En cette fin d’année 2025, les campagnes de rappel automobile se multiplient en France, touchant un nombre croissant de constructeurs et de modèles. Selon 60 Millions de consommateurs, plusieurs véhicules des marques Toyota et Lexus, produits entre 2022 et 2025, font l’objet d’un rappel en raison d’un défaut de programmation du combiné d’instruments. Ce dysfonctionnement peut entraîner la disparition de l’indicateur de vitesse et de certains voyants d’avertissement, exposant les conducteurs à un risque d’accident et de blessures.
Sont notamment concernés les Toyota C-HR, Corolla, Corolla Cross, RAV4, Yaris, Yaris Cross et GR Yaris, ainsi que les Lexus LBX et LM350h. L’information a été publiée initialement le 19 décembre sur le site public Rappel Conso, puis relayée par la plateforme européenne Rapex, qui classe ce rappel dans la catégorie « blessures ».
Une vague de rappels touchant près de 50 modèles
Au-delà du groupe japonais, le site actu.fr a fait état, le 19 décembre, d’un rappel massif impliquant près de 50 modèles en France et en Europe. Sont notamment concernés des véhicules des marques BMW, Audi, Peugeot, Dacia, Hyundai, Nissan, Mini, Lancia ou encore Porsche, sur la base des signalements publiés par Rappel Conso et/ou Rapex.
Les motifs de ces rappels sont variés mais sérieux. Ils incluent des risques d’incendie, des fuites d’huile susceptibles d’entrer en contact avec des parties chaudes du moteur, la surchauffe de composants électriques, ou encore des défaillances mécaniques pouvant affecter la tenue de route. Certaines fiches Rappel Conso évoquent, pour certains modèles Audi, un risque de départ de feu lié à une fuite d’huile, ou, pour BMW, un défaut du démarreur pouvant entraîner un incendie pendant la conduite ou peu de temps après le stationnement.
Peugeot, Stellantis et l’accumulation des campagnes de sécurité
Parmi les rappels les plus emblématiques figure celui concernant les Peugeot 3008 et 5008 de nouvelle génération. Selon un article de L’Automobile Magazine du 11 décembre, 32 300 véhicules sont rappelés en France en raison d’un possible défaut sur le train avant. Certaines vis de fixation du support de joint à rotule peuvent manquer ou être endommagées, ce qui pourrait, dans les cas les plus graves, entraîner une perte de contrôle du véhicule. Le groupe Stellantis précise n’avoir connaissance d’aucun accident à ce stade, tout en recommandant une intervention rapide, gratuite et d’une durée inférieure à une heure.
Dans une analyse publiée le 16 décembre, L’Argus rappelle que l’année 2025 a été marquée par un nombre exceptionnel de campagnes de rappel, avec Stellantis parmi les groupes les plus concernés. Le média souligne également la poursuite des opérations liées aux airbags Takata, parfois assorties de procédures de « stop drive ». Si ces rappels constituent un outil indispensable de prévention, leur accumulation interroge sur la fiabilité de certains modèles récents. Les autorités et les plateformes publiques invitent les automobilistes à vérifier régulièrement si leur véhicule est concerné et à contacter leur concessionnaire sans délai en cas de rappel.
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