Ce Tour d’Italie 2019 fait se régaler les amateurs de cyclisme. Lors de la 16ème étape mardi 28 mai, considérée comme l’étape reine malgré son amputation d’un col mythique (le Gavia) en raison des conditions météo, il s’est passé énormément de chose. Tout d’abord, la palme revient aux attaquants du jour, et notamment à Gulio Ciccone (Trek-Segafredo) qui s’est imposé à Ponte di Legno après une échappée intégrale. Il a réglé au sprint le malheureux Jan Hirt (Astana) qui l’avait accompagné jusqu’au bout.
Une échappée qui triomphe pour la sixième fois depuis le début du Giro, signe que le peloton ne contrôle pas grand chose dès que la route grimpe un peu.
Parmi les favoris, mention spéciale à Nibali, qui a de nouveau attaqué et provoqué le recul de Primoz Roglic (Jumbo-Visma), qui perd 1’22 » sur le maillot rose, Richard Carapaz (Movistar) qui lui n’as pas été décramponné. Il n’est pas le seul à avoir explosé sur les pentes du Mortirolo inondé par la pluie. Tour à tour, Rafal Majka (Bora-Hansgrohe, 3’05 » perdus à l’arrivée), Bauke Mollema (Trek-Segafredo, + 1’22’’) et Simon Yates (Mitchelton-Scott, + 1’22’’) ont été distancés, tout comme le maillot blanc, Pavel Sivakov (Team INEOS, +2’03 »).
Aujourd’hui, c’est reparti pour de la grimpette. 181 kilomètres à parcourir au départ de Commezzadura, sur des routes vallonnées. Le Passo della Mendola, puis les ascensions répertoriées d’Elvas et Terento, seront les principales difficultés du parcours, avant la montée finale vers la station d’Anterselva, située à 1 600 mètres d’altitude. Cette ascension (5,5 km à 6,9%) comportera des passages à 12% dans sa première partie. De quoi à nouveau creuser des écarts. Les grimpeurs n’ont pas le choix, il faut prendre de l’avance avant le contre la montre final de dimanche.
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