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Étiquette : Morasse

Les Banshees nous guettent…

J’ai regardé avec beaucoup d’intérêt le dernier film de Martin McDonagh (un Irlandais) : Les Banshees d’Inisherin… comme il est dit en français. « Inis » veut dire « île », « Enez » en breton du Finistère — cf Enez Eussa = Ouessant. Ne cherchez pas sur la carte d’Irlande… vous ne la trouverez pas, l’Herin. En gros, c’est

Oui, il y eut génocide en Vendée !

Les tièdes d’aujourd’hui dénient la responsabilité de la Révolution jacobine dans le « génocide » de la Vendée, tel que le définissait et le voulait le Comité de Salut public. On parlait à l’époque d’« éradication ». C’était entre 1793 et 1794. C’était avant Thermidor, pendant la Grande Terreur. Les négateurs refusent le terme au prétexte que l’emploi du néologisme ne peut pas être

Végane et Vache sacrée sont les deux mamelles de la France

Misère de misère, nous voici condamnés. Il est désormais question de notre « dés-agricultur-isation »… rien que ça ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes : il y a chaque année 20 000 partants contre 13 000 entrants. S’agit pas des populations africaines, nein ! Il s’agit de nos paysans, de nos « ploucs », de nos « bouseux ». Car voici

Le Grand Siècle des côtes de La Rochelle

Ney ney ney ! il ne s’agit pas des anecdotes récentes mais du vrai Grand Siècle qui commença lorsque le Cardinal se trempa les pieds sur la digue devant le port des parpaillots assiégés et dura au moins deux cents ans. La mer, toujours recommencée – et ce n’est pas figure de style puisqu’ici, Dieu soit loué, les marées rythment

La guerre en supplément…

Du temps où j’étais enfant, il n’y avait pas que le cinéma pour m’enfermer dans des terreurs indescriptibles. Il y avait eu aussi la guerre qui ne s’était pas résumée à deux exodes : une première, à presque l’âge de quatre ans, et la seconde alors que j’avais juste huit ans. De la première je me souviens être parti vers

Retour sur les Wisigoths

De Napoléon III s’avisant de raconter les campagnes de Jules César sans être aidé d’un nègre, à Lorant Deutsch, débitant son fromage sur « La 5 », une erreur a fini par s’enraciner dans le mental des Français : nos ancêtres seraient tous des Gaulois, du nord au sud de l’Hexagone, foi de Michelet, de Lavisse et même d’Augustin Thierry.

Comment naissent les terreurs enfantines…

Du temps où j’étais enfant, on ne se faisait pas tirer dessus quand on allait voir dans le noir des films niais. Le cinéma venait à nous grâce au « grand Zampano » qui parcourait nos campagnes avec son « gazogène » et nous projetait une série de neuf navets, un par semaine, lesquels conditionnaient la projection du dixième, un

La Russie, deux siècles avant…

Le vaste empire russe a connu un  contre-coup de notre Révolution, suite au règne de l’Allemande, la « Grande Catherine » (1729-1796), tandis que se développait la lutte entre le slavophilisme et l’occidentalisme. C’était après le règne de Paul Ier (1754-1801, mort assassiné) puis de son fils, Alexandre Ier (1777-1825, qui mourut empoisonné, dit-on), puis du frère de celui-ci, Nicolas

NUPES et NUDES pour les nuls

Eh oui, comme le temps passe… Il a fallu que la voix d’un très cher voisin m’annonce au téléphone la mort d’un camarade oublié par ma vie : Jean-Louis Comolli… Et tout soudain j’ai revécu un temps qui n’est plus  — je veux parler du XXe (pardon 20e) siècle finissant, quand la Russie n’était encore que l’URSS. Et le FSB

Le rond de serviette est-il de droite ?

