Agression d’Erik Tegner à Plouha (22). La droite des plaintes contre la gauche des poings..jusqu’à quand ? [L’Agora]

Erik Tegnér a été agressé à Plouha. Une agression de plus. Un journaliste de droite, reconnu dans l’espace public, insulté, aspergé de bière, étranglé, pour avoir osé exister dans un espace censément “festif”, mais verrouillé culturellement et idéologiquement par les nervis de la gauche radicale (les Ramoneurs de Menhir, derrière leur aspect festif, diffusent avec succès et qualité musicale, leur idéologie antifa dans de nombreux villages de Bretagne depuis des années).

Ce n’est pas une première. C’est même devenu un rituel pavlovien de l’ultragauche : quiconque porte les idées de droite hors du cercle restreint des studios ou des cercles militants doit être humilié, molesté, pour l’exemple. Comme un rappel de territoire : “ici, c’est chez nous, les fachos dégagent.”

Toujours plus d’agressions. Toujours plus de silence.

L’université ? Les étudiants de droite y sont menacés, agressés réduits au silence. Les bars ? Quand ils ne sont pas interdits d’accès à certains militants, ils deviennent des guets-apens. Les manifestations ? Les cortèges pacifiques sont systématiquement infiltrés, cassés, provoqués. Même lorsque vous voulez exercer un métier, un sport, un hobby, il se trouvera toujours derrière un antifa ou un communiste pour venir tenter de vous harceler, de vous faire exclure. Vous n’avez pas le droit de respirer ni d’exister pour ces gens qui se parent en plus des draps de l’humanisme et de la bienveillance, de la préoccupation inconditionnelle de l’autre alors qu’il n y a pas plus haineux qu’eux.

Les antifas auraient un revolver, ils n’hésiteraient pas une seconde à appuyer sur la queue de détente, pour exterminer tout ce qui est considéré, de près comme de loin, comme un « faf ». Il n y a pas plus totalitaire, intolérant, hargneux et violents que ces individus…tant qu’ils ne sont pas mis au pas (quand c’est le cas, ils portent plainte, font des campagnes médiatiques en passant pour les victimes, exigent des dissolutions et les obtiennent, manifestent, médiatisent avec des complices leurs affaires, la musique est bien réglée).

Erik Tegnér n’est pas Superman. Mais il n’a pas non plus reculé. Pas plus que Marguerite Stern, les militantes de Némésis, Vincent Lapierre, Dieudonné, ou n’importe quel autre Breton ou Français identifié politiquement comme “non conforme”. et qui se retrouvent menacés ou agressés. Mais à force d’avaler les humiliations, de tendre la joue, de se répandre en vidéos larmoyantes sur X, la droite devient parfois le punching-ball médiatique. Elle a troqué la force contre la plainte. Le rapport de force contre le hashtag.

Et pendant ce temps, les députés de La France insoumise exultent. Thomas Portes , Antoine Léaument, et Raphaël Arnault (camarade de route de la Jeune Garde antifasciste, groupe qui filme des agressions à 10 contre 1…) se félicitent presque de l’agression d’un journaliste. “La Bretagne sera toujours antifasciste”, clame le premier. “Dans les villages aussi, les fascistes se font virer”, jubile le second. Leur message est limpide : ils ont le monopole de la violence légitime. Et ils entendent bien la conserver. La député rennaise Mesmeur, LFI elle aussi , avait d’ailleurs soutenus des antifas pourtant coupables reconnus d’agression contre des militants de droite. Une gauche qui s’assume, et une droite qui baisse la tête.

La droite ne regagnera pas le respect dans les commissariats, mais dans la rue

Car que fait la droite parlementaire ? Elle compatit. Discrètement. Parfois. Du bout des lèvres. Le Rassemblement national salue le courage d’Erik Tegnér, mais reste terré dans sa ligne “présidentiable”. Pas de vague, pas de remous, pas d’ennemis, juste “les Français”. On avait déjà vu la même chose au moment où des députés d’extrême gauche avaient molesté des journalistes de Frontières, là encore, dans l’enceinte de l’assemblée nationale. Une dénonciation médiatique plutôt que d’aller porter physiquement secours à deux journalistes encerclés, menacés, ce qu’aurait fait sans hésiter un Jean-Marie Le Pen en son temps ( « Je vais tfaire courir moi …»).

