Divorces chez Les Républicains et Les Patriotes !

Cela est passé quelque peu inaperçu, et ils pourront en remercier la Coupe du Monde de football, Les Républicains de Laurent Wauquiez et Les Patriotes de Florian Philippot traversent tous deux une crise interne.

Des intimidations et des menaces : Virginie Calmels est sans équivoque, l’ex vice-présidente des Républicains accuse Laurent Wauquiez, à la tête du parti depuis décembre 2017. C’est à travers une interview accordée au Point qu’elle explique même avoir cru que celui qui est aussi président du Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes en viendrait aux mains.

L’origine du conflit ? Virginie Calmels venait de s’attaquer au Front National via Twitter alors que le parti de Marine Le Pen avait apporté son soutien à un candidat LR à Mayotte à l’occasion d’une élection législative partielle.

Les détails de l’entretien laissent à penser qu’il s’agit plutôt d’un désaccord somme toute classique dans le petit monde de la politique. Les proches de Laurent Wauquiez ont cependant décidé de remettre de l’huile sur le feu en déclarant  que les propos de Virginie Calmels « relèvent de la psychiatrie ». Rien que ça !

L’été brise décidément quelques idylles, puisque Les Patriotes de Florian Philippot connaissent eux aussi une rupture douloureuse. Sophie Montel, membre du Front National pendant 30 ans, d’abord sulfureuse avant de s’allier à l’énarque, l’avait suivi à la création de son nouveau mouvement courant  2017. L’histoire est donc déjà terminée, l’eurodéputée accusant son ancien leader et ses amis d’avoir imité sa signature pour toucher des fonds – 80 000 euros – lui étant destinés. A l’Obs, elle déclare par ailleurs retrouver au sein du jeune mouvement les mêmes dérives qu’au Front National de Marine Le Pen et devrait s’étendre plus longuement sur le sujet dans un livre à paraître en 2019.

Florian Philippot, comme souvent, parle de « haine » pour qualifier les propos de sa désormais « ex-copine » et affirme que ces accusations diffamatoires et mensongères seront présentées devant la justice.

La suite des feux du désamour au prochain épisode…

Crédit photo :  DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

Sociétal, Tribune libre

Andernos : Quand la Justice trahit son peuple : une propriétaire condamnée à de la prison, un squatteur indemnisé

Découvrir l'article

International

Allemagne : les drogues du viol désormais assimilées à des armes dans les enquêtes

Découvrir l'article

BREST

Meurtre de Nasserdine. S à Brest : quand la « marche blanche » occulte la réalité – et interroge la déontologie médiatique

Découvrir l'article

Justice, Sociétal

Délinquance en hausse, justice contestée : l’inquiétude des Français ne faiblit plus

Découvrir l'article

NANTES

Nantes. Soupçons de détournements : quand un président d’associations subventionnées par la mairie profitait du système jusqu’à l’excès

Découvrir l'article

Politique, Sociétal

Quand la droite se tait, la liberté crève : le cas Jean-Eudes Gannat

Découvrir l'article

Sociétal

Bobigny : libéré après 16 mois de détention, le policier Éric G. brisé par une justice à deux vitesses

Découvrir l'article

International

Royaume-Uni : Tommy Robinson blanchi par la justice, la police accusée de l’avoir ciblé pour ses opinions politiques

Découvrir l'article

Economie, Environnement

Mont-Saint-Michel : une bergerie condamnée à disparaître à cause d’écologistes et au nom de la loi Littoral ?

Découvrir l'article

Immigration, Justice, Société

Royaume-Uni. Sophie de Dundee et le grooming gang roumain incarcéré pour le viol de dix jeunes femmes

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky