À l’entendre, on pourrait croire que c’est une blague ou un extrait issu de ses sketchs. Mais non, l’humoriste Djamil le Shlag est très sérieux lorsqu’il raconte sur le plateau du média Paroles D’Honneur « avoir peur lorsqu’il est entouré de Blancs », et conseille de ne jamais aller « tout seul dans un endroit où il n’y a que des blancs ».
Paroles D’Honneur, média d’extrême-gauche obédience décoloniale et proche des mouvances indigénistes, a reçu l’humoriste Djamil le Shlag, pour une petite session d’entre-soi maghrébin. Ce qu’on ne saurait leur reprocher, retenant que le désir de s’entourer de ses semblables est un besoin de l’âme humaine, quoi qu’en disent les cosmopolites et autres déracinés… tout en déplorant que la même liberté ne soit pas accordée au peuple historique de France, comme l’a magistralement rappelé Romain Petit-Jean, porte-voix de l’Institut Iliade.
Paroles D’Honneur, en tant que média de la diversité, lui, peut se le permettre. Durant plus d’une heure trente de causerie sur la carrière et les opinions de l’humoriste, le communautarisme est ouvertement revendiqué (« entre nous, entre Arabes« ) et l’exclusion des Blancs – taxés de « petits titulaires » face aux « grands remplaçants » – parfaitement actée. Et lorsque l’invité est interrogé sur la sélection de ses collègues de l’émission « Les grands remplaçants » sur Radio Nova la discrimination raciale est hissée au rang de principe :
« Quand je fais cette émission, mon objectif, c’est de donner la place à des Arabes et des Noirs. D’ailleurs, [dans mon équipe ] y’a que des arabes et des Noir, y’a qu’une Blanche, tu vois pour le quota. » (1:25)
Tous, sur le plateau – Samir, Sabrina, Wissam Xelka, Youssef, Djamil – s’accordent sur le point qu’ « être arabe, c’est politique !« , sentence plusieurs fois répétée au cours de l’émission. Et si cela ne nous surprend guère de la part des animateurs très politisés de Paroles D’Honneur, l’humoriste qui déclare ne pas être un militant décolonial partage ce point de vue (que nous ne saurions contester). Ensemble, ces représentants « des quartiers et de l’immigration post-coloniale » sonnent le glas de l’utopie intégrationniste faisant mine d’y avoir cru, sans toutefois jamais évoquer les responsabilités des populations en question, leur absence de volonté d’intégration, les conséquences du terrorisme musulman, etc.
Si leur racisme décomplexé – qualifié sans rire d’antiracisme – et leurs moqueries sur la France piquent un peu, on ne peut que les remercier pour leur refus de s’intégrer, étant convaincus que seules les communautarismes empêcheront la dissolutions des peuples au sein du salmigondis cosmopolite unificateur.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : capture chaîne Youtube Paroles d’Honneur
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Une réponse à “« Être arabe, c’est politique ! » L’entre-soi maghrébin décrète la fin de l’utopie de l’intégration”
Ces gentlemen n’ont pas tort. Ils ont même raison et nous devrions bien nous en inspirer : » donner la place à des Blancs. D’ailleurs, [dans mon équipe ] y’a que des Blancs, y’a qu’une Arabe, tu vois pour le quota. »