Comme si tout cela finalement était normal. Comme si des gens qui prétendent redresser un pays de manière radicale avaient la moindre crédibilité en se montrant incapables de défendre d’abord, en premier, par tous les moyens, leur pré-carré.

Mais soyons sérieux. Un jeune de banlieue qui se fait insulter dans son quartier répond avec ses poings. Un chef de clan qui se fait bousculer envoie un message clair à ses agresseurs. Et à droite? On écrit des communiqués. On pleure devant les caméras. On dénonce “la violence”. et on lance une collecte (qui fonctionne bien souvent). Comme si la gauche radicale allait se laisser attendrir par un constat de victimisation. Comme si un bourreau avait déjà été freiné par les plaintes de sa victime.

À ce jeu-là, on finit par ressembler à ces gosses harcelés dans la cour d’école. On leur vole leurs goûters, on les frappe, et ils vont voir le surveillant qui ne dit jamais rien, incapable de faire régner l’ordre. Jusqu’au jour où l’un de ses gosses se sentant acculé, chope le chef de bande, lui colle une droite, lui claque la tête au sol, et gagne le respect de toute la cour.

On ne combat pas la terreur antifa par la morale ou les bons mots. Il est temps que les militants de droite, les journalistes de droite, les citoyens de droite, reprennent l’habitude du réflexe sain : se défendre. Légitimement. Immédiatement. Fermement. Un antifa te balance une bière dans un concert ou tente de t’empêcher de travailler, ou de t’amuser ? Il prend ton poing dans la mâchoire. Point final.

Ce n’est pas de la haine. Ce n’est pas de la violence gratuite. C’est de la légitime défense. Et c’est la seule pédagogie que comprennent ceux qui veulent vous interdire d’exister. Si jeudi prochain, à Plouha, fidèles de Cnews, lecteurs de Frontières, amis d’Erik Tegner, ou tout simplement citoyens excédés par les agissements permanents de ces exaltés « de gauche », venaient spontanément avec lui à la fête du village de Plouha, je peux vous garantir qu’aucun antifa ne viendrait la ramener, sous peine de se faire remettre à sa place. Il n y aurait même pas besoin du moindre échange verbal. Le nombre fait la force, encore faut-il ne pas avoir peur de son ombre.

Qu’Erik Tegnér ait porté plainte, très bien. C’est légitime. Que les faits soient exposés, diffusés, disséqués, très bien aussi. Mais cela ne suffit pas. Il faut cesser d’accepter le statut de victime. Il faut reconquérir l’espace public, les fêtes locales, les concerts, les amphis, les bars, les places, les idées. Et y marcher non pas tête basse, mais regard droit, épaules hautes, prêts à répondre. Dans l’état actuel des choses, la violence vient d’en face. Pas de débat d’idées, pas d’argumentation. Juste des coups, des menaces, des meutes. Face à cela, l’honneur commande de répondre.

Alors que chaque militant, chaque patriote, chaque homme libre, se le répète : la droite, le centre, ou tout simplement n’importe quel individu normalement constitué, ne sera jamais respectée tant qu’elle se contentera de pleurnicher quand elle se fait frapper. Il est temps d’arrêter d’encaisser. Il est temps de savoir rendre les coups. Et de les rendre avec panache.

« On est pas des beatniks ».

Y. V

Crédit photo : DR (Frontières)
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10 réponses à “Agression d’Erik Tegner à Plouha (22). La droite des plaintes contre la gauche des poings..jusqu’à quand ? [L’Agora]”

  1. Marche à terre dit :

    Tiut a fait daccord.
    Les vrais fachos ce sont ces gauchiasses

  2. gergeo dit :

    Totalement d’accord avec vous, nous sommes comme disait l’un de leurs porte-voix retrouvant la vue et la raison après avoir perdu les intérêts de son statut: « …nous nous trouverons face à face ». Comme les « anciens » j’ai gardé des relations très proches avec Caldouze toujours prêt à réagir, lui.

