Vue d’Italie, la France fait toujours plus effet de repoussoir : le « pays des droits de l’homme » est y synonyme d’intégration ratée ou impossible, selon que l’on est en faveur ou non de l’immigration. Ainsi, quand une journaliste italienne est retenue contre sa volonté et menacée physiquement dans une boucherie halal de Roubaix, l’incident fait la une des médias qui dénoncent à l’unisson la présence croissante de zones de non-droit islamiques.
La journaliste Costanza Tosi, envoyée spéciale du programme d’actualité politique « Fuori dal Coro » se trouvait à Roubaix pour réaliser un reportage sur la radicalisation islamique dans cette ville à forte densité musulmane. Entrée dans une boucherie halal pour poser des questions aux propriétaires, la situation a rapidement dégénéré, jusqu’à ce que la femme soit retenue de force et menacée physiquement pendant plus d’une heure par les propriétaires du commerce qui l’accusaient d’avoir filmé le magasin sans leur permission. Sous les rires et les insultes, ils lui ont arraché le téléphone portable des mains, et l’ont empêchée de sortir du magasin, exigeant le code d’accès à l’appareil pour effacer ce qu’elle avait filmé.
« Continue à parler dans mon oreille, j’vais te mettre une droite, wallah ! »
Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que la journaliste était munie d’une deuxième caméra cachée. Ce sont donc ces images qui ont été diffusées à l’antenne de la chaîne Rete 4 et qui ont été largement relayées sur les réseaux sociaux, au sein desquelles les menaces, mais aussi des cris et des pleurs de l’otage, visiblement terrorisée, sont parfaitement audibles.
L’envoyée spéciale n’est parvenue à sortir qu’après avoir fait ou simulé une crise d’angoisse et fourni le code du portable.
« Au bout d’un moment, ils m’ont promis que je pourrais m’en aller si je donnais le code de mon téléphone et je l’ai fait. Mais le boucher a ensuite dit qu’il n’était pas un homme de parole et a continué de m’empêcher de sortir. Ils m’ont retenu plus d’une heure. Je criais, je leur ai dit que c’était illégal et qu’ils devaient me laisser partir. Son fils me montrait son poing et menaçait de me frapper si je continuais de parler ou si je sortais. »
Le lendemain, elle a signalé l’incident aux autorités locales, une enquête est ouverte pour tentative d’extorsion. Le commerçant assure quant à lui avoir appelé la police et soutient que la journaliste avait posé de son plein gré son portable sur le comptoir. Mais il devra expliquer des images d’un membre de la famille fermant la porte du magasin à clef.
« Quand je suis allée au commissariat, les agents m’ont accueillie en soulignant que je n’aurais pas dû enregistrer ces vidéos, et, comme si c’était normal, ils m’ont informée qu’en général, pour entrer dans le quartier où je me suis aventurée, il faut d’abord demander à l’imam.».
Sur le plateau de Fuori dal Coro, elle est revenue sur l’agression, affirmant que les rires des deux femmes voilées l’ont particulièrement troublée, comme à vouloir dire que nous avons peut-être trop tendance à considérer l’intégralité des femmes musulmanes comme des victimes asservies malgré elles par la loi islamique.
« Personne ne faisait rien. C’est l’absence d’humanité des gens qui étaient autour, qui m’a le plus terrorisée. »
Le reportage fait suite au sondage Ifop qui a révélé la croissance alarmante de l’islam radical au sein de la population musulmane de France et dont « les données révèlent au contraire une intensification des pratiques religieuses, un durcissement des positions sur les questions de mixité, et une sympathie croissante pour les courants radicaux de l’islam politique ».
Et si les cris et les pleurs de Costanza Tosi peuvent apparaître surjoués, les critiques autour de la décision d’envoyer une femme dans ce quartier illustrent la soumission de nos comportements à la loi d’allogènes qui mettent décidément bien à mal notre culture et nos lois.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : Capture Fuori dal coro
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