Ce n’est pas parce que ça tombe le jour de la Saint Richard qu’on oubliera Richard de Sèze. Impossible… L’auteur de Le rond de serviette est-il de droite ?  (aux Editions de La Nouvelles Librairie, 14,90 €uros les 180 pages) réjouira encore longtemps les enfants, les parents et les grands-parents, bref les poussins de la dernière couvée aussi bien que

Un beau dimanche à la campagne…

En ce premier jour du printemps, pardonnez si je divague… Le soleil irradie, pareil à une tête thermonucléaire à déplacement hypersonique. Heureux d’être à mille lieues de ce farceur de Poutine. Déjà, à propos du champagne, il s’était bien abaissé. Il n’a pas gagné dans mon estime. Mais je ne partage pas du tout les spéculations sur sa santé problématique…

Poutine

La Huitième Note

Le camarade Poutine a trop lu Jean-Robert Pitte. Il vient de confondre son « produit » avec un terroir d’origine qui ne lui appartient pas. C’est fort navrant. En France, sauf en Bordelais – et encore, soyons sérieux, ça n’est qu’une pique pas marrante -, l’appellation d’un vin (ou du camembert) désigne une boisson « alcoolisée » (hi hi hi,

Le Septième Sot (petit complément)

Je rempile chez Muray… Parti du « 89-91 », j’en suis à picorer le « 92-93 »… tss… à presque chaque page sa merveille d’écriture. Il faudrait être courageux pour lister un index – pas pour faire le flic mais pour se mémorer (ou remémorer) les croustillances. Par exemple ce qui concerne le pauvre Bernard Pivot… En voilà un qui prend en

Le Septième Sot

Tout le monde n’est pas en vacances… Je quitte à l’instant le général d’Armée Lecointre : pour sa dernière interview sur LCI. Avec l’ineffable Partouche, et des gars et des filles de la rédaction, plus un « Figaro ». Je suis resté fasciné par ce grand chef qui nous donne à aimer les militaires. Rien à voir avec les râleurs de

Varia (4) … La Commune est (presque) morte…

J’ai regardé « Floride », le film de Philippe Le Guay qui repassait sur la III (des « bâtons » pour 3… hi hi hi), l’autre soir. Téléramucha déteste… Moi j’aime. Dernier tournage pour Jean Rochefort qui en fait « des tonnes » et remarquable prestation de Sandrine Kiberlain, sa fille (une grande artiste). Je ne vous raconterai pas l’histoire

De la pensée sémaphorique et de ses inconvénients

J’en étais à somnoler, le nez sur les braises dans ce petit matin frisquet, lorsque m’est tombée dessus la micro-querelle entre deux ministres… Pouvait-on employer le terme « ensauvagement » ou pas… ? Quelle affaire ! C’était l’appel à monter les signaux des sémaphores comme on le faisait jadis, avant la radio, et désormais pour les jours de fête, dans la

Retour à Narayama (Chronique du confinement qui passe – 2)

J’appartiens à cette catégorie qui, dans le « tri » final, n’a aucune chance d’être réanimé. Trop vieux, trop souffreteux. Beurk ! Alors, avant de dire à ceux qui vont choisir que je les em…, laissez-moi vous parler sereinement, en mon « âme et conscience ». Vous souvenez-vous de ce film japonais qui eut sa demi-heure de gloire en 1983 ? La Ballade de

Le Chant du cygne (Chronique du temps qui passe)

Comme il était impensable que je prenne comme pseudo Rétif (à) la Bretonne, moi qui suis plutôt pour, je me suis réfugié, vu mon grand âge, dans les souvenirs de l’imprimerie au plomb, et j’ai adopté ce pseudo : « MORASSE ». Je fais ainsi référence à l’ultime épreuve papier, encrée au rouleau puis tirée à la brosse, d’une page,

Les murmures du Mur [L’Agora]

Dans la querelle qui oppose les partisans de Stendhal et le rhinocéros Hugo, on oublie généralement Barbey d’Aurévilly, ce bouffeur de curés. Qu’aurait dit ce libre-penseur à la récente nouvelle des « prélats » se cotisant pour enfin solder leur dû à leurs jeunes gitons ? Indignes ces indignes, la main au porte-feuille comme s’ils avaient forniqué avec de vieilles

Souvenirs de Loire-Inférieure (heu… Atlantique)

C’était le temps où les Haspot, les Bellavoir, les Demy et les Guiard cousinaient sagement dans un quadrilatère autour de Saint-Gildas-des-Bois, sous la bienveillante attention de feu Hippolyte Le Gouvello de La Porte, en son château de Sévérac. Les très vieilles grand-tantes Jeanne et Marie y avaient leur service dans une manière de Downton Abbey. La mer était proche ainsi

Les Banshees nous guettent…

J’ai regardé avec beaucoup d’intérêt le dernier film de Martin McDonagh (un Irlandais) : Les Banshees d’Inisherin… comme il est dit en français. « Inis » veut dire « île », « Enez » en breton du Finistère — cf Enez Eussa = Ouessant. Ne cherchez pas sur la carte d’Irlande… vous ne la trouverez pas, l’Herin. En gros, c’est

Oui, il y eut génocide en Vendée !

