Préparation du véhicule, conduite à adopter au volant, matériel à prévoir en cas de blocage… Voici quelques recommandations adressées aux automobilistes lorsque la neige et le verglas s’invitent sur nos routes.
Neige et verglas : s’y préparer au mieux avant de prendre la route
Pluies verglaçantes, grésil, brouillard givrant, neige… l’hiver est de retour en Bretagne depuis quelques jours, et avec lui, son lot d’intempéries compliquant la vie des automobilistes de la région, peu habitués aux chaussées glissantes. Cependant, prendre la route tandis que du verglas voire de la neige sont présents n’est pas chose impossible, à condition de respecter quelques recommandations.
Lorsque les chaussées sont verglacées et que l’on n’a pas d’autre choix que de prendre le volant, il est tout d’abord nécessaire de contrôler plusieurs points sur le véhicule. À commencer par le réservoir du liquide lave-glace, qui doit être rempli avec du produit antigel.
Deuxième étape, la pression des pneus ! Bien qu’utiles en zone montagneuse, le recours à des pneus neige ne semble pas impératif en Bretagne. Si certains automobilistes peuvent être tentés de ne faire poser que deux pneus hiver sur quatre (uniquement sur les roues motrices), ce choix comporte malgré tout des risques en matière de tenue de route.
Enfin, une vérification des systèmes d’allumage, d’alimentation, de dégivrage et de chauffage s’imposera aussi.
Ces rudiments de pilotage à connaître
Une fois le véhicule prêt à affronter ces conditions hivernales, c’est désormais vers la conduite que l’attention de l’automobiliste doit se porter. Par route verglacée ou enneigée, la première attitude à adopter est bien évidemment de diminuer sa vitesse et d’accroître la distance de sécurité avec les autres véhicules.
Par ailleurs, on notera que sur certains axes comme les autoroutes, la vitesse est réduite de 130 km/h à 110 km/h par temps de pluie. Une limitation que l’on s’efforcera bien entendu d’observer si cette dernière est remplacée par de la neige ou si du verglas est signalé sur la chaussée. En cas de brouillard givrant, avec une visibilité inférieure à 50 m, la vitesse ne doit pas excéder 50 km/h.
Sur un itinéraire, lorsque la route est glissante, le conducteur doit également redoubler de vigilance à l’approche des secteurs exposés au vent ainsi que dans les zones ombragées (traversée d’une forêt par exemple) où le dégel est généralement plus lent.
Autre point délicat, le freinage. Une action mal maîtrisée qui est souvent à l’origine des accidents par temps de neige ou de verglas. On rappellera à juste titre que sur les routes verglacées, la distance de freinage est quadruplée. Pour ne pas perdre le contrôle du véhicule, l’automobiliste doit conduire en douceur et sans commettre d’à-coups. Aussi, pas question de freiner brusquement, encore moins dans les virages : il faudra plutôt procéder par petits coups de pédale sur le frein afin de ralentir progressivement. Dans le même registre, accélérations brutales et dépassements inutiles sont également à bannir.
Enfin, si les conditions météorologiques se dégradent trop fortement, il est alors recommandé aux automobilistes de s’arrêter le plus rapidement possible sur un parking ou une aire en attendant que le temps s’améliore ou que les engins de salage et de déneigement fassent le travail nécessaire pour rendre de nouveau la route praticable.
Anticiper un blocage sous la neige
Encore plus rares dans nos contrées bretonnes, le fait de se retrouver bloqué dans son véhicule sur la route en raison de fortes chutes de neige n’est jamais totalement à exclure dès que le mercure descend et que des précipitations sont annoncées. Nous nous rappellerons à ce sujet l’épisode de décembre 2010 avec des centaines d’automobilistes bloqués sur la RN 12.
Dans la mesure du possible, si la neige commence à tomber abondamment, il est judicieux de privilégier les grands axes pour son itinéraire. Mais, si l’inéluctable se produit, à savoir l’immobilisation du véhicule en raison de chutes de neige trop importantes, mieux vaut avoir quelques objets précieux sous la main pour affronter un blocage pouvant parfois durer plusieurs heures. À commencer par de la nourriture : avoir quelques biscuits et un thermos de boisson chaude dans l’habitacle peut s’avérer d’une grande aide dans ces conditions.
Côté chaleur, disposer d’une couverture chaude ou d’un sac de couchage en son véhicule n’est pas du luxe lorsque l’on s’apprête à prendre la route alors que la météo s’annonce hivernale. Idem pour les vêtements : un sac avec des polaires, un manteau chaud, voire des chaussures adaptées à la neige peut trouver toute son utilité par la suite…
Enfin, parmi les essentiels à emporter pour le véhicule, une lampe de poche, quelques piles de rechanges et un chargeur de téléphone « allume-cigare » sont des indispensables.
Crédit photo : Pixabay (Pixabay License/Pexels) (photo d’illustration)
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2 réponses à “Intempéries. Neige, verglas : quelques conseils à l’attention des automobilistes”
pourquoi ne pas évoquer la conduite avec un véhicule électrique? peut-être parce que l’autonomie du véhicule est très fortement réduite et qu’il ne faut pas le dire ??
Nous voilà en pleins méfaits du réchauffement climatique ….
On va pouvoir crever de faim et de froid avec le black-out total mis en place pour “économiser” l’énergie ..en toute quiétude ..! Nos dirigeants sont ..merveilleux ..!