Le tirage au sort de la prochaine Coupe du monde de rugby a rendu son verdict : les affiches sont lancées, les poules dévoilées, les rêves peuvent commencer.
Les fans de rugby peuvent déjà cocher la date : dans moins de deux ans, le grand cirque mondial du ballon ovale posera ses valises en Australie, pour une édition 2027 qui s’annonce révolutionnaire à plus d’un titre. Car oui, cette 11e Coupe du monde sera la première à accueillir 24 nations, marquant un tournant dans l’histoire de la compétition. Et avec une nouvelle formule, des stades mythiques, et des chocs dès la phase de groupes, le spectacle promet d’être total.
Finies les quatre poules de cinq. Place à six groupes de quatre équipes, dans un format plus ramassé mais plus intense. Chaque sélection disputera trois matchs de poule seulement, mais la marge d’erreur sera plus fine. Les deux premiers de chaque groupe et les quatre meilleurs troisièmes seront qualifiés pour les huitièmes de finale, une première dans l’histoire du tournoi.
Ce choix de format répond à un double objectif : ouvrir la compétition à davantage de nations émergentes et resserrer les phases finales autour des meilleures. Une façon de démocratiser le rugby mondial tout en gardant la tension intacte jusqu’au bout.
Des chocs dès les poules : Australie – Nouvelle-Zélande et Irlande-Ecisse en tête d’affiche
Le tirage effectué à Sydney a accouché de groupes denses, équilibrés, et parfois explosifs. Le choc le plus attendu du premier tour ? Australie – Nouvelle-Zélande, évidemment. Un duel de titans dans la Poule A, entre deux frères ennemis du Pacifique. Les All Blacks, finalistes malheureux de 2023, voudront marquer leur territoire. Les Wallabies, eux, joueront à domicile et auront à cœur de redorer un blason terni ces dernières années.
Le XV de France héritera de la Poule E, avec le Japon, les États-Unis et les Samoa. Un tirage à première vue accessible, mais attention aux surprises : le Japon reste un adversaire agile et imprévisible, les Samoa ont retrouvé de la puissance et les États-Unis, en pleine structuration, rêvent d’un coup d’éclat.
Les tenants du titre sud-africains croiseront l’Italie, la Géorgie et la Roumanie dans une Poule B au goût d’Europe de l’Est. L’Irlande et l’Écosse, toujours inséparables, partageront la Poule D avec l’Uruguay et le Portugal. L’Angleterre, elle, devra composer avec le Pays de Galles, les Tonga et le Zimbabwe dans la Poule F.
Le tirage complet :
- Poule A : Nouvelle-Zélande, Australie, Chili, Hongkong
- Poule B : Afrique du Sud, Italie, Géorgie, Roumanie
- Poule C : Argentine, Fidji, Espagne, Canada
- Poule D : Irlande, Écosse, Uruguay, Portugal
- Poule E : France, Japon, États-Unis, Samoa
- Poule F : Angleterre, Pays de Galles, Tonga, Zimbabwe
Sept villes, neuf stades, 52 matchs, et des enceintes dignes des plus grands rendez-vous. L’Australie voit les choses en grand. Le match d’ouverture se tiendra à Perth, mais c’est à Melbourne, dans le gigantesque Melbourne Cricket Ground (100 000 places), que certains chocs auront lieu. Sydney accueillera la finale, dans le stade olympique rénové (83 000 places), théâtre du sacre anglais en 2003 face… à l’Australie.
Des villes comme Brisbane, Adélaïde, Townsville ou Newcastle seront aussi de la partie, preuve que le rugby australien entend mobiliser tout son territoire pour célébrer le sport roi de l’hémisphère Sud.
Les dés sont jetés. Les préparations vont s’intensifier. Les sélections auront moins de deux ans pour peaufiner leur projet. Fabien Galthié et son staff peuvent déjà dessiner une feuille de route, entre prudence et ambition. L’échec de 2023 est encore dans les esprits, mais cette génération tricolore a l’occasion de rebondir. Et d’offrir à la France un premier sacre mondial, loin de ses terres, dans un pays où le rugby est religion.
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