Trump aux Somaliens des États-Unis : « Qu’ils rentrent chez eux et qu’ils réparent leur pays »

Immigration, fraude, insécurité, communautarisme : Donald Trump durcit encore son ton à l’égard des Somaliens installés aux États-Unis, dénonçant un modèle migratoire destructeur pour l’Amérique.

Mardi 2 décembre 2025, lors d’une réunion de son cabinet à la Maison Blanche, Donald Trump a une nouvelle fois ciblé frontalement l’immigration somalienne aux États-Unis. « Je ne veux pas de Somaliens dans notre pays », a-t-il déclaré sans détour, qualifiant la Somalie de « pays en ruines », et accusant les membres de cette diaspora d’être des assistés chroniques, peu enclins à contribuer positivement à la société américaine. « Ils viennent de l’enfer et ne font que se plaindre », a-t-il martelé.

Le ton de l’ancien président — favori pour reprendre la Maison Blanche en 2026 — s’est fait encore plus direct : « Ils ne travaillent pas. Ils ne disent pas ‘allons-y, bâtissons ce pays’. Ce sont des gens qui ne font que se plaindre. Leur pays est mauvais, et on ne veut pas de ça ici. »

Une attaque frontale contre Ilhan Omar et la diaspora somalienne

Cible récurrente des critiques de Trump, la représentante démocrate Ilhan Omar, elle-même d’origine somalienne, a de nouveau été violemment attaquée : « Elle est une incapable. Elle est une ordure. Ses amis aussi. » Membre du Congrès depuis 2019, Omar incarne pour Trump le symbole d’une immigration qui, selon lui, trahit les intérêts de l’Amérique traditionnelle.

Le président a par ailleurs promis de mettre fin aux protections temporaires (TPS) qui permettent à des ressortissants somaliens de rester légalement aux États-Unis, notamment dans l’État du Minnesota, où la communauté somalienne est la plus importante du pays.

Contexte tendu après une fusillade impliquant un Afghan

La déclaration survient quelques jours après une fusillade à Washington ayant coûté la vie à deux soldats de la Garde nationale. Le suspect, d’origine afghane, a servi de prétexte à Trump pour élargir son discours anti-immigration à d’autres communautés. Il a notamment évoqué une « invasion de profiteurs et de criminels venus de pays corrompus », appelant à un « bannissement total » d’une trentaine de pays jugés problématiques.

La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a appuyé cette ligne dure en déclarant sur les réseaux sociaux : « Il faut une interdiction de voyage totale pour tous ces pays qui déversent sur nous des tueurs, des sangsues et des assistés sociaux. »

Les propos de Trump font aussi écho aux révélations récentes sur des fraudes massives dans le Minnesota, impliquant en grande majorité des individus d’origine est-africaine, et notamment somalienne. Le New York Times a rapporté que 59 personnes ont été condamnées pour avoir détourné plus d’un milliard de dollars d’aides publiques, destinées notamment à des enfants malades ou à des programmes Covid. Certaines sommes auraient transité vers des groupes djihadistes comme Al-Shabaab, selon des sources non confirmées.

Trump a dénoncé « une escroquerie à grande échelle, chaque année, pour des milliards de dollars », accusant les Somaliens de transformer le Minnesota en plaque tournante du blanchiment d’argent. « Leur pays est pourri, ils arrivent ici et volent le nôtre. »

Vives réactions dans le camp démocrate

Les autorités locales, à commencer par le gouverneur démocrate du Minnesota Tim Walz, ont dénoncé une « stigmatisation grossière » : « Oui, il y a eu des fraudes, et les coupables vont en prison. Mais généraliser à toute une communauté, c’est paresseux et dangereux. »

Le maire de Minneapolis, Jacob Frey, a défendu les Somaliens de sa ville, affirmant qu’ils « ont créé des entreprises, des emplois, et enrichi le tissu culturel ». Même tonalité à St. Paul, où le maire Melvin Carter a qualifié les propos de Trump de « racistes, islamophobes et xénophobes ».

Une fracture assumée

Donald Trump, fidèle à sa rhétorique anti-immigration, assume pleinement son rejet d’une partie de l’immigration extra-européenne. « On va dans le mur si on continue à importer les déchets du monde », a-t-il lancé, reprenant une terminologie qui avait déjà fait scandale en 2018 quand il avait qualifié plusieurs pays africains de « trous à rats ».

Alors que les tensions identitaires, ethniques et communautaires s’exacerbent aux États-Unis, ces déclarations tranchent avec le politiquement correct ambiant. Et elles posent une question brûlante : un pays peut-il continuer à exister comme nation cohérente tout en accueillant massivement des populations issues de cultures radicalement différentes, souvent peu enclines à l’assimilation ?

Crédit photo : DR

[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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