La proposition de loi déposée le 12 décembre dernier à l’Assemblée Nationale pourrait prêter à sourire tant elle paraît émaner d’une bulle gauchiste totalement coupée des réalités :
« Créer une commission d’enquête visant à interroger l’inadaptation de la réponse actuelle face aux crimes d’extrême-droite ». Cette proposition a été co-signée par les députés suivants :
Ces derniers sont tous issus de la Gauche et, plus particulièrement de la France Insoumise. Selon ces députés, la France serait soumise à une sorte de « terreur brune » à la violence aveugle qui mettrait en péril la démocratie et le « vivre ensemble ». La proposition de loi s’inquiète de « la montée des actes islamophobes » dont le décompte pour l’année 2025 est même donné : 79. En comparaison, en juillet dernier, le Ministère de l’Intérieur, cité par une sénatrice, indiquait que sur les 5 premiers mois de l’année 2025, les actes anti-chrétiens atteignaient le chiffre de 322 mais cela ne semble pas émouvoir la France Insoumise qui se place désormais, à travers sa politique, comme étant le parti des musulmans, des étrangers et des personnes d’origine étrangères en France (Européens non-compris).
Plus loin dans cette proposition, la France Insoumise ose timidement dénoncer les actes antisémites alors que certains de ses députés s’affichent sans vergogne aux côtés de terroristes palestiniens.
Mais le fond de commerce de LFI reste les musulmans et la sphère LGBT. Le tout dans une intersectionnalité sortie tout droit des laboratoires fantasmatiques des facs de sociologie. Cette obsession de la défense des contraires se retrouvant dans la dénonciation des médias du groupe Bolloré et du projet Périclès du courageux Pierre-Edouard Stérin qui contribueraient à instaurer une atmosphère anti-musulmane et anti-LGBT en France :
La France Insoumise, prisonnière de sa folie idéologique de refus du réel, ne s’interroge pas sur le fait que certains musulmans et certains LGBT par leurs actes pour les uns et leurs outrances pour les autres instaurent très bien eux-mêmes un climat de suspicion, voire de haine à leur égard sans avoir besoin des « médias Bolloré » ou du « projet Périclès » pour cela. Ce constat ne concerne pas tous les musulmans ni tous les LGBT mais les débordements de certains rejaillissent sans conteste sur tout le monde. Et comme le nombre est en hausse constante, cela ne fait qu’accentuer les tensions avec la population de souche et non-LGBT.
Au fil des mois et alors que Jean-Luc Mélenchon mise tout sur la prochaine présidentielle, la France Insoumise s’enfonce dans la stratégie des « 600 000 voix » qui auraient manqué dans les précédents scrutins au leader de la LFI pour se qualifier pour le second tour. Et ces 600 000 voix seraient à gagner dans les fameux « quartchiers populaires » peuplés quasi-exclusivement de personnes issues de l’immigration extra-européenne.
Seul problème : gagner 600 000 voix c’est possible mais il s’agit de, dans le même temps, ne pas en perdre 2 fois plus dans la ruralité et auprès des Français de souche. Or, sondage après sondage, c’est très exactement ce que Jean-Luc Mélenchon et la « Meute » de la France Insoumise sont en train de faire. LFI ne parle plus qu’aux immigrés, LFI n’aura que les voix immigrées ! Ceci est très exactement le constat de victimes des dernières purges comme François Ruffin.
Le pari de Jean-Luc Mélenchon est d’accéder par tous les moyens au second tour contre le candidat RN et, dès lors, d’appeler à « faire barrage au fascisme », comptant sur le moutonisme habituel de la classe politique. Mais, entre temps, Jean-Luc Mélenchon est devenu le diable. L’infréquentable, notamment à Droite. Si la Gauche avait appelé à voter Chirac contre Le Pen en 2001 et Macron contre Le Pen fille en 2017, pas sûr que la Droite et une partie du Centre appelle à voter Mélenchon contre Marine et encore moins contre Jordan Bardella en 2027.
Pendant que les Français subissent les conséquences de l’immigration autant au niveau économique, culturel que sécuritaire, LFI nage totalement à contre-courant avec des propositions de loi contre une menace violence d’extrême-droite qui n’existe que dans ses fantasmes.
En politique, rien n’est plus terrible que l’effet de bulle et l’aveuglement qui va avec.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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