  3. Dulac dit :

    Bravo Yann, parfaitement dit et écrit !!!

    Savoir rendre les coups, Se rendre en nombre aux « jeudis de Plouha » et ailleurs, lorsque nécessaire, voilà effectivement la vraie, la seule réponse.

    Dent pour dent, œil pour œil, lorsque c’est nécessaire.

    Tendre la joue gauche avec les nervis antifas, LFI et consorts, n’est strictement d’aucun effet.

    Dans l’adversité physique, seul compte le courage physique.

  4. Pierre dit :

    Il reste que ce qui sert d’autorité publique aujourd’hui en France a été formé à l’ENA et ses satellites dont l’École de la Magistrature et ses propres satellites l’École des Commissaires de Police de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et l’École des Officiers de Gendarmerie de Melun. Là la sagesse a été remplacée par la haine du beau et de la vérité, et l’amour du bien commun par la volonté de détruire. À nous de nous débarrasser de ces cellules cancéreuses!

    Ce qu’ils aiment c’est le désordre.

    Il ne s’agit pas d’un système judiciaire à bout de souffle, mais d’un système judiciaire, qui depuis 1715 a décidé de réduire la France à l’état de colonie pénitentiaire et de centre d’esclavage. Ils n’ont eu de cesse depuis que de provoquer la rage de leurs victimes et d’ainsi justifier leur brutalité, qu’ils qualifient de sévérité justifiée, par des réactions qu’ils qualifient d’illégitimes.

    Mais ils devraient se souvenir que lorsque la justice est défaillante, l’ancien droit des Francs autorise la faide ( http://micmap.org/dicfro/search/dictionnaire-godefroy/faide ) et que les juges et leurs suppôts sont justiciables de leurs méfaits de destruction des personnes par voie d’injustice: débonnaires avec les méchants et tortionnaires des bons.

    En conclusion, la légitime défense est refusée aux gens de droite dans ce qui sert de tribunal en France aujourd’hui et accordé illégitimement à ceux qui sont de gauche, parce que le système politique et social est de gauche par définition. Donc, non, la symétrie n’est pas applicable à la manière dont vous la décrivez, et c’est pourquoi après 3 siècles d’oppression les gens de droite courbent la tête.

    La réalité est que le principe de division de la société en partis (consacré par exemple par l’article 4 de la constitution) a pour raison d’être le principe « diviser pour mieux régner », alors que la variété des points de vue, des motivations et des perspectives est une richesse que le débat devrait favoriser et après qu’un débat a permis d’avoir une meilleure compréhension du bien commun la décision pour le sujet est prise de la meilleure manière possible. Mais cela est la source même de la libération des peuples contre la domination tyrannique de la mafia mise en place par les juges, les banquiers etc. Par conséquent la division leur est nécessaire et ceux qui aiment plus le bien commun que l’idéologie sont systématiquement persécutés, ceux-là sont ce qu’on appelle la droite.

  5. mouchet dit :

    Depuis que la France a fait rentrer les dettes incommensurables, la pauvreté est apparue partout sur le territoire, la désindustrialisation, les pertes d’emplois, Faisant de fait les désemparés, les démunis, les pauvres avec des petites allocations. Les rendant furieux, qui se sont emparés des nantis et profiteurs du système, les entreprenants soucieux de la France. On assiste partout à des incendies d’entreprises, de malveillances voulues tels nos incendies de forêts, des vols, des violences, des saccages de commerces, des vols de stocks, marchandises, dégradations partout par des brigands dont la demi instruction rend furieux les imbéciles. Certains départements se défendent par les fusils de chasse et de sévères remise dans le droit chemin. La gauche extrême caviar champagne dit que cela est interdit et pour cause cela dérange leurs plans de la chienlit. Bref nous allons tout droit vers une insurrection des uns contre les autres. Savamment aveugle dans ces circonstances, ignoré d’une caste gouvernementale bien voulue et orchestrée afin que la France reste mondialisée et non souverainiste. Notre politique sournoise et insidieuse façon Ex URSS dont l’extrême gauche caviar approuve, ne dit pas son nom qui est la globalisation mondialisée et l’effacement des libertés de la propriété forçant à accepter cette gabegie. Cette mondialisation s’effondre avec son système de dettes subventionnant les monnaies de singe dollars et euros indexé. Notre société devient comme une guerre de 100 ans, va droit dans le mur parce que les personnes entreprenantes quittent le territoire laissant place au chômage et à la pauvreté.
    Lorsque le désert économique et financiers s’installera les extrêmes gauches naïves se prenant pour dieu et maître du genre Lénine, auront plus que les yeux pour pleurer avec un désert sans retour. La Suède a eu ce virus de l’extrême gauche caviar gangréneuse jusqu’à la faillite du pays qui a tôt fait de redresser la barre. Le collectivisme du nivellement par le bas a depuis l’aube de l’humanité toujours été un échec après conflits et guerres stupides. Russie Chine communisme intransigeantes ont tous changé. Certes ce fut lent en 50 ans, mais le constructivisme, la libre expression et la liberté d’entreprendre ont toujours eu le facteur nouveau de l’intelligence de la reprise car c’est humain. Et non pas primaire en descendant de son arbre, sans réflexion de la condition humaine en ce monde.

