Le ministre basque de la sécurité publique Bingen Zupiria (PNV -Nationaliste basque) vient d’annoncer que, désormais, l’Ertzaintza, la police autonome basque, communiquerait la zone géographique d’origine des personnes arrêtées, dans l’espoir que cela contribuera à établir un diagnostic plus précis de la délinquance.
Les formations gauchistes, du camp indépendantiste ou non, se sont élevées contre cette mesure qu’ils jugent « discriminatoire » et accusent le ministre PNV de « courir après l’extrême-droite espagnoliste ».
Hélas, les faits sont têtus et le Pays Basque sud connaît actuellement une hausse de la délinquance d’origine extra-européenne, conséquence d’une immigration galopante et inédite jusqu’alors. La communauté autonome basque et la Navarre étaient, jusqu’alors, considérés comme des endroits plutôt sûrs, notamment en milieu urbain. Mais une petit délinquance de rue vient d’apparaître complétée par une hausse de la criminalité organisée liée à des mafias étrangères et extra-européennes.
En bons gauchistes, les abertzales d’extrême-gauche sont passés du mépris des « Maketos y Moros » (les Métèques et les Maures) de la doctrine araniste (du nom de Sabino Arana, le père du nationalisme basque) des premiers temps, à une adulation de « l’Autre », de la figure de l’immigré mâtiné du mythe tiers-mondiste sorti des années 80.
Aujourd’hui, il y aurait 150 000 immigrés, principalement extra-européens, en communauté autonome basque, ce qui constitue un chiffre relativement peu élevé comparé à d’autres territoires européens de même superficie.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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