La nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine, publiée vendredi par la Maison-Blanche, acte un tournant radical : pour Donald Trump, le véritable danger pour l’Occident n’est pas seulement militaire ou économique, mais civilisationnel. Et c’est l’Europe, gangrenée par l’immigration de masse, qui incarne la déchéance.
Le ton est donné dès l’introduction. « Nous mettons l’Amérique d’abord dans tout ce que nous faisons », écrit Donald Trump en préface du nouveau document de stratégie de sécurité nationale, dévoilé vendredi 6 décembre 2025.
Mais cette fois, les avertissements dépassent largement les frontières américaines. C’est l’Europe que vise frontalement la Maison-Blanche : un continent à la dérive, menacé d’un effondrement identitaire, rongé par l’immigration incontrôlée, la censure idéologique et la stérilité démographique.
« Si les tendances actuelles se poursuivent, l’Europe sera méconnaissable dans 20 ans ou moins », avertit le texte.
Immigration de masse = menace stratégique
La Maison-Blanche est claire : la fin des migrations de masse devient un objectif stratégique de premier ordre.
Le document considère désormais le contrôle des frontières comme un pilier central de la sécurité nationale américaine, au même titre que la lutte contre le terrorisme ou la défense contre la Chine.
Trump va plus loin : il parle d’« invasions » à nos frontières, et de désintégration lente des nations européennes, causée par des politiques migratoires suicidaires, imposées par des élites déconnectées.
Le texte dénonce :
- la perte des identités nationales,
- la chute des taux de natalité autochtones,
- la transformation ethno-culturelle des sociétés occidentales,
- la répression de l’opposition politique au nom de l’inclusivité,
- et la « censure de la liberté d’expression » dans les pays européens.
L’OTAN bientôt non-européenne ?
Le document va jusqu’à interroger la pérennité de l’OTAN en tant qu’alliance civilisationnelle.
« Il est plausible que, d’ici quelques décennies, les membres de l’OTAN deviennent majoritairement non européens. »
Une remarque lourde de sens : si les pays européens deviennent des territoires multinationaux sans identité définie, l’alliance transatlantique perd sa cohérence historique.
Trump contre l’Europe bruxelloise
Au-delà de l’immigration, le rapport fustige la bureaucratie européenne et son obsession pour la « régulation étouffante », ainsi que son incapacité à défendre ses peuples :
- Pas de contrôle aux frontières.
- Une natalité en chute libre.
- Une technocratie méprisante.
- Et des peuples qu’on muselle au nom du progressisme.
Washington appelle l’Europe à « redevenir européenne », à retrouver sa confiance civilisationnelle, et à rompre avec son modèle de société ouverte à tout, sauf à son propre héritage.
La réaction allemande n’a pas tardé. Le ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a dénoncé des « leçons inutiles venues de l’extérieur » concernant la liberté d’expression ou la souveraineté.
Mais les peuples, eux, ne réagissent pas. Trop occupés à subir le réel : explosion de l’insécurité, submersion migratoire, déclin scolaire, effondrement démographique.
Et aux États-Unis, Trump capitalise sur cette fracture civilisationnelle entre dirigeants et dirigés, des deux côtés de l’Atlantique.
Faut-il voir dans cette stratégie une déclaration de guerre culturelle à l’Europe progressiste ? Peut-être. Mais surtout, il s’agit d’un appel au réveil pour ceux qui, sur notre continent, n’acceptent pas de voir l’Europe se dissoudre dans un mélange indistinct de peuples, de cultures et de religions.
Car Trump, lui, ose nommer ce que les autres taisent : le remplacement démographique, l’échec du multiculturalisme, et la faillite morale d’un continent qui refuse de se défendre.
Le débat est lancé. L’Europe saura-t-elle encore répondre ? Les Américains ont Donald Trump. Les Européens Nathalie Loiseau et Valérie Hayer. Pas franchement la même compétition.
Crédit photo : DR
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine