Qu’on se le dise : la République française vient de franchir une ligne rouge. Une frontière morale, politique, civilisationnelle. Celle qui sépare encore un pays normal d’une société en pleine décomposition, où la Justice — censée représenter l’ordre — devient une arme braquée contre les honnêtes gens, contre ceux qui travaillent, héritent, paient leurs impôts, élèvent leurs enfants, entretiennent leurs maisons.
Et qui, quand ils sont dépouillés, se voient encore traités comme des criminels. À Andernos, une femme de 55 ans, propriétaire de sa maison héritée de son père, a été condamnée à douze mois de prison avec sursis.
Son crime ? Avoir voulu récupérer LE BIEN QU’ON LUI A VOLÉ.
Répétons-le pour ceux qui n’ont toujours pas compris dans quelles abysses ce pays sombre : une propriétaire spoliée, abandonnée par l’État, méprisée par la justice, rackettée fiscalement, est condamnée à DE LA PRISON… et doit même verser 1200 euros de dommages et intérêts AU SQUATTEUR qui l’avait dépossédée.
Oui, vous avez bien lu : la victime doit indemniser son propre voleur.
La scène est d’un symbolisme terrifiant. La France 2025 : le réel est puni, l’illégalité triomphe, l’État se couche, la justice s’agenouille.
Le peuple abandonné, la justice délégitimée
Karine Lellouche a fait ce que n’importe quel homme ou femme libre aurait fait dans un pays normal : refuser de se laisser voler, refuser d’être humiliée, refuser d’être dépossédée par un système qui protège toujours les mêmes — et jamais les siens.
Elle a alerté les gendarmes : “L’occupant est légalement chez lui”, lui ont-ils répondu.
Voilà donc où nous en sommes : on légalise le vol par inaction d’État. Elle a protesté, écrit, cherché de l’aide. On l’a ignorée.
Elle a craqué, comme craquent aujourd’hui des milliers de Français écrasés par un État qui ne protège plus rien — sinon ceux qui vivent à ses dépens. Et là, miracle : la justice se réveille. Mais seulement pour condamner la victime.
La machine judiciaire, si lente face aux délinquants, si hésitante devant les véritables criminels, si paralysée face aux multirécidivistes, devient soudain d’une rigueur exemplaire… quand il s’agit d’écraser une propriétaire désespérée.
Les élus sont où ? Pourquoi n’étaient-ils pas au tribunal ?
Cette femme aurait dû être entourée, protégée, soutenue, portée par les élus locaux, départementaux, nationaux. Ils auraient dû être là, au tribunal de Bordeaux, pour dire haut et fort que jamais un pays ni un peuple digne ne punit ses propriétaires et ne glorifie ses squatteurs. Ils auraient dû mener des actions symboliques de protestation devant le tribunal, pour dire que la tyrannie judiciaire, ça suffit.
Mais les élus ne sont pas venus. Les politiques ont laissé faire. Ils ont regardé une fois de plus ailleurs, trop occupés à commenter, gesticuler, voter des lois qu’ils n’appliqueront jamais.
Et parce qu’ils ont abandonné leur peuple, ce peuple finit par se défendre seul, par tenter de récupérer ce qu’on lui a volé.
Et quand il ose le faire ? La justice tombe sur lui comme un marteau.
Parce qu’il n’y a rien de plus dangereux pour le système qu’un peuple qui cesse d’être soumis.
Ne tournons pas autour du pot : une justice qui condamne une victime n’a plus de légitimité.
Elle n’est plus respectée. Elle ne mérite plus de l’être.
Elle n’est plus une institution : elle est un obstacle.
Le message envoyé aux Français est clair :
- Si on vous vole, taisez-vous.
- Si on vous squatte, subissez.
- Si vous protestez, vous serez punis.
- Si vous agissez, vous serez écrasés.
- Si vous vous révoltez, vous serez traités en criminels.
Une justice qui entretient la faiblesse et punit la force morale, qui protège le squatteur et condamne le propriétaire, n’est plus la justice d’un peuple libre.
C’est une justice de résignation. Une justice d’effondrement. Une justice de fin de cycle.
Karine Lellouche n’a pas à s’excuser. C’est la justice qui devrait le faire.
Et puisque personne ne le dira, disons-le ici, clairement :
Karine Lellouche n’a rien à se reprocher. Elle a fait ce que fait tout être humain digne quand l’État abdique : elle a refusé d’être une victime.
Qu’elle présente encore des excuses prouve à quel point ce pays a brisé la fierté et la force de son peuple. Ce n’est pas elle qui devrait avoir honte.
C’est la justice.
Il est temps que ceux qui prétendent « représenter les Français » se lèvent. Il est temps que les députés, les maires, les conseillers, les présidents de groupe, les chefs de parti sortent de leur confort et affrontent ce scandale.
Pas avec des tweets. Pas avec des “nous sommes préoccupés”. Pas avec des “il faudra légiférer”.
Mais en disant, une fois pour toutes, que la propriété privée n’est pas négociable, que les squatteurs ne sont pas des victimes, et que la justice doit cesser de servir l’idéologie avant le droit.
Ce verdict n’est pas un simple jugement. C’est un avertissement civilisationnel. Un signal que même les aveugles finiront par percevoir : dans ce pays, le droit n’est plus du côté du peuple.
Et quand la justice ne protège plus les citoyens, les citoyens finissent par se protéger eux-mêmes.
Le jour où cela arrivera massivement, le système fera semblant de s’étonner.
Mais il aura été prévenu.
Finirons nous tous en prison pour avoir simplement dit, ou fait ce qui est juste pour notre peuple ? Dans une société où le mensonge devient quotidiennement la vérité, sur une terre où ceux qui sont censés changer les choses politiquement se cachent à la moindre tempête, c’est fort possible.
YV
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