Brigitte Bardot s’en est allée. Beaucoup de choses seront dites et écrites ces prochaines semaines sur cet éminent personnage… ce qu’elle aurait parfaitement détestée ! Surtout provenant du show business actuel et des mass médias qu’elle abhorrait ouvertement.
Mais, au milieu des flots de mots et d’analyses superflues, j’aimerais raconter une petite anecdote, aussi insignifiante que représentative. Car si je n’ai pas eu la chance de connaître personnellement Brigitte, il m’est arrivé de collaborer avec l’équipe de la Fondation qui porte son nom.
Sans rentrer dans des détails assommants, un jour, je fis remarquer à un de ses associés qu’il aurait été préférable de procéder différemment pour exécuter une certaine tâche. Sûre de mon fait, je me permettais d’insister, d’autant plus que lui, qui occupait un poste élevé dans la hiérarchie de l’organisation, était d’accord avec moi. Mais voilà que cet homme caractériel et autoritaire me répond : « c’est Brigitte qui décide, je ne peux vraiment pas insister, je vais me faire engueuler. » Inutile de vous décrire mon amusement face à la réaction de ce chef, d’habitude si sûr de lui, freiné de la sorte et utilisant des mots d’enfants pour s’en justifier.
Cette histoire illustre comment ce petit bout de femme d’un mètre soixante-six s’imposait naturellement. Une chose est de lire ou d’entendre à quel point elle était insoumise et indomptable, une autre était d’en être témoin.
C’est donc là que je voulais en arriver. Alors que les médias crachent déjà leur venin et tentent de psychologiser les opinions un peu trop « droitières » de Brigitte Bardot, ce qu’ils en oublient, c’est ça, l’immense force de caractère de la dame, incarnation de l’inégalité entre les humains. Brigitte Bardot, c’était un tempérament, une âme, une énergie supérieurs. Agir était pour elle une nécessité, elle était de ces êtres qui refusent de se plier devant ce qu’elles considèrent comme une injustice. Son combat pour la cause animale – entre autres -, ses efforts constants, jusqu’à la fin, ses renoncements, ses choix de vie, son irréductibilité au politiquement correct et à l’homologation en sont autant de preuves.
Et si les envolées lyriques qui font de la déesse de Saint-Tropez la dernière représentante d’une France d’avant ont un je-ne-sais-quoi de pornographie du déclin, on ne saurait leur donner totalement tort : après Brigitte, qui donc incarnera la France, belle, forte, lumineuse, solide, libre et qui a quelque chose à dire ?
Après Brigitte, le déluge. Ou plutôt, le néant. Car le monde du spectacle est devenu un cloaque d’ « artistes » conventionnels et homologués qui atteignent la célébrité uniquement parce qu’ils sont en phase avec la pensée unique. Tout le système est verrouillé. Les « artistes engagés » qui, jadis, dénonçaient un système et faisaient office de contre-pouvoir, sont désormais des instruments du pouvoir, des marionnettes de ce système mondialiste et libéral.
C’est donc ailleurs qu’il nous faudra choisir nos égéries. Mais contre les professionnels de la décadence qui se nourrissent de nostalgie comme des toxicos, réaffirmons ce qui est : avec Brigitte Bardot s’en est allé un certain type de femme, mais il ne tient qu’à nous de nous en montrer dignes, et d’éduquer à la beauté, à la force, à la luminosité et à la liberté. Même s’il sera difficile de l’égaler, les prochaines BB viendront d’elles-mêmes.
Audrey D’Aguanno
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..