintes sexuelles qui se seraient déroulées dans un centre de vacances, émanation du milieu nationaliste basque de gauche, en août dernier.

Comme toute la gauche occidentale, les abertzale basque ont sombré dans le wokisme, remplaçant le symbole du combattant inflexible (le « gudari » basque) par la figure du migrant et du transgenre à paillettes. C’est dans ce contexte que des faits regrettables se seraient déroulées dans un centre pour enfants du village de Bernedo en Alava. Dès le départ, les choses étaient pourtant claires pour les familles bascophones qui avaient inscrit leurs enfants de 13 à 15 ans à ce séjour intitulé : « Euskara, nature et féminisme ». Traduction : les douches étaient mixtes et un travail sur la « désexualisation de la nudité » était au programme ! D’ailleurs, les moniteurs adultes se baladaient parfois nus et des miroirs avec des dessins de femmes aux jambes écartées étaient accessibles aux enfants dans le camp.

L’affaire est partie d’une carte écrite par une enfant à son père où elle s’étonnait de certaines « pratiques » des moniteurs et monitrices. Pratiques qui rentraient dans le cadre du séjour annoncé comme « féministe et égalitaire » aux « divers corps et identités ». Pourtant, le dit-camp était décrit par ses organisateurs comme un « espace sûr pour tous, quelles que soient leurs caractéristiques personnelles, leur apparence physique, leur identité de genre, leur expression de genre, leur orientation sexuelle, leur origine ethnique, etc. », en clair tout le catalogue de l’épidémie woke qui a également touché le Pays Basque, jadis bastion de la lutte armée à connotation viriliste.

Dans les faits, certains enfants se sont retrouvés à sucer les orteils d’un moniteur pour pouvoir se restaurer, d’autres voyaient des monitrices se promener topless devant eux, garçons et filles, étaient forcés de se doucher ensemble ou avec les moniteurs, les monitrices auraient été vu fumant de la marijuana, des jeux de rôle auraient été organisés, jeux incluant des attouchements, etc…

La police autonome basque et le tribunal d’Instruction Numéro 3 de Vitoria-Gasteiz ont ouvert une enquête. Les organisateurs parlent, eux, de « témoignages très éloignés de la réalité » qui ne serviraient qu’à « diffuser des messages transphobes ». D’ailleurs, les douches mixtes ne seraient, pour ces derniers, que des « espaces mixtes, sans identification de genre préalable » justifiés par cet argument : « Nous pensons qu’il est essentiel de travailler à la désexualisation de la nudité et des relations de genre pour se protéger contre divers types de violence. »

Problème : ce camp n’est pas le premier et certains faits se seraient déroulés dès 2021, dans un autre lieu à Aibagar.

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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3 réponses à “Au Pays basque sud, scandale autour de camps de vacances « transféministe » pour enfants”

  1. guillemot dit :

    Tous ces centres de vacances et autres institutions pour enfants sont souvent , hélas, des viviers où viennent s’approvisionner , en toute légalité, des prédateurs et délinquants sexuels.

  2. Occidentale dit :

    La gauche dit vouloir »désexualiser la nudité » pour mieux sexualiser les rapports humains en tout genre et vivre sans entrave ses propres obsessions sexuelles éprises de contaminations.
    La gauche a toujours défendu la pédo-criminalité comme d’un bienfait amoureux.
    Cf. les pétitions passées dans Libé et le Monde signées par ses malades d’une perversité cyniques fin 7o.

    La gauche est une obsédée sexuelle opiniâtre considérant l’enfant comme un jouet stimulant.
    La gauche est une maladie mentale subversive.

  3. Henri dit :

    « Apprenons l’amour à nos enfants ». Jack Lang, 1977.

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