Après l’annulation d’une épreuve pour problème technique sur le site de Lyon Sud, les étudiants en médecine de Lyon Est ont vu leur second examen perturbé par la diffusion de prières islamiques et de slogans religieux. Une scène surréaliste qui illustre la désorganisation et la perte d’autorité dans les universités françaises.
« J’ai seulement compris Allah Akbar »
Jeudi 23 octobre, les étudiants en médecine de la faculté de Lyon Est passaient les épreuves nationales dites EDN, décisives pour leur classement final. Selon le magazine LyonMag, des individus ont pris le contrôle du micro de l’amphithéâtre principal, pourtant fermé à clé, et ont diffusé des cris, insultes et prières religieuses pendant environ cinq minutes dans tout le bâtiment.
La diffusion a semé la panique dans toutes les salles, le micro de l’amphi principal étant relié à l’ensemble des haut-parleurs. « Je ne comprenais pas ce qu’ils disaient, ce n’était pas en français. Une amie qui comprend l’arabe nous a dit que c’étaient des prières. J’ai seulement compris Allah Akbar répétée à plusieurs reprises. On ne va pas se mentir, ça a créé de l’incompréhension et de la peur, personne ne comprenait ce qu’il se passait. Beaucoup ont cru qu’il s’agissait d’un attentat », a témoigné une étudiante.
Une semaine d’examens sous tension et d’improvisation
Ce nouvel épisode est survenu trois jours après l’annulation d’une première épreuve des EDN à Lyon Sud, en raison d’un problème technique. Les étudiants s’attendaient à une meilleure organisation.
Face au désordre, les surveillants ont tenté de rassurer : « ne vous inquiétez pas, ça a duré cinq minutes, vous aurez cinq minutes supplémentaires à la fin », selon les propos rapportés par LyonMag. Mais cette promesse s’est révélée impossible à tenir : les examens étant chronométrés informatiquement, les candidats ont été automatiquement déconnectés à la fin du temps imparti. Plusieurs étudiants affirment avoir perdu « entre quatre et six questions sur trente », un écart jugé significatif pour leur classement national.
Malgré les protestations, aucune mesure de compensation ou d’annulation n’a été décidée. Après une discussion d’environ une heure entre la faculté et le Centre national de gestion (CNG), la direction a estimé que « l’incident n’était pas assez long pour impacter significativement les résultats ».
Sécurité défaillante et silence de l’université
Au-delà du préjudice académique, l’incident a soulevé de vives inquiétudes sur la sécurité. « Finalement, on a vu que n’importe qui pouvait entrer dans la fac et faire ce qu’il voulait. Aucun plan de sécurité particulier n’a été mis en place après ça », a déploré une étudiante auprès du titre de presse local.
L’université Claude Bernard Lyon 1, dont dépend la faculté, n’a pas répondu aux sollicitations des journalistes. Plusieurs étudiants ont rédigé des procès-verbaux collectifs transmis à la direction et au CNG, mais aucune suite concrète n’a été donnée.
Entre les prières diffusées en plein examen, l’absence de sécurité, et les dysfonctionnements techniques répétés, l’affaire illustre un climat de désorganisation et de relâchement que beaucoup dénoncent désormais comme une véritable tiers-mondisation du milieu universitaire français.
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