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Verdict de l’affaire du Médiator : la corruption a encore de beaux jours devant elle, en France… et les vaccins Covid expérimentaux aussi

La clémence du verdict pour les coupables, dans l’affaire du Mediator, ne peut surprendre personne. La corruption et les pressions directes ou indirectes par Big Pharma dépassent en effet largement les seules sphères des politiques et des organismes et autorités de santé de notre pays.

La culpabilité des laboratoires Servier est pourtant clairement établie pour « tromperie aggravée » et « homicide et blessures involontaires », mais ils sont relaxés pour « le délit d’escroquerie ». Ainsi, dans notre pays, on peut tromper gravement et sciemment les gens, jusqu’à faire près de 5 000 victimes, sans être pour autant un escroc. Puisque la justice le dit, ce doit être vrai …

Ce qui est plus intéressant, c’est la légèreté des peines prononcées et surtout les relaxes. Pour résumer en quelques mots, les sanctions financières (amendes et dommages et intérêts aux victimes, sont de 4 à 5 fois inférieures aux réquisitions du parquet et aux demandes des 6 500 parties civiles. En clair, les laboratoires SERVIER restent largement bénéficiaires dans leur opération « Mediator ».

Certes, la réputation des laboratoires Servier en a pris un coup, puisqu’ils sont reconnus coupables et condamnés, mais ils n’en ont cure. Le temps efface tout et dans quelques semaines, on n’en parlera plus. Sur le plan financier, la commercialisation indue du Médiator pendant 14 ans a rapporté 400 millions d’euros de profit. L’amende est de 2,7 millions d’euros et les dommages versées aux parties civiles de 200 millions d’euros. Le tout, provisionné sur les dix ans de la durée du procès, est une goutte d’eau dans un chiffre d’affaire Servier de 4,7 milliards d’euros par an. L’affaire Mediator restera donc juteuse pour ce « membre actif » de Big Pharma (près de 197 millions d’euros après paiement des amendes et des dommages aux victimes).

Les peines de prisons prononcées sont, elles, toutes assorties du sursis, notamment pour les cadres corrompus des autorités de santé . En clair, pas un des protagonistes de cette affaire ne passera un seul jour en prison pour « Tromperie aggravée », «homicide et blessures involontaires » et/ou «conflits d’intérêt».

Le tribunal a enfin prononcé des relaxes dans le volet « trafic d’influence », qui visait notamment l’ex-sénatrice Marie-Thérèse Hermange, accusée d’avoir modifié un rapport parlementaire sur le Mediator pour minimiser la responsabilité du groupe pharmaceutique.

Une balance bénéfice-risque en faveur des corrupteurs et des corrompus

On peut donc conclure que la balance bénéfice-risque de l’exercice de la tromperie aggravée et de la corruption est clairement en faveur des corrupteurs et des corrompus. Le message envoyé par la justice (et bien reçu par les coupables, ceux du passé et ceux du futur) est simple : « Continuez, vous ne risquez pas grand-chose. Au pire, vous resterez financièrement gagnants ».

Ce qui est inquiétant dans cette affaire, c’est la course au profit qui s’est engagée entre les laboratoires pharmaceutiques dans la crise sanitaire actuelle. Pfizer qui semble tenir la corde dans notre pays a dû payer, dans le passé, des amendes records pour des pratiques commerciales frauduleuses portant sur plusieurs produits défectueux.

Notre gouvernement et nos autorités de santé font donc une confiance aveugle, sur un vaccin expérimental, à un laboratoire pharmaceutique déjà condamné en justice pour fraude  et qui a pris la précaution de se faire exonérer de toute responsabilité par l’exécutif européen en cas d’effets secondaires graves ou létaux du vaccin proposé.

Je préfère, pour ma part, faire confiance aux conclusions de l’étude de l’INSERM signée le 15 novembre 2017 par le docteur Gérard Delépine et intitulée : Conflits d’intérêt et obligation vaccinale (étude claire, facile et rapide à lire).

Et les vaccins ?

S’agissant des vaccins, deux informations toute fraîches viennent de tomber en ce dernier jour de mars.

1 – Le vaccin Astrazeneca a encore fait des siennes en Allemagne avec 31 cas de tromboses, dont 9 mortels.

En Allemagne, l’injection du vaccin Astrazeneca est donc, à nouveau, suspendue pour les moins de 60 ans, tranche d’âge concernant les dernières victimes.

2 – Le nom d’Astrazeneca étant désormais difficile à porter pour le vaccin anglo-suédois, la maison mère a décidé de changer le nom du produit. Le vaccin ne s’appelle plus Astrazeneca mais Vaxzevria. On espère que le même produit sous un nouveau nom se vendra mieux… Sera-t-il plus efficace ? Rien n’est moins sûr.

Dans les 3 pays les plus vaccinés au monde, la situation ne s’améliore pas vraiment.

En Israël, le nombre de décès (moyenne sur 7 jours) au 31 mars 2021 reste au niveau où il était le 12 décembre 2020 avant le démarrage de la campagne de vaccination…

Les Émirats Arabes Unis, deuxième sur le podium de la vaccination, ne déclaraient le 23 décembre que 1 225 Cas/jour ( moyenne sur les 7 derniers jours). Aujourd’hui, après 3 mois de campagne vaccinale et 8,22 millions de doses de vaccins injectées à ses 10 millions d’habitants ( 40 % de la population ayant reçu ses deux doses), les Émirats déclarent 2 137 cas/jours (moyenne sur les 7 derniers jours) (+80%).

Pour la mortalité, les Émirats ont doublé leur nombre de décès quotidien depuis le 23 décembre 2020…

Au Chili, 3ème sur le podium de la vaccination, la contamination continue d’exploser. Le 24 décembre, début de la campagne vaccinale, le pays enregistrait 2 082 cas/jour (moyenne des 7 derniers jours). Avec 10,2 millions de doses injectées pour 19,3 millions d’habitants, le pays enregistre le 30 mars 6 647 nouveaux cas/jours (moyenne des 7 derniers jours). Ce nombre continuant d’augmenter, le Chili a choisi de reconfiner…

Il en est de même pour la forte hausse de la mortalité au Chili : 43 décès (moyenne des 7 derniers jours) le 24 décembre 2020, au début de la campagne de vaccination, 83 décès (moyenne des 7 derniers jours) le 30 mars 2021.

Ces constats se passent de commentaires. C’est probablement l’arrivée de l’été, et non un vaccin expérimental, qui mettra fin à la situation que nous connaissons. Espérons que l’hiver prochain ne nous apporte pas de nouveaux variants…

Général (2S) Dominique Delawarde

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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