Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Saint-Nazaire. Deux squats d’extrême-gauche expulsés

C’est Noël avant l’heure ! Alors qu’à Nantes le squat de migrants installé depuis le 6 février 2020 dans l’ancien gymnase de l’AGSEN a été expulsé ce 21 décembre – et les 120 migrants redirigés vers l’ex-auberge de jeunesse, à la Manufacture, vide depuis novembre dernier, à Saint-Nazaire un maire tout aussi de gauche a expulsé deux squats d’extrême-gauche.

Le 20 septembre dernier, des squatteurs d’extrême-gauche avaient forcé un immeuble au 33, rue Émile Littré à Saint-Nazaire, puis les serrures de neuf appartements, et ont baptisé l’occupation « Maison Geronimo ». Fait croustillant : ils squattaient chez les pauvres, puisqu’il s’agit d’un immeuble qui appartient à un bailleur social qui l’avait vidé de ses occupants le temps de la rénovation énergétique. Du reste, le précédent squat occupé pendant dix mois avenue Albert de Mun par les mêmes était lui aussi un immeuble social, que le bailleur a récupéré « entièrement saccagé ».

Ce squat comme les suivants sont les avatars de la « maison du peuple », prétendument créée par la mouvance anarchiste pour les Gilets jaunes, et qui leur servait de QG – enfin à ceux qui étaient dans la bonne ligne idéologique seulement – et comme l’avaient relevé les avocats du bailleur social lors du jugement d’expulsion, ces squats étaient l’œuvre d’un noyau dur de militants qui refusaient de payer un loyer non par nécessité, mais par idéologie.

Le 16 décembre, le juge des référés estimait très logiquement que dans le cas de l’immeuble rue Littré, il y avait voie de fait et la trêve hivernale ne s’appliquait pas. Si bien que les squatteurs, qui sont une quinzaine et  s’apprêtent à quitter l’immeuble de la rue de Littré en début de semaine, se sont trouvé un autre squat qu’ils ont appelé Geronimo 2. Cette maison vide au 65, rue de la Trébale, a été occupée en fin de semaine dernière ; le vendredi, dans la soirée, les forces de l’ordre les ont délogés et la Ville a muré les ouvertures.

Néanmoins, comme à Nantes où persistent des centaines de migrants – 200 sont dans un squat rue Daubenton, dont une moitié ont manifesté ce 18 décembre lors de la journée des migrants, avec leurs soutiens associatifs auxquelles les médias mainstream donnaient un micro complaisant, à Saint-Nazaire, il existe une petite nébuleuse d’extrême-gauche autour du lycée Expérimental. Il est donc à craindre que de nouveaux squats aient lieu.

Louis Moulin

Photo d’illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

Ensauvagement, Immigration, Justice, Sociétal

Haute-Savoie. Squattant une maison, un clandestin sous OQTF assigné à résidence… dans le logement occupé

Découvrir l'article

Ensauvagement, Sociétal

Seine-Saint-Denis. La facture d’eau de 100 000 € des squatteurs réclamée… au propriétaire de 86 ans

Découvrir l'article

Ensauvagement, Sociétal

Annecy (Haute-Savoie). Une maison squattée par des Roms, les gendarmes placent en garde à vue… le propriétaire ! [Vidéo]

Découvrir l'article

Local, RENNES

Rennes : Le squat immigré de la Poterie évacué ce mercredi matin – le RN demande l’expulsion des migrants

Découvrir l'article

Local, ST-NAZAIRE

Saint-Nazaire : l’extrême-gauche ouvre deux nouveaux squats

Découvrir l'article

Sociétal

Eric Zemmour : « Les gens sont à cran après l’été violent du “Vivre ensemble”. On ne peut plus mettre ces affaires sous le tapis »

Découvrir l'article

Sociétal

Après l’exaction de Théoule-sur-Mer. Une pétition contre l’impunité pour les squatteurs

Découvrir l'article

Education, NANTES, Société

Nantes. Les squatteurs et clandestins de l’université ne sont pas très écolos

Découvrir l'article

Société

Nantes. Migrants au château du Tertre : l’Université de Nantes recule encore l’expulsion des squatteurs

Découvrir l'article

A La Une, Société

Rennes. La maison de Maryvonne Thamin saccagée par l’extrême gauche – des clandestins relogés dedans

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky