Humza Yousaf a démissionné de son poste de premier ministre écossais, trois jours seulement après avoir déclaré qu’il avait l’intention de « se battre » pour son poste et qu’il avait parlé de « gagner ».
Le chef du Parti national écossais (SNP), parti de la gauche dure, a jeté les bases de sa propre disparition la semaine dernière en mettant fin à l’accord de coalition gouvernementale entre son parti et les Verts écossais, un accord qu’il avait précédemment décrit comme « valant son pesant d’or ».
M. Yousaf a quitté cette coalition avant que les Verts n’aient eu la possibilité de voter pour y mettre fin eux-mêmes. Il a maintenant quitté son poste de premier ministre plutôt que de donner aux politiciens écossais la joie de le chasser de son poste par un vote de défiance qui a été déposé à la suite de l’effondrement du gouvernement (qu’il s’est lui-même infligé).
L’ancien leader du SNP et premier ministre écossais Alex Salmond, aujourd’hui leader du parti indépendantiste Alba, affirme que M. Yousaf, en poste depuis 13 mois, restera dans les mémoires comme « Humza le bref ».
Il est probable qu’il préfère de loin qu’on l’oublie complètement, plutôt que de se souvenir de la loi sur les crimes haineux et l’ordre public, inapplicable et pourtant indubitablement draconienne, qui a dominé la presse écossaise et britannique au cours des dernières semaines.
Si Yousaf avait décidé de se battre contre les votes de confiance cette semaine, il aurait dû s’assurer du soutien d’Ash Regan, députée d’Alba. M. Salmond, son patron, a déclaré que pour obtenir ce soutien, le SNP devait s’engager à s’éloigner de la « politique identitaire » et à s’occuper des « priorités du peuple » – telles que la santé, le logement, l’éducation et l’industrie – à la place.
Le journaliste Brendan O’Neill a d’ailleurs écrit dans Spiked que le « mépris pompeux » de Yousaf pour les Écossais, associé au fait qu’il est « redevable de l’idéologie de la guerre », fait de lui « tout ce qui ne va pas dans la politique moderne ».
Joseph Dinnage, rédacteur en chef adjoint de CapX, a ajouté que le « manque de jugement, de prévoyance et, franchement, de grâce de Yousaf devrait figurer dans les manuels de politique comme une étude de cas sur la façon de ne pas gouverner ».
M. Yousaf a déclaré aux journalistes à la mi-journée qu’il avait décidé de démissionner « après avoir passé le week-end à réfléchir à ce qui est le mieux pour mon parti, pour le gouvernement et pour le pays que je dirige ». Ses adversaires n’auront toutefois pas été très heureux d’apprendre qu’il restera en poste jusqu’à ce que le SNP procéde à une élection complète de ses dirigeants.
Dans une réplique (pas si) définitive à ses détracteurs, M. Yousaf s’était félicité du fait que « nous vivons aujourd’hui dans un Royaume-Uni qui compte un premier ministre britannico-hindou, un maire musulman de Londres, un premier ministre gallois noir et, pour un peu plus longtemps, un premier ministre écossais-asiatique », ce qui prouve, selon lui, que le multiculturalisme a été une réussite.
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “Écosse. Le flic de la pensée Humza Yousaf démissionne de son poste de premier ministre”
Le mec se prend pour un asiat, mais il n’en a pas l’allèle du premier gène.
« nous vivons aujourd’hui dans un Royaume-Uni qui compte un premier ministre britannico-hindou, un maire musulman de Londres, un premier ministre gallois noir et, pour un peu plus longtemps, un premier ministre écossais-asiatique », ce qui prouve, selon lui, que le multiculturalisme a été une réussite. »
Une remarque digne de la phrase des années Mitterrand :« La France, c’est comme une mobylette. Pour qu’elle avance, il faut du mélange. ».
Par contre une voiture de sport ça fonctionne au super.
Mobylette ou formule 1; à vous de choisir votre avenir .
En fait, si.
Le terme antique Asie se référait bien plus aux populations de ce qu’on appelle aujourd’hui Moyen-Orient et Asie centrale que l’Extrême-Orient.
La différence du PM gallois est que son père est gallois.
Ceci étant dit, le malheur est que ce PM met en avant son identité noire, plutôt que galloise. Par conviction ou parce que c’est vendeur ?
Quoi qu’il en soit, la différence avec les autres politiques du sous-continent indien est énorme.
D’autant que la mère du PM gallois est zambienne. Quelle menace représente la Zambie pour le RU ? Ou le simple Pays de Galles ?
Alors qu’il y a aujourd’hui plus de propriétaires à Londres indien ou pakistanais qu’anglais.
Ces deux pays sont des mastodontes. Et ce n’est pas pour rien qu’ils arrivent à mettre leurs agents à la tête de l’ancien pays colonisateur. L’embrassade du RU au melting-pot US n’y est pas pour rien mais ce ne sont malgré tout pas les Jamaïcains qui prennent le contrôle du pays mais bien les indo-pakistanais.