Dibab : 9 nouvelles votations en octobre et novembre dont Saint-Herblain

15/09/2015 – 07H00 Saint Herblain (Breizh-info.com) – Après les onze votations précédemment organisées par la plateforme Dibab – qui entend non seulement lutter pour la réunification bretonne, mais aussi consulter les habitants dans un plus grand nombre de communes bretonnes possible via des votations populaires – neuf nouvelles votations seront organisées à l’automne 2015.

Une de ces votations concernera pour la première fois une ville de plus de 40.000 habitants, et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de Saint-Herblain, ville où Jean-Marc Ayrault fut élu maire pour la première fois, et le resta de 1977 à 1989 avant de conquérir Nantes comme son prédécesseur herblinois Michel Chauty. Ironie de l’histoire, l’ex-fief du jacobin Ayrault est devenu par la suite un des plus solides bastions de l’extrême-gauche indépendantiste bretonne (10% aux municipales 2014) curieusement alliée à la gauche internationaliste.

En octobre aussi seront consultés les habitants de Treffieux, le 4 – cette commune est l’une des trois en Loire-Atlantique à avoir un adjoint au maire issu du Parti Breton – ainsi que ceux de la Chapelle-Caro, Malestroit et Saint-Rivoal le 18. Quatre autres communes seront consultées courant novembre (voir notre carte).

Jusque là, la participation aux votations était médiocre – 12% des inscrits aux listes électorales en moyenne – mais le résultat sans appel puisque une moyenne de 85.7% votait pour la réunification et 81,1% pour une Assemblée de Bretagne fusionnant les cinq départements de la Bretagne historique et la région. Cependant l’incident du Petit-Auverné montre que le pouvoir ne parvient pas à rester neutre par rapport aux modestes efforts de Dibab : 48 heures avant la votation, la mairie, qui subissait de vives pressions de la part de la préfecture, a fini par refuser de prêter une salle municipale pour la votation, qui a eu lieu finalement chez l’habitant. L’histoire n’a pas manqué d’avoir l’effet inverse à celui qui était recherché – on appelle cela l’effet Streisand – puisque la votation a quand même eu lieu et le travail de Dibab a gagné en notoriété.

Photo : DR
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