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Mur Mexique/États-Unis : un exemple de manipulation médiatico-politique

Il a fait la Une de tous nos médias subventionnés. Il était LE symbole du racisme intrinsèque de Donald Trump et de toute une Amérique. Dommage qu’il ait été en grande partie construit par les très démocrates Bill Clinton et Barack Obama ! Et que malgré les promesses, et dans le fourbe silence médiatique, saint Joe Biden, continue sa construction.

Hypocrisie démocrate

Visant à empêcher l’immigration illégale et le redoutable trafic de drogue en provenance d’Amérique latine, la grande muraille discontinue qui sépare le Mexique des États-Unis a plus de trente ans. N’en déplaise aux médias européens qui n’ont eu de cesse de la faire passer pour une initiative raciste et inhumaine trumpienne. Rien n’est moins vrai : les premières séparations en dur remontent au lointain 1948. A ce jour, sur les 3.145 km de frontière, 1385 ont été fortifiés par les gouvernements successifs, qu’ils soient Républicains ou Démocrates. Sauf que les premiers s’en vantent quand les seconds tentent par tous les moyens de le dissimuler !

Emblématique, Barack Obama, qui avait très angéliquement déclaré en 2008 : « Nous devons travailler avec les collectivités locales pour gérer la frontière de façon intelligente, mais nous ne pouvons pas le faire en érigeant un mur le long de la frontière, ça ne marchera pas » … et se félicitait trois ans plus tard d’avoir complété ce dernier : les travaux sous sa présidence avaient en effet permis d’achever 649 milles de barrière sur les 652 attendus.

Quant à Joe Biden, même combat : “Il n’y aura pas un centimètre de mur construit sous mon administration !” scandait-il lors les réunions de campagnes électorales. Et le tout premier jour de son mandat, il signait un décret mettant fin à l’état d’urgence nationale concernant l’immigration irrégulière à la frontière sud des États-Unis, mis en place par son prédécesseur en 2019. Les fonds dévolus au mur étaient réaffectés. Toute nouvelle construction était mise en pause. Or, face à la pression migratoire, en catimini, la construction a repris. Il a même rétabli des directives de l’ère Trump, visant à limiter l’immigration légale.

Sur la duplicité démocrate en matière d’immigration, on pourraient multiplier les exemples à l’infini.

Colons, immigrés et ressources

Sur France 2, Djamel Mazi et Christophe Kenck ont récemment mis en scène, dans un documentaire poignant « Etats-Unis – Mexique : au pied du mur », des clandestins reboutés et des familles séparées. Des témoignages durs, affligeants même, qui ne laissent pas indifférent. Or, il est regrettable que le seul et unique angle analysé par les médias de grands chemins soit toujours celui des migrants, de leur histoire personnelle, ô combien triste voire terrible, sans que ne soit jamais abordés ni le droit des autochtones ni le dessein sur le long terme .

Les États-Unis sont, certes, une terre d’immigration, mais cet argument est à nuancer. Car si les colons européens ont conquis l’Amérique “à la recherche d’une vie meilleure”, ils l’ont fait pour bâtir un projet, créer un nouveau monde. Hors de toute considération d’ordre moral, il n’en reste qu’ils se sont installés sur un territoire et qu’il en ont créé une nation qu’ils sont en droit de défendre. Une nation riche qui attire des millions d’étrangers, eux aussi “à la recherche d’une vie meilleure”. Or, ces derniers ne sont pas intentionnés à “créer un nouveau monde”, mais à profiter des ressources et des créations d’un monde déjà existant et bâti par d’autres. Une différence, celle entre le colon et l’immigré, de taille et qui est très ressentie outre-Atlantique.

Et ce, même s’il est de notoriété publique que les premiers aient pris possession de terres déjà habitées et que les derniers soient poussés par l’image d’El Dorado exportée par le soft power yankee. Là n’est pas la question : quiconque est en droit des défendre son lopin de terre. La question véritable, est, pour les anti-frontiéristes et autres encenseurs d’une monde ouvert qui n’appartiendrait à personne, savoir, quel est le projet, à terme. Chose à laquelle ils semblent ne pas vouloir réfléchir, emprisonnés qu’ils sont dans un univers d’idées angéliques et abstraites aux antipodes de la vie et de sa constante : l’appropriation des ressources. 

Ouvrir les vannes au déferlement migratoire n’est simplement pas viable dans un espace qui a ses propres limites, et dont les ressources ne sont pas inépuisables. Chacun des camps politiques le sait pertinemment et c’est la raison pour laquelle le mur anti-immigration clandestine s’allonge sous toutes les administrations.

Les pays riches ne peuvent et ne pourront jamais accueillir toute la misère du monde. Pour vous en convaincre, mieux qu’une série de statistiques ou de civilisations mortes d’invasions, des chewing-gums. Une vidéo explicative qui fête ses dix ans, mais qui est toujours aussi pertinente.

 

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Une réponse à “Mur Mexique/États-Unis : un exemple de manipulation médiatico-politique”

  1. Gaï de ROPRAZ dit :

    C’est une évidence ! Et retransposé dans le cadre de la France, il est un fait intangible que la majorité des Français ne veulent ni voir, ni en parler : C’est la perpétuelle et constante dégradation du pays par l’absorption de tous ces peuples, venus principalement d’Afrique, dont strictement personne n’a besoin. Et qui contrairement aux discours des politiciens véreux, n’ont jamais été un bienfait quelconque. Bien au contraire, leur venue, leur présence, leur mode de vie, entraîne la lente et certaine agonie d’une France qui s’enfonce dans un marasme dont elle ne pourra plus jamais s’en sortir.

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