Les sondages se suivent mais ne se ressemblent pas. En avril 2025, une enquête Ifop commandée par le PS brestois nous apprend que 71 % des sondés se disent satisfaits du travail accompli par la municipalité de Brest (18 % très satisfait et 53 % plutôt satisfait). Et 60 % des 598 Brestois interrogés s’estiment satisfaits du maire François Cuillandre (Le Télégramme, Brest, samedi 12 avril 2025). « Le sondage qui replace Cuillandre au centre du jeu », titre Le Télégramme. En septembre, un autre sondage Ifop – également commandé par le PS brestois – est tout aussi favorable à Cuillandre. La question est claire : « Si dimanche prochain devait se dérouler le premier tour des élections municipales à Brest, pour laquelle des listes suivantes y aurait-il le plus de chance que vous votiez ? » Au premier tour, la liste de la majorité municipale (PS, PCF, PRG, UDB, PP) conduite par François Cuillandre est créditée de 27 %. Mais cette liste dirigée par Yohann Nédélec (PS), adjoint à la tranquillité urbaine et vice-président de la métropole en charge des mobilités, fait presque aussi bien : 25 %. « Le PS se trouve donc face à un problème de riches : quelle que soit l’identité de son candidat, il est donné vainqueur au premier tour, et en très bonne position pour le second. Reste qu’il faut maintenant que l’un des deux prétendants accepte de ranger ses ambitions aux vestiaires, ce qui est loin d’être évident. » (Le Télégramme, Brest, jeudi 25 septembre 2025)
Mais, en octobre, un troisième sondage vient casser la baraque de François Cuillandre. Commandée par les Ecologistes bretons et réalisée par l’institut Cluster 17, cette enquête a porté sur un échantillon de 802 personnes représentatives de la population brestoise. Tout va bien pour commencer puisque 47 % des personnes interrogées considèrent que la ville a bien évolué depuis la première élection de Cuillandre en 2001. C’est la suite qui apparaît moins brillante. En effet, à la question « Souhaitez-vous que François Cuillandre se présente pour un cinquième mandat en 2026 ? », la réponse est cruelle pour le maire sortant : 75 % des Brestois interrogés répondent par la négative. « Et près de la moitié (49 %) l’exprime de façon péremptoire en répondant « pas du tout ». Seuls 17 % souhaitent que le maire sortant y retourne (11 % un peu, 6 % avec force). Et, dans l’électorat tenté par Yohann Nédélec, ils sont 92 % à exprimer un rejet d’une nouvelle candidature de François Cuillandre. » (Le Télégramme, Brest, vendredi 17 octobre 2025)
Les Brestois préfèrent regarder la télévision
Pour l’instant, Cuillandre n’a pas encore indiqué s’il repartait ou pas. Mais en lançant une série de réunions participatives dans les quartiers, il montre un intérêt certain pour un cinquième mandat. D’autant plus qu’un document bilan édité à 50 000 exemplaires et financé par la fédération du Finistère du Parti socialiste annonce la couleur. Dans la maison de quartier de Bellevue, ils étaient plusieurs dizaines de personnes à participer aux quatre tables rondes et à écouter François Cuillandre boucler la soirée (Le Télégramme, Brest, jeudi 9 octobre 2025) ; ce qui n’a rien de triomphal. Bien entendu, la création d’une police municipale est réclamée, la « brigade de tranquillité urbaine » semblant très insuffisante.
Jusqu’à maintenant, François Cuillandre est resté laconique sur ses intentions pour les municipales : « Cette réponse, je la réserve à mes camarades du Parti socialiste, que je n’ai jamais trahis. Accessoirement, on peut être candidat sans être tête de liste. Il y a une réflexion qui va être engagée au sein du PS, et puis au sein de l’équipe municipale. » (Le Télégramme, Brest, mardi 7 janvier 2025). Effectivement, le maire sortant peut figurer à la cinquante-cinquième place puisqu’il y a cinquante-cinq candidats…
Bernard Morvan
Crédit photo : Thesupermat/Wikimedia (cc)
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Une réponse à “Brest : François Cuillandre (PS) est mal barré pour 2026”
Ville devenue pourrie comme Dijon.
Maires de gauche PS .
Quid du deficit de la ville en 8 ans ? Une insécurité grandissante a cause de l’immigration