Pédocriminalité : un récidiviste américain donne son accord pour sa castration chirurgicale

Le 19 août dernier en Louisiane, Thomas Allen McCartney, un pédocriminel récidiviste de 37 ans surpris en train d’abuser d’une fillette de 7 ans, a donné son accord pour être castré chimiquement et chirurgicalement. Un traitement assorti d’une peine de 40 ans de prison, preuve que les erreurs judiciaires ne relèvent pas seulement d’un manque de ressources, mais sont largement à imputer à l’idéologie des magistrats.

Aux États-Unis, l’assassinat d’Iryna Zarutska dont le meurtrier – un schizophrène considéré comme particulièrement instable et dangereux et passé 14 fois devant un tribunal – a ravivé les débats sur les dysfonctionnements du système judiciaire et mis en évidence le caractère idéologique des sentences.
Mais tous les juges ne sont pas acquis à la culture de l’excuse et à l’idéologie no-prison qui rechigne à incarcérer les criminels. En Louisiane, une loi entrée en vigueur en août 2024, permet à ces derniers d’ordonner la castration chirurgicale comme peine supplémentaire contre les criminels sexuels récidivistes aggravés sur des enfants de moins de 13 ans. Le but étant de réduire ou de supprimer les pulsions sexuelles à travers l’ablation des testiculeS, siège de la production de testostérone. Appliquée aux cas les plus graves (viol, inceste, attouchements sur mineur), la décision est laissée après avis médical à l’appréciation du juge, et prévoit une peine supplémentaire de 3 à 5 ans de prison si le condamné refuse la procédure.
La castration chimique est maintenue, bien que cette possibilité soit, tout comme en France, rarement utilisée : seuls deux criminels sexuels y ont été soumis entre 2010 et 2019. Un point qui illustre à lui seul toute la volatilité des verdicts totalement dépendants de la volonté des juges. Et donc de leur penchant politique.
Le 19 août 2025, Thomas Allen McCartney, qui avait été surpris en train d’abuser sexuellement une fillette de 7 ans en 2023, a plaidé coupable pour tentative de viol au premier degré sur mineur de moins de 13 ans et donné son accord pour être soumis à la castration chirurgicale. Récidiviste, il avait déjà été condamné en 2011 pour une tentative de viol aggravé sur mineur, et avait également été arrêté en 2006 pour abus sexuels sur mineur et en 2010 pour viol aggravé sur un enfant de 12 ans. Il aura donc fallu au moins trois victimes – des enfants – pour que ce prédateur sexuel soit  enfermé loin des autres membres de la communauté (à la castration s’ajoute 40 ans de réclusion).
Les opposants à la loi sur la castration chirurgicale dénoncent une punition irréversible et cruelle, contraire aux droits fondamentaux et dont l’efficacité reste contestée. Cependant, cette procédure est soutenue par des délinquants sexuels qui y ont consenti, comme en République Tchèque – seul pays européen qui permet la castration chirurgicale -, où l’un d’eux, castré en 2001 après avoir été condamné à huit ans de prison pour un crime sexuel perpétré alors qu’il était encore mineur, a déclaré dans les pages de Radio Prague international :
« La castration chirurgicale est un choix individuel que chacun doit prendre en conscience, parce que c’est irréversible. Pour moi, c’était le bon choix, et le seul possible vu la gravité de mon état. Ça m’a aidé à diminuer mon taux de testostérone et mon agressivité. Maintenant je suis calme et peux vivre sans problème. »
Si « une majorité de sexologues tchèques reste favorable à la castration chirurgicale, car elle permet selon eux de réduire drastiquement les risques de récidive et permet également de remettre en liberté des déviants sexuels qu’on aurait dû sinon laisser enfermés toute leur vie » nombreux sont les experts médicaux qui mettent en garde contre cette démarche si elle n’est pas accompagnée d’un suivi psychiatrique efficace.
Incarcération, castration chimique, castration chirurgicale, suivi psychiatrique efficace… ou la liste des « échecs » de la justice française qui illustre le laxisme envers les pédocriminels avérés et permet leur récidive.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.. 
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