19/10/2017 – 12h30 Roscoff (Breizh-info.com) – Candidat juppéiste à la présidence LR bien qu’il n’a été guère prophète sur ses terres, Maël de Calan qui voulait jadis réformer avec Macron essaie d’améliorer son profil de « gauchiste », enfin de « progressiste » plutôt, au sein de l’UMP/LR. Or il figure dans l’annuaire de l’institut de formation politique (IFP), ce qui a tendance à brouiller le profil progressiste qu’il veut se donner – toujours plus simple à passer que celui d’un jeune aux dents longues.
L’IFP est un organisme de formation bien ancré à droite, à la fois libéral économiquement et conservateur socialement. Parmi ses intervenants, on trouve Ludovine de la Rochère ou encore Béatrice Bourges, Jean-Yves le Gallou et Yvan Blot, Philippe de Villiers ou Agnès Verdier-Molinié. Sans oublier Laurent Obertone, Elisabeth Levy, Robert Ménard, Bernard Lugan, Anne Coffinier, Laurent Dandrieu… Bref, à des années lumières du « macronisme light » de Juppé et ses camarades.
Résultat, d’après le Canard Enchaîné (18.10) « il a adressé aux dirigeants de l’Institut de Formation politique une demande discrète : il ne veut plus apparaître dans leur annuaire ». Ce qui lui permettra sûrement de dénoncer avec plus de conviction la droite « clivante et intransigeante sur la forme comme le fond » de Wauquiez dans la course à la présidence. Cependant, s’il espérait que sa démarche resterait discrète, c’est raté.
Louis Moulin
Photo : Facebook
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2 réponses à “Course à la présidence LR : Maël de Calan cherche à se faire oublier de l’Institut de formation politique”
La “Droite” française est victime de ce qui s’apparente au “Syndrome de Stockolm”, cette adhésion des otages aux thèses de leurs geôliers . Craintive, incapable d’arguments qui pourtant ne manquent pas pour renvoyer l’adversaire dans ses buts, elle reste sur une défensive soumise. En fait elle craint le combat politique, surtout soucieuse d’un “pas de vagues” permettant de conserver les places sans combat quitte à oublier l’intérêt de ceux qui lui font confiance. Encore que ces derniers, échaudés, soient de moins en moins nombreux. Avec la droite, c’est l’esprit de Munich à bas bruit tous les jours.
Pourri d’arriviste! Un de plus……………………