  6. NEVEU Raymond dit :

    Voilà belle lurette que les Ramoneurs de canalisations d’égouts ne sont plus écoutés ici. Il faudrait les frapper d’ostracisme et ne plus les inviter lors de fêtes locales, leurs têtes de dégénérés drogués devraient suffire à les mettre sur la touche.
    L’ECOLE DES COMMISSAIRES DE POLICE N’A STRICTEMENT RIEN A VOIR AVEC LES JUGES!!! Un peu saoulants certains propos ici!

  7. Paulh dit :

    Combien de militants de gauche ont été assassiné par l’extrême droite comme Clément Meric ? Quand ce n’est pas des noirs ou des arabes jetés dans la seine. Citez moi un militant d’extrême droite tué par un antifa.

  8. dl dit :

    Il n y a pas que la rue. En ce qui me concerne, je ne veux pas de gauchiasse chez moi, inclus le PS. Dans une reunion de famille, leur presence est incompatible avec la mienne. Au niveau emploi, des parasites sans aucun capital ni esprit d’entreprise, ils font de tres mauvais travailleurs, a exclure.

  9. Ronan dit :

    Demat, j’ai lu tous les articles du Télégramme, d’Ouest France…etc sur le web et les commentaires des lecteurs pour me faire une idée et je suis étonné d’un tel buzz dans une commune comme Plouha (très très beau site du bord de mer des Côtes d’Armor entre Paimpol et Saint-Quay-Portrieux que je connais bien car je me suis baigné à la plage Bonaparte vers les années 80 avec des amis de gauche avec des idées cependant différentes des miennes mais moi, je les respectais ; j’y garde pour moi là bas d’excellents souvenirs aussi je parle d’une époque que les moins de vingt ans n’ont pas connu hélas , nous avions de l’insouciance pas comme maintenant) bref j’adore cette commune mais là je suis sidéré par ce qui s’y est passé l’autre jour ; imaginez que j’agresse comme çà un journaliste du Télégramme ou d’Ouest-France parce que je ne suis pas d’accord avec ce qu’il a écrit sur tel ou tel sujet (Pass sanitaire, budget 2026, souveraineté de la France, pouvoir d’achat…etc) Non, car je suis sûr que je ne le ferais sous aucun prétexte car j’ai du respect pour les gens qui font ce métier. Bref, tout acte d’agression doit être condamné et à la justice saisie de faire son travail et au Tribunal d’Instance compétent de Saint-Brieuc de condamner ces types-là à des peines sévères, à de la prison pour l’exemple ou à des travaux d’intérêt général sans possibilité de voir leur peine commuée par du sursis. Espérons une suite pleine d’espoir pour ce journaliste et sa famille que nous soutenons. Kenavo

  10. Calvez dit :

    À quand le réveil des vrais Français. J’ai passé l’âge du coup de poing mais avec 20 ans de moins je n’hésiterai pas une seconde face à ce genre de situation. La vraie droite doit arrêter de fuir devant ces minables qui souvent se prennent pour des élites.

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