Les tièdes d’aujourd’hui dénient la responsabilité de la Révolution jacobine dans le « génocide » de la Vendée, tel que le définissait et le voulait le Comité de Salut public. On parlait à l’époque d’« éradication ». C’était entre 1793 et 1794. C’était avant Thermidor, pendant la Grande Terreur. Les négateurs refusent le terme au prétexte que l’emploi du néologisme ne peut pas être

Végane et Vache sacrée sont les deux mamelles de la France

Misère de misère, nous voici condamnés. Il est désormais question de notre « dés-agricultur-isation »… rien que ça ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes : il y a chaque année 20 000 partants contre 13 000 entrants. S’agit pas des populations africaines, nein ! Il s’agit de nos paysans, de nos « ploucs », de nos « bouseux ». Car voici

Le Grand Siècle des côtes de La Rochelle

Ney ney ney ! il ne s’agit pas des anecdotes récentes mais du vrai Grand Siècle qui commença lorsque le Cardinal se trempa les pieds sur la digue devant le port des parpaillots assiégés et dura au moins deux cents ans. La mer, toujours recommencée – et ce n’est pas figure de style puisqu’ici, Dieu soit loué, les marées rythment

La guerre en supplément…

Du temps où j’étais enfant, il n’y avait pas que le cinéma pour m’enfermer dans des terreurs indescriptibles. Il y avait eu aussi la guerre qui ne s’était pas résumée à deux exodes : une première, à presque l’âge de quatre ans, et la seconde alors que j’avais juste huit ans. De la première je me souviens être parti vers

Retour sur les Wisigoths

De Napoléon III s’avisant de raconter les campagnes de Jules César sans être aidé d’un nègre, à Lorant Deutsch, débitant son fromage sur « La 5 », une erreur a fini par s’enraciner dans le mental des Français : nos ancêtres seraient tous des Gaulois, du nord au sud de l’Hexagone, foi de Michelet, de Lavisse et même d’Augustin Thierry.

Comment naissent les terreurs enfantines…

Du temps où j’étais enfant, on ne se faisait pas tirer dessus quand on allait voir dans le noir des films niais. Le cinéma venait à nous grâce au « grand Zampano » qui parcourait nos campagnes avec son « gazogène » et nous projetait une série de neuf navets, un par semaine, lesquels conditionnaient la projection du dixième, un

La Russie, deux siècles avant…

Le vaste empire russe a connu un  contre-coup de notre Révolution, suite au règne de l’Allemande, la « Grande Catherine » (1729-1796), tandis que se développait la lutte entre le slavophilisme et l’occidentalisme. C’était après le règne de Paul Ier (1754-1801, mort assassiné) puis de son fils, Alexandre Ier (1777-1825, qui mourut empoisonné, dit-on), puis du frère de celui-ci, Nicolas

NUPES et NUDES pour les nuls

Eh oui, comme le temps passe… Il a fallu que la voix d’un très cher voisin m’annonce au téléphone la mort d’un camarade oublié par ma vie : Jean-Louis Comolli… Et tout soudain j’ai revécu un temps qui n’est plus  — je veux parler du XXe (pardon 20e) siècle finissant, quand la Russie n’était encore que l’URSS. Et le FSB

Le rond de serviette est-il de droite ?

