Une enquête de longue haleine menée par la gendarmerie des Côtes-d’Armor a permis d’identifier l’auteur présumé d’une vague impressionnante de cambriolages commis à l’automne 2024 en Bretagne. Un ressortissant géorgien, déjà derrière les barreaux pour d’autres faits, comparaîtra devant le tribunal judiciaire de Saint-Brieuc en mars 2026.
Une série organisée et méthodique
Entre septembre et octobre 2024, pas moins de 54 cambriolages – dont 24 tentatives – avaient été recensés dans la région. Les Côtes-d’Armor avaient été les plus touchées avec 47 habitations visitées, tandis que cinq faits étaient signalés en Ille-et-Vilaine et deux dans le Morbihan.
Le mode opératoire était toujours le même : l’arrachement du barillet de la porte d’entrée, puis une fouille minutieuse des maisons. Les malfaiteurs ciblaient surtout les bijoux, les bouteilles d’alcool et les outils, des biens faciles à écouler.
Sous la direction du parquet de Saint-Brieuc, la brigade de recherches locale, épaulée par la communauté de brigades de Châtelaudren-Plouagat, a procédé à de longues investigations. Les expertises de police scientifique ont permis d’isoler l’ADN d’un suspect sur plusieurs scènes de cambriolages. L’analyse de sa téléphonie a également confirmé sa présence dans les zones touchées.
Les enquêteurs ont par ailleurs établi une similitude avec d’autres cambriolages commis en Gironde en 2024, qui avaient valu au même homme une condamnation.
Âgé d’une trentaine d’années, le mis en cause est de nationalité géorgienne. Il purge actuellement une peine de quatre ans de prison au centre de détention d’Uzerche, en Corrèze. Extrait le 30 septembre 2025 pour être entendu par les gendarmes, il a reconnu l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés.
Il est convoqué devant le tribunal judiciaire de Saint-Brieuc le 5 mars 2026. D’ici là, il restera incarcéré.
Cette série de cambriolages illustre une fois de plus l’ampleur du phénomène de la délinquance importée en Bretagne, région jusqu’ici réputée plus épargnée. Les forces de l’ordre soulignent la mobilisation importante nécessaire pour remonter la piste et établir la responsabilité de l’auteur.
Pour les habitants victimes, le traumatisme est durable : les cambriolages ne se limitent pas à des pertes matérielles, ils marquent aussi une intrusion violente dans l’intimité familiale. Le procès attendu en 2026 devra répondre à cette inquiétude et rappeler que la justice, malgré les délais, peut finir par rattraper les auteurs de ces vagues criminelles.
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