Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 15 – Numérique et technologie : faire de la Bretagne un paradis de liberté digitale

Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.

Une révolution numérique plutôt qu’une transition timide

Aujourd’hui, le numérique en France est un mélange d’hypocrisie et de retard : bureaucratie numérique, réglementation étouffante, surveillance permanente. Une Bretagne autonome ne doit pas répéter ces erreurs. Elle doit au contraire devenir un phare de liberté et d’innovation digitale, à l’image de ce qu’ont su faire l’Estonie, la Suisse ou certains États américains.

La Bretagne autonome pourrait se positionner comme un refuge européen pour les cryptomonnaies et la blockchain. Cela signifie :

  • reconnaissance légale du Bitcoin et d’autres cryptos comme moyens de paiement ;
  • fiscalité minimale sur les transactions et les entreprises liées aux cryptos ;
  • création d’un « port franc numérique » où les start-ups et les investisseurs viendraient développer leurs projets sans étouffer sous la paperasse ;
  • mise en place d’une blockchain bretonne publique, servant à la fois aux transactions, aux contrats intelligents et à la démocratie directe (vote sécurisé, budgets participatifs).

Devenir un paradis crypto, c’est attirer capitaux, talents et innovations, tout en renforçant la souveraineté économique.

Une Bretagne autonome doit garantir que les données des Bretons appartiennent aux Bretons. Cela suppose :

  • des serveurs implantés sur le territoire, gérés par des acteurs locaux, hors du contrôle de Paris ou de Bruxelles ;
  • le développement d’un « internet breton souverain », relié au monde mais protégé de la censure et de la surveillance abusive ;
  • la protection constitutionnelle de la liberté d’expression en ligne, hors du carcan des lois liberticides actuelles (comme l’Online Safety Act britannique ou les règlements européens sur la « haine »).

Dans une Bretagne libre, Internet doit être un espace de liberté, pas de contrôle.

Un écosystème d’innovation radical

À l’image de l’Estonie avec son e-citoyenneté ou de la Suisse avec ses politiques bancaires, la Bretagne pourrait :

  • lancer une identité numérique bretonne sécurisée, garantissant l’accès à tous les services administratifs en ligne ;
  • devenir une zone franche technologique, attirant les start-ups européennes dans l’IA, la cybersécurité et les biotechnologies ;
  • encourager la recherche appliquée en lien avec nos priorités : agriculture intelligente, énergie, océanographie, défense maritime.

L’objectif est clair : faire de la Bretagne non pas un suiveur, mais un acteur de pointe en Europe, un territoire où l’innovation est possible parce que la bureaucratie est réduite et la liberté garantie.

Attention : la Bretagne numérique ne doit pas devenir un « Big Brother » local. Toute innovation doit être encadrée par un principe simple : aucun outil ne peut être utilisé pour surveiller ou contraindre les citoyens.

Les technologies doivent renforcer :

  • l’autonomie des individus et des familles ;
  • la rapidité des démarches (administration zéro papier, procédures instantanées) ;
  • la transparence des décisions (budget public consultable en ligne, référendums numériques sécurisés).

Une Estonie celtique, mais enracinée

La Bretagne autonome doit viser haut : devenir l’Estonie celtique, un territoire pionnier de la liberté digitale et de l’innovation.

Un paradis pour les cryptomonnaies, un havre pour les start-ups, une terre où les données sont protégées et où la liberté d’expression est garantie. Un lieu où la technologie sert le peuple au lieu de l’asservir.

En un mot : faire du numérique non pas un outil de contrôle, mais un levier d’autonomie et de prospérité.

Les autres parties :

Si la Bretagne devenait autonome ? Partie 1. Poser le cadre d’une démocratie bretonne directe et enracinée

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 2. Pour une organisation communale, contre la lourdeur administrative

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 3 – Langues et éducation, cœur battant de l’autonomie

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 4 – Liberté fiscale et économique : sortir du carcan français

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 5 – Sécurité, immigration et frontières : tolérance zéro pour le chaos

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 6 – Pour une révolution sanitaire bretonne

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 7 – Retrouver la souveraineté alimentaire et agricole

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 8 – L’énergie, pilier d’une Bretagne libre et prospère

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 9 – Une constitution bretonne futuriste et révolutionnaire

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 10 – La Bretagne dans le monde : alliances celtiques et souveraineté internationale

Si la Bretagne devenait autonome ? Partie 11 – Une justice populaire, rapide et au service des victimes

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 12 – Une révolution bleue : reprendre la mer et sa richesse

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 13 – Le sport, arme d’influence et de renaissance du peuple breton

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 14 – Culture et tourisme : fierté retrouvée, liberté retrouvée

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 15 – Numérique et technologie : faire de la Bretagne un paradis de liberté digitale

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 16 – Famille et natalité : la démographie comme priorité nationale

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 17 – Retrouver la spiritualité, âme de la Bretagne

Et si la Bretagne devenait autonome ? Conclusion : Pour une Bretagne libre et enracinée

 

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.. 

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4 réponses à “Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 15 – Numérique et technologie : faire de la Bretagne un paradis de liberté digitale”

  1. Eschyle 49 dit :

    Vous écrivez:  » création d’un « port franc numérique » où les start-ups et les investisseurs viendraient développer leurs projets sans étouffer sous la paperasse …  »
    1) Mais savez-vous que cela existe déjà ? Le ticket d’entrée est à 250 K€, mais vous garantit d’emblée un haut de bilan décent et une mobilité dans toute l’Europe. Il suffit de créer par acte notarié une SAS sur un campus universitaire (par exemple, Rennes-Beaulieu, 80 hectares), sous statut d’extra-territorialité;
    2) Tous les ordinateurs, sans exception, ont une pièce inchangée depuis Napoléon III. Et si on changeait ?

  2. Occidentale dit :

    Il faudrait pour cela que la Bretagne ne vote plus pour la gauche, moraline et sectaire, cette ennemie de la Liberté.

  3. Yann le Gloadech dit :

    Ok, je vous ai perdu là, je vous laisse dans votre utopie, je rigole trop pour pouvoir y croire une seconde … Désolé.

  4. ANDRE CAMBIER dit :

    Une multitude de problèmes soulevés, mais surtout des solutions réalisables proposées ! Une étude, une vision d’avenir qui doit être examinée. Autonome ? Oui, mais dans quel contexte ? Dans une forme de confédéralisme avec un pouvoir central à Paris, nécessairement atténué ? Et qu’en est-il des autres régions de France ?
    Ce que je n’ai pas retrouvé, c’est l’idée d’une ‘Europe des régions’ qui seraient à la fois autonomes et collaboratives, travaillant ensemble de manière beaucoup plus efficace que des États-nations centralistes.
    Chapeau pour la passionnante série en faveur d’une Bretagne autonome !
    Avec une salutation flamande, mais … aussi dans la Belgique confédérale, il reste encore beaucoup à réaliser pour concrétiser une Flandre ‘autonome’.

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