Ce n’est pas parce que ça tombe le jour de la Saint Richard qu’on oubliera Richard de Sèze. Impossible… L’auteur de Le rond de serviette est-il de droite ?  (aux Editions de La Nouvelles Librairie, 14,90 €uros les 180 pages) réjouira encore longtemps les enfants, les parents et les grands-parents, bref les poussins de la dernière couvée aussi bien que

Un beau dimanche à la campagne…

En ce premier jour du printemps, pardonnez si je divague… Le soleil irradie, pareil à une tête thermonucléaire à déplacement hypersonique. Heureux d’être à mille lieues de ce farceur de Poutine. Déjà, à propos du champagne, il s’était bien abaissé. Il n’a pas gagné dans mon estime. Mais je ne partage pas du tout les spéculations sur sa santé problématique…

Poutine

La Huitième Note

Le camarade Poutine a trop lu Jean-Robert Pitte. Il vient de confondre son « produit » avec un terroir d’origine qui ne lui appartient pas. C’est fort navrant. En France, sauf en Bordelais – et encore, soyons sérieux, ça n’est qu’une pique pas marrante -, l’appellation d’un vin (ou du camembert) désigne une boisson « alcoolisée » (hi hi hi,

Le Septième Sot (petit complément)

Je rempile chez Muray… Parti du « 89-91 », j’en suis à picorer le « 92-93 »… tss… à presque chaque page sa merveille d’écriture. Il faudrait être courageux pour lister un index – pas pour faire le flic mais pour se mémorer (ou remémorer) les croustillances. Par exemple ce qui concerne le pauvre Bernard Pivot… En voilà un qui prend en

Le Septième Sot

Tout le monde n’est pas en vacances… Je quitte à l’instant le général d’Armée Lecointre : pour sa dernière interview sur LCI. Avec l’ineffable Partouche, et des gars et des filles de la rédaction, plus un « Figaro ». Je suis resté fasciné par ce grand chef qui nous donne à aimer les militaires. Rien à voir avec les râleurs de

Varia (4) … La Commune est (presque) morte…

J’ai regardé « Floride », le film de Philippe Le Guay qui repassait sur la III (des « bâtons » pour 3… hi hi hi), l’autre soir. Téléramucha déteste… Moi j’aime. Dernier tournage pour Jean Rochefort qui en fait « des tonnes » et remarquable prestation de Sandrine Kiberlain, sa fille (une grande artiste). Je ne vous raconterai pas l’histoire

De la pensée sémaphorique et de ses inconvénients

J’en étais à somnoler, le nez sur les braises dans ce petit matin frisquet, lorsque m’est tombée dessus la micro-querelle entre deux ministres… Pouvait-on employer le terme « ensauvagement » ou pas… ? Quelle affaire ! C’était l’appel à monter les signaux des sémaphores comme on le faisait jadis, avant la radio, et désormais pour les jours de fête, dans la

Retour à Narayama (Chronique du confinement qui passe – 2)

J’appartiens à cette catégorie qui, dans le « tri » final, n’a aucune chance d’être réanimé. Trop vieux, trop souffreteux. Beurk ! Alors, avant de dire à ceux qui vont choisir que je les em…, laissez-moi vous parler sereinement, en mon « âme et conscience ». Vous souvenez-vous de ce film japonais qui eut sa demi-heure de gloire en 1983 ? La Ballade de

Le Chant du cygne (Chronique du temps qui passe)

Comme il était impensable que je prenne comme pseudo Rétif (à) la Bretonne, moi qui suis plutôt pour, je me suis réfugié, vu mon grand âge, dans les souvenirs de l’imprimerie au plomb, et j’ai adopté ce pseudo : « MORASSE ». Je fais ainsi référence à l’ultime épreuve papier, encrée au rouleau puis tirée à la brosse, d’une page,

Les murmures du Mur [L’Agora]

Dans la querelle qui oppose les partisans de Stendhal et le rhinocéros Hugo, on oublie généralement Barbey d’Aurévilly, ce bouffeur de curés. Qu’aurait dit ce libre-penseur à la récente nouvelle des « prélats » se cotisant pour enfin solder leur dû à leurs jeunes gitons ? Indignes ces indignes, la main au porte-feuille comme s’ils avaient forniqué avec de vieilles

Souvenirs de Loire-Inférieure (heu… Atlantique)

C’était le temps où les Haspot, les Bellavoir, les Demy et les Guiard cousinaient sagement dans un quadrilatère autour de Saint-Gildas-des-Bois, sous la bienveillante attention de feu Hippolyte Le Gouvello de La Porte, en son château de Sévérac. Les très vieilles grand-tantes Jeanne et Marie y avaient leur service dans une manière de Downton Abbey. La mer était proche ainsi

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