À l’approche de la nouvelle année, Nigel Farage livre un constat sévère de l’état du Royaume-Uni. Dans son message de vœux, l’ancien leader du Brexit et figure centrale de Reform UK décrit un pays qu’il juge plus morose que jamais, frappé par l’appauvrissement, la montée de l’insécurité et un climat politique qu’il estime de plus en plus autoritaire.
Selon lui, les Britanniques subissent une combinaison de facteurs délétères : inflation persistante, hausse du chômage, dette publique hors de contrôle et sentiment croissant d’insécurité dans l’espace public. Il évoque également une société où la liberté d’expression serait fragilisée, allant jusqu’à dénoncer des interventions policières pour des propos tenus sur les réseaux sociaux.
Histoire nationale, identité et transmission
Farage a choisi Greenwich pour prononcer son discours, un lieu qu’il présente comme symbolique de la puissance maritime et de l’histoire britannique. Il insiste sur ce qu’il considère comme un paradoxe contemporain : un pays riche d’un passé qu’il estime volontairement dévalorisé par le système éducatif.
Il affirme que les gouvernements successifs ont encouragé une vision culpabilisante de l’histoire nationale, au détriment d’un récit structurant. Une éventuelle arrivée de Reform au pouvoir s’accompagnerait, selon lui, d’une réforme de l’enseignement de l’histoire, visant à restaurer la fierté nationale.
Énergie, innovation et critique du « net zéro »
Sur le plan économique, Farage oppose deux visions : celle d’un pays qu’il juge bloqué par des politiques énergétiques restrictives, et celle d’un Royaume-Uni tourné vers l’innovation. Il critique vivement les stratégies dites de « neutralité carbone », qu’il accuse de priver le pays d’une énergie abondante et bon marché, condition indispensable, selon lui, à toute croissance.
Il met en avant les secteurs technologiques émergents, notamment l’intelligence artificielle et les actifs numériques. Farage affirme que les cryptomonnaies représentent une opportunité économique majeure, comparable à une nouvelle phase de dérégulation financière, et reproche aux autorités britanniques de chercher avant tout à encadrer et freiner ce secteur.
Immigration, citoyenneté et fermeté revendiquée
L’un des passages les plus importants de son intervention concerne le cas d’un ressortissant égyptien naturalisé britannique, auteur de messages violents sur les réseaux sociaux. Farage accuse à la fois les conservateurs et les travaillistes d’avoir fermé les yeux sur ces prises de position et appelle à un retrait immédiat de la nationalité britannique.
Il met en garde contre les contraintes juridiques liées au droit international, soulignant que certaines décisions tardives pourraient rendre toute expulsion impossible. Cet exemple est utilisé pour illustrer ce qu’il présente comme un effondrement de l’autorité de l’État et une perte de contrôle des politiques migratoires.
Enfin, Farage s’alarme de reports ou d’annulations d’élections locales, qu’il interprète comme une dérive autoritaire. Il estime que les élections prévues en 2026 – en Écosse, au pays de Galles, à Londres et dans de nombreux conseils locaux – constitueront un tournant politique majeur.
Se fondant sur les résultats récents de Reform et sur des sondages favorables, il affirme que son mouvement serait en position de force pour bouleverser l’équilibre politique britannique. Il conclut en appelant explicitement les électeurs à s’engager, présentant Reform comme une alternative aux partis traditionnels et comme un vecteur de « changement radical » pour le pays.
[cc] Article rédigé par la rédaction de breizh-info.com et relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par une intelligence artificielle.
Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention obligatoire et de lien do follow vers la source d’origine.