Baby gang. Cet euphémisme évoquant de sympathiques nourrissons est employé en Italie pour désigner un phénomène nettement moins gai, à savoir, la « racaille ». Il s’agit, à l’instar de ce que nous connaissons, de bandes de jeunes délinquants très violents principalement issus de l’immigration et liés au trafic de stupéfiants qui sévissent dans les centres urbains. Ils agressent, dépouillent et poignardent passants et adolescents suscitant de vives inquiétudes, y compris celle d’une ancienne juge pour mineurs qui évoque les changements qu’elle a pu observer.
Le 25 septembre dernier, un reportage de la chaîne publique Rai1 sur le phénomène des « baby gangs » a commencé de manière pour le moins singulière, avec les images de la reporter essuyant une pluie de pierres et de bouteilles en verre au son de « Salope ! Italienne de merde, va te faire enc*** ! Femme de merde ! « .
Si les membres de la classe politico-médiatique étaient jusqu’à présent largement épargnés par l’insécurité rampante de la société multiculturelle, sur le plateau étaient réunis plusieurs journalistes victimes d’agressions dans le cadre de leur profession de la part d’immigrés ou d’Italiens de seconde génération.
Également présente, Simonetta Matone, ex-substitut procureur du tribunal pour mineur ayant une longue expérience comme magistrate auprès de la jeunesse violente. Elle est revenue sur l’évolution des agressions qu’elle a pu constater :
« Le phénomène a pris des aspects absolument incontrôlables. Il s’est passé quelque chose dans notre pays de gravissime et si on n’endigue pas avec fermeté et responsabilité ce phénomène, l’Italie deviendra une poudrière avec des banlieues [prononcé en français] incontrôlables comme en France.
Je voudrais souligner que ces jeunes-ci sont effectivement Italiens [ceux d’une partie du reportage], mais les 57 % de ceux qui sont arrêtés et sont détenus dans les prisons pour mineurs sont étrangers alors qu’ils ne représentent que 8 % de la population.
Sans vouloir passer pour raciste, il y a un problème lié à l’immigration et aux deuxièmes générations qui sont Italiens mais d’origine étrangère. Nous devons le dire avec clarté et sans équivoque. Le problème existe et il faut y mettre fin. »
Pour la première fois dans l’histoire du pays, les centres de détention pour mineurs sont surchargés, et si le taux d’homicide général a baissé, la proportion de mineurs impliqués dans ce type de crime a presque triplé.
Andrea Galli, chroniqueur auprès du quotidien Il corriere della Sera – à ce titre peu susceptible de nourrir des sentiments anti-immigrationnistes – à enquêté sur le phénomène des maranza, les membres des baby gangs. Il fait état d’une violence gratuite ou disproportionnée par rapport au but recherché, souvent la rapine n’étant que le prétexte à l’intention originelle qui est de faire mal, le plus de mal possible. Il dénonce également une sorte d’alliance entre les antifas et « les jeunes délinquants d’origine nord-africaine« , qui ont récemment mis Milan à feu et à sang lors des manifestations de soutien à la Palestine. Une alliance pas si récente, puisque, comme nous l’avions déjà évoqué ici, les gauchistes tentent par tous les moyens de séduire les racailles et de politiser leur agressivité.
Lors de la transmission, un mot parmi tous les invités, de droite comme de gauche, revient comme un leitmotiv : incontrôlables. Tous décrivent la violence incontrôlable de jeunes d’origine étrangère gorgés de haine pour la société d’accueil et sa population, que l’Italie ne parvient pas à intégrer. Et si le constat est juste, les solutions proposées – prévention dans les écoles, surveillance généralisée, augmentation des contrôles de police – laissent à désirer, puisqu’elles n’évoquent jamais l’arrêt de l’importation de millions d’immigrés et la remigration de ces derniers.
Audrey D’Aguanno
Illustration : DR
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2 réponses à “57 % des mineurs en détention sont étrangers. L’Italie face à la violence incontrôlable de la racaille”
Les Italiens étaient dans des temps passés, très bons au Ball Trapp. Il seraient temps qu’ils puissent s’y remettre sans tarder.
C’était la chromique sportive du jour.
Voilà qui ressemble à la situation en France , qui est-elle aussi devenue incontrôlable. Et pourtant les portes ouvertes continuent allègrement au détriment du peuple Français. Ces gens n’ont rien à faire en Europe, la rémigration de l’ensemble de ces profils vers leurs pays d’origine semble être la solution de notre salut civilisationnelle.